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» Le folio 14 établit que le prieuré de Saint-Martin de Graçay, membre dépendant de l'abbaye, fut doté en 1239, par Henri Giroire, chevalier, de plusieurs setiers de blé;
» Le folio 129, que Guillaume Potin abandonna, en 1261, à l'abbaye une dîme près de Vatan pour huit setiers froment ;
» Le folio 155, que Vital Furland et Jeanne, sa femme, fondèrent au XIIIe siècle un hôtel-dieu dans la ville ;
» Le folio 280, que Charles VI donna des lettres de sauvegarde à l'abbaye qu'il avait prise sous sa protection. »
Béchereau ajoute : « Suivant un titre original qui est dans les archives de l'abbaye de Massay, cette abbaye a été bâtie par Charlemagne et il est dit dans ce titre qu'ayant été détruite par certains peuples appelés..... elle fut rétablie par le comte Egon, duc d'Aquitaine. »
La chronique de Massay en attribue la fondation à ce comte, mais elle n'y fait entrer les moines qu'en 814 (DCCCXIV adventus monachorum in Masciaco) ; à cette époque, saint Benoist d'Aniane faisait les plus grands efforts pour réformer les couvents de la Gaule. Louis le Débonnaire, alors roi d'Aquitaine, l'encourageait dans cette grande oeuvre de tout son pouvoir ; il lui avait confié un grand nombre de monastères et lui avait donné, entre autres, ce qui restait du couvent de Massay ; les murs de l'abbaye furent relevés, quarante moines de l'ordre réformé y furent placés, un abbé fut mis à leur tête et le roi accorda des secours de toute espèce, des livres, des habits précieux.
...Petites mottes réduites aux plus simple proportions et répondant plus encore, par leur forme et leur dimension, au Hag Normand: A Massay, La motte d"Hyors, peut-être la motte de Massay, relevant de l'abbaye.
Massay, situé dans le pays aquitain, formait l'un des postes avancés d'Eudes de Déols sur le Haut-Berry ; le château de cette petite ville avait été détruit en 999 ; Eudes se mit à le reconstruire en 1026 malgré l'opposition du roi Robert. Ce prince avait compris sans doute qu'une place, fortifiée sur les limites extrêmes de ses frontières pouvait présenter de sérieux dangers tant pour ses vassaux que pour les moines de l'abbaye royale de Massay placés tout naturellement sous sa protection ; il vint en personne assiéger le seigneur de Déols dans sa nouvelle forteresse ; mais il fut obligé de s'éloigner sans avoir pu la prendre. Il est probable qu'Arnoul, menacé plus que tout autre par un voisinage aussi redoutable, avait pris une part active à la campagne entreprise par le roi Robert et fut l'une des premières victimes de l'échec infligé à son suzerain.
Hervé Ier succéda à son père en 1144 et, par son mariage avec Aénor de la Ferté-Imbaud, réunit cette terre à son important domaine de Vierzon, Ménetou et Lury.
La Thaumassière dit qu'il prit l'abbaye de Saint-Martin de Massay sous sa protection; ce n'est pas précisément exact, il confirma seulement la protection que déjà les seigneurs de Vierzon lui avaient accordée. Voici dans quelles circonstances :
En 1152, Seguin, fils de Constant des Moulins, ayant fait abandon à Dieu et aux moines attachés dans cette abbaye au service divin de toutes ses prétentions sur le moulin de Charasse, près Lury, se rendit, accompagné du camérier Gauthier auprès d'Hervé, seigneur de Vierzon, comme protecteur de l'abbaye, afin de lui faire ratifier cet abandon. Hervé y consentit et reçut de chacun d'eux 20 sols ; il promit alors d'être en tout temps le protecteur de l'église de Massay et confirma le titre de concession de Seguin par l'apposition de son sceau.
Ce sceau, d'après le Monasticon Benedictinum, portait un écu écartelé. Ce n'est pas la première fois, dit M. de Toulgoët à l'occasion d'une empreinte semblable appendue à un acte de 1147, que l'on voit apparaître ce noble écusson; dom Estiennot, en effet, rapporte qu'il l'a remarqué au bas d'une charte de Geoffroy de Vierzon, fils d'Humbaud le Tortu, donnée à Mennetou l'an 1030. Des alliances princières, de lointaines expéditions aux pays d'outre-mer allaient bientôt
lui donner tout son lustre...
...Hervé II donne le droit d'usage dans le Bois-d'Yèvre à l'abbé et aux religieux de Massay (1213). (La Thaumassière, IV, 72)
...Ce fut en 1252 que le vieil ami de Guillaume II, saint Philippe le Berruyer, fonda, peut-être en vertu d'une des dispositions du testament de notre malheureux croisé, l'hôpital des pauvres de Massay; cependant le cartulaire de Massay attribue la fondation de l'Hôtel-dieu à Vital-Furland et à Jeanne sa femme.
Extrait de "Mémoires de la société archéologique de l'Orléanais".
1906: 1159, sentence arbitrale réglant un désaccord entre le chapitre de sainte-Croix et "Girvius" de Massay au sujet du bois de Sainlangueur.
Extrait de "Rapports et délibérations."
1939: Le téléphone automatique rural sera mis incessamment en service à Massay.
un livre trés intéressant et dont, peut-être je ferais un résumé plus tard. en voici les coordonnées: Massay