Histoire

Extrait de "Bibliothèque de l'école de Chartes." Edition 1839.

....L"établissement de Dévre nous est présenté dans l'acte du roi Charles comme un petit monastère de l'église de Bourges, auquel l'archevêque Raoul avait donné des biens de ce qu'on appellera plus tard la mense épiscopale, quasdam res...episcoppii, à savoir deux villae, les Granges (Granicas) et Vailly, ou plutôt Veuilly (Vidiliacum), la forêt de Thénioux (Silva de villa Tanologio cujus vocabulum est mala villa), deux manses à Mons, un manse à la villa de Brinay (de villa Brienniaco prope Marologio), quinze manses de la villa de Mery (de villa Mariaco) avec l'église du lieu...

Extrait de "Archives de la famille de Bonnault".Edition 1882. Contributeur: Léon, vicomte de Bonnault.

...Cinquième degré. Jehan de Bonnault, troisième du nom, écuyer, seigneur de Mery-sur-Cher, valet de chambre ordinaire des rois Charles VIII, Louis XII et François Ier, épousa en 1515 (sous réserve), Catherine de Reuilly, fille de Jehan de Reuilly et de damoiselle Guimon Couvreur. Jehan obtint le vidimus délivré par le bailli de Blois, relatant la nomination par Louis XI de son père comme gouverneur de Vierzon...

 après tout pour les fondus d'histoire je met le livre en entier: Mery sur Cher      Bonne lecture.

Extrait de "Rapport présenté au président de la république, concernant la réparation des dommages résultant des mesures de défenes prises par l'autorité militaire française, en 1870-1871."  Edition 1879.

...A Mery sur Cher et Dun le Roi, l'autorité militaire a fait creuser des tranchées et construire des épaulements.

Extrait de "Mémoires de la société historique, littéraire et scientifique du Cher." Edition 1868-1945.

1899: Formation du département du Cher.... De cette élection ne dépendaient pas seulement, comme on l'a vu, les paroisses de Theillay et d'Orçay, mais encore celle de Mery sur Cher, et cette localité qui touchait à Vierzon était seulement comprise dans le ressort de son baillage. Aussi, dans l'article 22 du cahier des doléances, plaintes et remontrances du tiers-état de la ville de Vierzon en Berry, etait-il dit: " La ville de Vierzon, en faveur de sa population, de son commerce et de sa situaionqui la rend susceptible d'un accroissement considérable, demande que son baillage, composé seulement d'une partie de sa paroisse et de celle de Méry en entier, s'étende au moins à quatre lieues (de 3.2 à 4.6 km. la lieue a comme origine la distance que peut parcourir un homme à pied ou un cheval en une heure)de circonférence." Le cahier des pétitions et remontrances du tiers-état du baillage du Berry porte également: que le village de Méry demande a être réuni à la généralité de Bourges. Il était impossible de ne pas tenir compte d'une réclamation si fondée. Méry sur Cher fut réuni tout d'abord à Vierzon, puis à la suite d'arrangements avec le département du Bas-Berry, les députés de Bourges obtinrent sur la rive gauche du Cher, la Chapelle Montmartin, Saint Julien sur Cher, Maray et Doulçay, qu'ils cédèrent au département de Blois en échange de la paroisse de Thénioux. Cela donner la possibilité d'ouvrir, par la rive droite du Cher, un route de Vierzon à Tours. Malgrè l'amélioration que la réunion de Méry et de Thénioux apportait à leur situation, les habitants de Vierzon n'étaient pas satisfaits. Le district de Vierzon demanda au département d'obliger le district de Bourges  à céder à celui d'Issoudun ce qu'il possédait au sud du Cher. Issoudun, en échange de cette augmentation de territoire, aurait abandonné à Romorantin le canton de Chabris, et, à son tour, Romorantin aurait laissé à Vierzon le canton de Salbris, Doulçay, Maray, Saint Loup et Saint Julien. De plus, Issoudun aurait rétrocédé à Vierzon Saint Pierre de Jars, Anjoin, Meunay, Saint Christophe en Barzelle, Saint Cécile, Luçay, Sembleçay, Paperçay, Poulaines, Bagneux, Orville et Dun le poilier. C'était une opération bien compliquée, qui supposait de al part des districts de Bourges et d'Issoudun une xtrème générosité et qui n'avait aucune chance de réussir: Vierzon dut se contenter de Méry et de Thénioux.

Lors de la création de la voie ferrée Vierzon Tours, découverte de monnaies d'or et d'argent à l'extrémité d'un étang dépendant d'une propriété monastique  appelée "la Forêt"

Personnages:

   Louis René de Menou, seigneur de Champlivault, fut capitaine dans le régiment de Catinat; il rendit hommage, en 1717, pour le fief de la Collinière, sis en la paroise de Méry sur Cher.(archive du royaume) 

   Bailly Hippolyte, né le 14 août 1835, Mery sur Cher, 80ème de ligne. Fracture du péroné droit, tiers inférieur, plaie contuse à la partie antérieure moyenne de la cuisse droite, 2 coups de feu, Gravelotte, ligature de l'artère fémorale.

   GODEBSKI (Cyprien), né à Méry-sur-Cher (Cher), le 30 octobre 1835. Il est issu d'une famille de littérateurs polonais. Son grand-père, poète distingué, porta les armes sous le premier Empire, et fut tué, en 1809, à la bataille de Raszyn. Son père, Xavier Godebski, d'abord élève au corps des cadets de Kalisz, puis attaché à l'administration des finances, se réfugia en France à la suite du soulèvement national, en 1832, devint professeur à l'Ecole polonaise de Paris-Balignolles, et publia beaucoup d'ouvrages estimés. M. Cyprien Godebski, brillant élève de M. Jouffroy (de l'Institut), a prouvé, par les succès qui ont accueilli ses oeuvres, qu'en se consacrant à la statuaire il n'avait fait que suivre une véritable et sérieuse vocation. En 1857, il a débuté au Salon de Paris par Je buste en marbre de l'amiral baron de Lassus. De 1858 à 1861, il a exécuté le groupe en plâtre de la Pologne, pour la Galicie autrichienne, exposé en 1864. Puis il a fait toute la décoration de l'Hôtel des Invalides de Lemberg. On lui doit aussi les statues en marbre des maréchaux Landon-Lassy, pour l'arsenal de Vienne; la statue en marbre de son beau-père, le célèbre violoncelliste Fr. Servais, érigée sur la place de l'Hôtel-de-Ville de Hal, près de Bruxelles; le monument du compositeur polonais Moniuszko, pour la cathédrale de Varsovie; le buste de S. E. le comte Vladimir Adlerberg, ministre de la Cour, pour S. M. l'empereur de Russie; le monument commémoratif de la Guerre de Crimée, pour la ville de Sébastopol ; le monument funèbre de Théophile Gautier, actuellement en état d'exécution
au cimetière Montmartre ; et beaucoup de bustes, portraits, etc. Parmi les oeuvres exposées par M. Godebski au. Salon de Paris, on distingue encore : Le réveil, statue en marbre ; le buste en marbre de Rossini (1866); — L'enfant au chevreau, groupe en marbre (1867) ; — le buste en marbre de Mme Sophie Godebski; le médaillon en marbre de M. G. Maillard (1868) ; — La délivrance, statue en marbre (1872). M. Godebski est membre de l'Académie de Saint-
Pélersbourg, et chevalier de l'ordre de Léopold de Belgique.

    Chavanes, propriétaire, à la Bruère, commune de Méry.

   M. Maigreau, curé de Méry, natif de Vierzon (au environ de 1700)