Baronnie vendue en 1371, à Jean de France, duc de Berri. Elle aurait eu des monnaie selon Cathérinot. Présence d'un demi dolmen dit la pierre levée ou la grosse pierre...On remarque un amas de 21 pierres énormes, les pierres folles, qui parraissent être les ruines d'un grand monument celtique.
dolmen graçay.bmp dolmen 1.bmp
Extrait de "Revue d'anthropologie". Edition 1872-1889.
...Je ne connais, à Nohant en Graçay, que deux dolmens ou, plus exactement, un remarquable monument, détruit en 1825, et qui se composait probablement d'un dolmen, d'une allée couverte et d'un cromlech....
Graçay, ville et Baronnie, close de murailles, et ornée de belles maisons. On y fait de bons draps de laine, et le pays est garni de bois taillis et de haute futaye, avec les étangs près des rivières. ( le monde, ou la description générale de ses quatres parties: Pierre d'Avity, édition 1643.)
Seigneurs de Graçay: Renaud Ier, Renaud II, prince de Graçay, Sulpice.....1108: Renaud III, 1125: Etienne Ier, baron de Graçay. 1145: Renaud IV. 1180:Pierre Ier. 1198:Etienne II. 1222: Pierre II et Etienne III, son fils(mort avant 1248). 1285:Etienne IV, fils d'Etienne III. 13..: Pierre III. 133.:Renaud V. 136.:Renaud VI vend, en 1370, la baronnie de Graçay à Jean de France, duc de Berry.
En juin 1246, Pierre de Graçay, en vue d'accroître sa ville de Graçay et d'augmenter ses revenus, fit rédiger pour les habitants de ce lieu une charte où, au milieu des réglements particuliers sur les redevances dues par les laboureurs et les marchands, on retrouve plusieurs articles tirés de la charte de Lorris (voir cette charte)
les coutumes de Lorris: deux textes ont été désignés sous ce même nom: le premier est une charte donnée par Louis VII en 1155 aux habitants de Lorris, la seconde, une coutume rédigée officiellement en 1494 et réformée en 1531.
CHARTE DE LORRIS
CHARTE DE LORRIS 1
Extrait de "Lecture sur l'histoire du Berry." Par J-B Perchaud. Edition 1905.
..."A son retour de Palestine, Louis VII répudia Eleonore, qui épousa le roi d'Angleterre en lui apportant en dot toute l'Aquitaine, qui comprenait la partie du Berry située sur la rive gauche du Cher. C'est ainsi que les puissants comtes de Déols devinrent les ennemis du roi de France. Il s'ensuivit une guerre dans laquelle La Châtre, Châteaumeillant, Déols, Cluis, furent brulés. Dès ce moment, la guerre était inévitable entre le roi de France et le roi d'Angleterre... Louis VII et Henri II eurent une conférence à Graçay, où ils essayèrent vainement de régler leurs différends(1176). Le roi de France mourut peu après, protestant contre la mauvaise foi de son rival et adjurant son fils de soutenir vaillamment sa cause...La guerre recommença bientôt entre la France et l'Angleterre. Parti de Bourges, le roi de France prit Graçay, Issoudun, et attaqua Châteauroux, place très forte et bien gardée. Obligé de lever le siège par l'arrivée de Richard Coeur de Lion, il fut plus heureux l'année suivante...sous Henry IV: M de la Châtre, chef des ligueurs, continuait la guerre. Il s'empara de Chârost et en massacra les courageux défenseurs. Il prit aussi La Chapelle d'Angillon, Saint Amand, Lignières, La Châtre, Sainte Sévère (1590). M. de Vatan, dévoué au roi, dirigea contre Graçay une attaque où ses soldats furent presque tous tués (1591)...En 1616, les troupes de Henri de Bourbon, prince de Condé attaquèrent sans succés Vierzon et Graçay et s'emparèrent de Vouillon, La Ferté-Sainte-Fauste et Bourges.."
Extrait de" Mémoire historique sur le Berry..." Par Philippe Jacques de Bengy de Puyvallée. Edition 1842.
