Me revoilà à Bourges pour visiter la maison Jacques Coeur. Quelques photos de la ville evidemment, je ne peut m'en empécher.
C e portail roman est un vestige de la collégiale Saint Ursin qui se situait dans le quartier Bourbonnoux (actuelle place Montaigne . Elle a été détruite au XVIIIème siècle. La representation des travaux des mois est un thème fréquent dans les portails sculptés romans et gothiques. En revanche, les scènes de chasse ou tirées de fables sont exceptionnelles.
vachement étroite..........
Nous y voilà.
La salle des festins: La grande salle de reception et d'apparat témoigne de la connivence que Jacques Coeur entretenait avec les artistes pour combiner les divers emblêmes royaux, en hommage à Charles VII. Le manteau de la cheminée est décoré de buissons de roses et d'iris, propres à l'emblématique royale, surmontés d'une enceinte urbaine crénelée. Abattue vers 1820 pour installer une salle d'audience, elle est reconstituée vers 1930. Des traces de polychromie permettent d'imaginer le décor d'origine, aux couleurs de Charles VII; rouge, blanc, vert. Les vitraux aujourd'hui disparus des fenêtres montraient les neuf preux, les neuf preuses et les douze pairs de France, associés à une scéne du sacre de Charles VII.
Le décor de la porte, ci dessus, porte également les emblèmes de Charles VII. Un cerf et une biche ailés sont couché sur une litière de feuilles et de fleurs d'iris. Les lis sont les symboles royaux traditionnels; les rosiers et les iris comptent parmi ses emblèmes personnels les plus répandus. Le "cerf volant" est repris par le souverain de l'emblèmatique de Charles VI. Ici, le roi fait face à une biche évoquant la reine, Marie d'Anjou. Ci dessous , au milieu, une tribune qui pouvait servir aux musiciens qui agrémentaient les diners et les festins. Son garde-corps représente un tapis aux emblèmes de Jacques Coeur.
L'office est situé entre lescuisines et la salle des festins, sur laquelle il ouvre par un passe-plat. L'escalier donne accés à la "sommellerie"(cave). Souvent désigné sous le nom de "chambre du commun", l'office est sans cheminée et éclairé seulement par une petite fenêtre: ombre et fraicheur s'y trouvaient ainsi constamment maintenues. Il est doté de profonds placards aménagés dans l'épaisseur des murs. Le mur côté fenêtre, trés épais, correspond par endroit à l'enceinte gallo-romaine du IVème siècle, dont il restait de nombreux vestiges à l'époque de Jacques Coeur.
Tapisserie : le déluge et l'arche de Noé (ateliers flamands)
Depuis la restauration de 1935, la salle d'apparat présente une copie en plâtre du tombeau du duc Jean de Berry (1340-1416), frère du roi Charles V, visible dans la crypte de la cathédrale.
Saint Roch (statue en pierre du XVIème): Vie et légende: Né à Montpellier fils de marchand, il se fait ermite. Il fait de nombreux pélerinages. L'un de ceux-ci le mène à Rome. Sur le chemin du retour, il est atteint de la peste. Il se retire au fond d'un bois, un chien lui apporte chaque jour du pain, un ange vient le soigner. De retour à Montpellier, son oncle le dénonce comme espion. Selon certaines légendes il mourut en martyr en prison.
Le cabinet des echevins: Cette pièce conserve un manteau de cheminée orné, sous un arc en accolade, d'une angelote portant une devise de Jacques Coeur: A vaillans cuers riens impossible. A la fin du XVIIème siècle, la municipalité fait décorer la chambre par le peintre Michel Longuet. Son décor en camaïeu intégré les armoires du maire, des échevins, ainsi que des scènes de réjouissances populaires en l'honneur de la naissance de Charles, duc de Berry, petit-fils de Louis XIV, en 1687.
Cette première galerie est désignée sous le nom de "chambre des mois de l'an", à cause des vitraux où étaient représentés les douze mois de l'année et les armes de quelques familles anciennes du Berry. Au XVIIème siècle, on la nommait aussi "galerie d'hiver". Les vitraux ont disparus, comme la plupart des vitraux du palais, ainsi que les deux cheminées adossées au mur nord.
La cheminée "les jeux de la guerre": Son décor simule la défense d'une forteresse. La gorge inférieure du manteau est remplie des habituels feuillages peuplés d'animaux. La partie haute est couronnée d'un chemin de ronde avec mâchicoulis où chaque meurtrière est occupé par un défenseur. Attitudes, armement et attributs différent pour chacun. S'agit-il de la défense d'une ville par ses "bourgeois" ? Au dessus du chemin de ronde, la toiture est percée de deux lucarnes où paraissent de grandes dames en costume de cour qui semblent assister au spectacle du siège.
Fait pas bon mettre du bois dans la cheminée.
On ressort...pas de lit pour dormir.
à voir:
si quelqu'un à des renseignements.