..." Louis le Jeune et Philippe Auguste furent continuellement en guerre avec Henri II pour arracher de ses mains la principauté de Déols.Le Berry devint le théatre de leurs dissensions et de leurs querelles. Les bords du Cher, qui formaient les limites des deux états, furent également ravagés par leurs armées. Les seigneurs du Berry, dont les terres étaient situées sur les bords du Cher, telles que celles de Chârost, de Mehun, Graçay, Vierzon, Qunincy et Brinay, furent contraints de prendre alternativement parti pour ou contre les deux rois. Leurs châteaux furent rasés, leurs vassaux pillés, les villages incendiés, les habitants ruinés. C'est à cette première époque, qu'il faut attribuer la ruine et la dépopulation du Berry... "
Etienne de Graçay, promet à Philippe Auguste, en janvier 1211, à Moret, que Geoffroy de Palluau lui rendra sa forteresse chaque fois qu'il en sera requis, à grande et petite force.(conférence sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux...par Victor Albans Fauconneau-Dufresne. 1876)
Extrait de "Vie de Philippe Auguste." Par Rigord. Edition 1825.
Convention de paix entre Philippe, roi des Français, et Richard, roi d'Angleterre:(1196) ..."8. Pour établir une paix solide entre nous et notre seigneur le roi Français, il nous céde et nous abandonne à perpétuité, ainsi qu'à nos héritiers, Issoudun, Graçay, et tous les fiefs dépendants d'Issoudun et de Graçay, le fief de la Châtre..."
Extrait de" Recueil des actes de Philippe Auguste, roi de France."Edition 1916.
786: 1204, du 25 avril, au 9 avril 1205: Philippe Auguste confirme un accord conclu entre Etienne, seigneur de Graçay, et la chapitre de Bourges touchant les coutumes dues audit seigneur et au chapitre sur la seigneurie de Maray
Extrait de "La grande encyclopédie..."Edition 1885-1902.
Blanche de Castille, reine de France, femme de Louis VIII, roi de France, fille d'Alphonse IX, roi de Castille et d'Alienor d'Aquitaine. L'un des articles du traité de paix conclu en janv. 1200 entre Philippe Auguste, roi de France, et Jean, roi d'Angleterre, portait que Louis, fils de Philippe Auguste, épouserait la nièce de Jean, qui était Blanche de Castille. Par acte du mois de mai suivant, Jean, roi d'Angleterre, donna à Louis, en faveur de son mariage avec sa nièce, le fief d'Issoudun, celui de Graçay, et les autres fiefs du Berry tenus auparavant par lui....
Rectification faite par Catherine Troïtzky ;
Petite précision à apporter, Blanche de Castille, n'était pas la fille d'Aliénor d'Aquitaine, mais d'Aliénor Pantagenêt, fille d'Aliénor d'Aquitaine et d'Henri II Plantagenêt
Extrait de " Nouveau voyage de France." Par Jean-Aymar Piganiol de la Force. Edition 1740.
Graffay ou plutôt Graçay, est dans le ressort( !) d’Yssoudun, et en Berry. Cette petite ville est entourée de murailles flanquées de tours. La tour du « Berle » est la plus grosse. Elle est octogone, bâtie sur une élévation, et soutenue par quatre fortes murailles en forme d’arcades. Cette terre a de toute ancienneté porté le nom de Baronnie, et les seigneurs se qualifiaient sires, Barons, Princes. Ils en ont joui jusqu’en 1371 que Renaud de graçay septième du nom la vendit à Jean de France, Duc de Berri qui la donna au chapitre de la sainte chapelle de Bourges, qu’il avait fondée l’an 1405.
Extrait d' "Archives de l'art Français." Edition 1851-1866.
1418: Jacquemin de Benat, serreurier, demeurant à Bourges, reçoit du receveur de Graçay 30 livres tournois pour 2000 fers de trait, et deux canons de fer getans pierres, portés à Graçay pour la deffense de la ville et Chastel.( archives de al sainte Chapelle)
Extrait de " Le comté de la marche et le parlement de Poitiers." Par Antoine Thomas. Edition 1910.
Arrét ordonnant aux habitants de la franchise de Graçay en Berry de payer jusqu'à nouvel ordre la rente réclamée par la collégiale de la chapelle Taillefer. Suis une description en Latin
Extrait de "Mémoires de la société archéologique de l'Orléanais..."Edition 1851-1950.
1121-1136: Composition entre le chapitre de Sainte Croix et Regnaud de Graçay au sujet des hommes et des terres de Maray.
Septembre 1145: Composition entre le chapitre de Sainte Croix et Etienne de Graçay au sujet des hommes et des terres de Maray.
1154: Composition entre le chapitre de Sainte Croix et Regnaud de Graçay au sujet des coutumes de Maray.
Bénévent, 14 décembre (19 cal.janvier) [1167 à 1169]: Alexandre III confirme l'accord conclu par l'archevêque de Bourges entre le chapitre et Regnaud de Graçay concernant Maray.
Orléans, [après le 1er août] 1145 ou [avant Pâques] 1146: Louis VII confirme, à la demande de Régnault, fils d'Etienne de Graçay, son entente avec l'église d'Orléans au sujet de Maray.
1193: Demande de pardon de Pierre de Graçay, malade, pour les torts qu'il a pu causer aux terres de Sainte Croix.
Juin 1227: Henri, seigneur de Sully et de Vierzon, et deux chevaliers promettent que Pierre, seigneur de Graçay, dans le mois de sa chevalerie, remettra au chapitre des lettres conformes aux arrengement pris en son nom au sujet du bois de Bellefoule.
Frascati, 18 novembre 1178: Alexandre III proteste contre les infractions commises par Regnaud de Graçay à l'accord conclu entre lui et Sainte Croix, et presse l'archevêque de Bourges, ou le chapitre à son défaut, d'en exiger les réparations par tous les moyens, y compris l'excommunication.
Extrait de " Compte rendu des travaux de la société du département de l'Indre.." Edition 1853-1866.
vers 1052:Arnould Ier est souvent en guerre avec Regnaud, seigneur de Graçay, son voisin. Ils conclurent la paix.
1143: La bulle d'Innocent II datée du troisième jour des ides de Janvier 1143, ne peut laisser aucun doute à cet égard: Le pape fulmine l'excommunication majeure contre Etienne de Graçay, Rainaud de Montfaucon et leurs complices qui, portant une main sacrilège sur la maison du seigneur, ont pillé et incendié l'abbaye de Saint-Satur... Thibaud IV, dit le Grand (1152), fut l'ami des moines de Saint Satur qu'il combla de biens. Ce fut cependant de son temps que l'abbaye fut incendiée par les barons de Graçay...
1144: L'abbé Rodolphe reçut donc à résipiscence les barons, auteurs de l'incendire de l'abbaye de Saint-Satur et du pillage des terres. Etienne de Graçay, du consentement d'Asceline, sa femme, et de Raymond, son fils, renonça en faveur des chanoines aux droits de lods et vente sur tout ce qu'ils pouvaient acquérir dans l'étendue de son fief, en réservant toutefois l'hommage.
1144: Fondation de l'abbaye d'Olivet imposée à titre de pénitence à Etienne de Graçay par Pierre de la Châtre, archevêque de Bourges.
1158: Confirmation par Raynaud, seigneur de Graçay, des biens donnés à l'abbaye de Barzelle par Raynaud le Bigre, son feudataire.
1178: Confirmation par Renaud, seigneur de Graçay, des droits que son père Etienne et sa mère Asceline ont cédés à l'abbaye de Notre-Dame, dans le bois de la Vernusse, et de ceux qu'Emeric Viguier, son feudataire, a abandonnés à ladite église dans la même forêt.
1180: Sentence arbitrale prononcée à Ménétréol, par J., abbé du Landais, par Ansius de Brion et André deSaint Benoît, frère du temple, confirmée ensuite à Graçay, par Pierre, seigneur dudit lieu, statuant que, moyennant une somme de 50 sous giennois, payable à Aymeric Rabeau, les religieux de la Vernusse demeureront en possession d'un arpent et demi de près que leur avait donné Etienne Pasquier, de cinq autres quartiers qu'ils avaient reçus de lui au moment de son entrée dans leur couvent, plus d'un autre demi-arpent que leur avait donné, pour sa vêture, Luce, mère dudit Rabeau.
1193: Confirmation, par Pierre de Graçay, des biens conférés à l'abbaye de Barzelle par Renaud le Bigre en 1158.
1002: Regnaud II, prince de Graçay, fonde l'église Notre-Dame de Graçay et en 1007 signe une charte où comparait son fils, déjà majeur, et ses trois filles.
1204: Acte de Guillaume, archevêque de Bourges, contenant l'accord entre Etienne de Graçay et le chapitre sur les coutumes de Maray.
1229: Vente à l'abbaye de Barzelle, par Hugues Bertons, d'une rente de 3 setiers de froment et de 3 setiers de seigle, mesure de Graçay, à prendre sur la paroisse de Sembleçay. Et parce que le dit Hugues avait assigné sur ces terrages le douaire de Jeanne, son épouse, il lui donne en échange le droit qu'il avait sur les eaux du Fouzon. Airaud de Palluau, comme seigneur suzerain, confirme cet arrangement.
1246: Affranchissement des habitants de Graçay par Pierre II de Graçay, sous réserve notamment du droit de boutage (sorte de taxe sur la vente de vin au détail).
1247: Transaction entre le seigneur de Graçay et le chapitre pour certains héritages échus en mainmorte, cédés par lui au chapitre.
...Nous avons encore à déplorer en ce genre la démolition de la tour de Graçay, opérée l'année dernière (soit 1852 où 1853), malgrè toutes les réclamations des gens de goût. Graçay est bâti sur une éminence autrefois couronnée par une tour, reste de son ancien château et dont l'aspect rappelait assez bien de la tour Isoudun.
Extrait de "Mémoires de la société historique, littéraire et scientifique du Cher." Edition 1868-1945.
..."Au mois de mars 1522 précisément on apprend avec terreur que les mauvais garçons, aventuriers et gens de pied occupent en grand nombre Massay, Reuilly, Luty, Graçay et autres lieux sous la charge du sr de Nauvelon, désolant les campagnes par leurs pilleries et insolences et, en crainte qu(ild n'entrassent en ville, on rompt les ponts de bois du bras de Cher par l'avis des habitants qui chargent Jean de Pietenuz de faire traverser la rivière dans ses chalands à ceux qui veulent la passer et repasser pour aller et revenir en ville... Le 12 mai1523, le sergent Regnault Masson court aux moulins de Bathencourt, de Turquois et de Challuau pour faire effondrer et mettre au fond de la rivière du Cher leurs bateaux afin que les aventuriers qui sont à Graçay, Massay et lieux circonvoisins, qui se vantaient entrer dedans la ville, ne pussent trouver bateaux pour ce faire...En même temps, on fait le guet sur les murailles jour et nuit afin d'obvier à ce que les aventuriers qui étaient à Graçay n'entrassent par nuit en la ville qu'ils s'étaient vantés de piller, et pour la tuicion et garde d'icelle, les sergents Regnault, Masson et Jean Agard vont adjourner les archers ordinaires pour el service du roide eux trouver ensemble afin de satisfaire au contenu de la commission et ils ordonnent au roi des archers et des arbaletriers de lever et faire lever ses gens en bon ordre..."
Graçay, terre et baronnie ancienne, entourée de murs et célèbre pour ses bons draps.
...Le 23 octobre 1726, parut un phénomène que plusieurs personnes virent. Une heure environ après minuit, une lumière extraordinaire qu'on vit à peu près à l'endroit où est le soleil quand il est à son midy au mois de Juillet, une grande étendue dans l'air qui lui parut entr'ouverte, et au milieu la figure d'un soleil à peu près grand, lumineux et tel qu'il paroit quand il se lève dans les plus beaux jours de l'été. ( une aurore Boréalle peut-être, si bas!!.)
Personnages:
Alphonse Chigot, né à Graçay, élève de M.Potier; à Valenciennes, rue Delsaux, 18: Peintre ayant beaucoup voyagé.
Pierre Dupont: procureur fiscal de la baronnie de Graçay, décédé en 1581.
Galland de Longudine: Touraine. L'unique représentant de ce nom réside dans ses terres, à Graçay, dans l'Indre (?). D'or au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
Jacques Bailly, né à Graçay vers 1629, mort à Paris le 2 septembre 1679. Peintre de renom, reçu à l'académie royale de peinture le 30 juin 1663. Il était l'arrrière grand père du fameux maire de Paris, mort si courageusement en 1793.