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Evénements Météorologiques de 1000 à aujourd'hui.
1001, 1005, 1020, 1042, 1164: Grandes famines
1003: Débordement de la Loire.
1042-1043: il gela du 01/12/1042 jusqu'au 01/03/1943 en Normandie
1047: grandes neiges
1049: L'hiver a été rigoureux.
1067: Cet hiver a été très froid, Il gela pendant six semaines consécutives.
1069: Grandes glaces.
1073-1074: Fortes gelées du début de novembre jusqu'au 15 avril, accompagnées d'un vent de Nord violent et desséchant. "Les moulins ne pouvant fonctionner par suite de la prise des fleuves et rivières, l'armée d'Henry IV, empereur d'Allemagne, souffrit cruellement du manque de farine et, par suite de pain." Hiver froid en France et Belgique. du 1/11/1073 au 15/04/1074, de fortes gelées accompagnées d’un vent de Nord violent et desséchant. " Les moulins ne pouvant fonctionner par suite de la prise des fleuves et rivières"
1076-1077: Un des hivers les plus rude du XIème siècle, d'après les témoignages des contemporains. De très fortes gelées se produisirent du 1er novembre au 15 avril, et le Rhin, ainsi que le lac de Constance furent pris par les glaces de la St Martin jusqu'à la fin mars. "cette année fut si étrangement froide que la plupart des arbres, vignes et fruitiers moururent, que les semences en furent intéressées et que la terre devint stérile pour les quelques années suivantes."
1086: inondations
1097: inondations et stérilité.
1114-1115: Hiver terrible en Bretagne de même qu'en Angleterre. "La mer gela dans la Manche à quelque distance des côtes, et les pierres les plus grosses se fendirent avec éclat."
1118, 1122, 1156, 1158: Tremblements de terre (surtout en 1156).
1124-1125: Froids extraordinaires avec chutes de neige abondantes en France, Allemagne et Italie. "Dans les rivières, la glace était si épaisse et si solide qu'elle supportait les voitures chargées ; les chevaux circulaient sur le Rhin comme sur la terre ferme. Ces intempéries se prolongèrent tellement que les arbres ne prirent leurs feuilles qu'en mai."
1137: Grande sécheresse.
1143: Grand vent le 19 janvier.
1149-1150: Hiver très rigoureux dans le Nord de la France, où, sur les côtes, les eaux de la mer étaient gelées jusqu'à trois milles du rivage. Dura du début de décembre jusqu'à la fin de février.
1188; forte sécheresse au siège de Levroux par Philippe Auguste. sources taries , puis l'eau sortit de ces dernières sans qu'il ait plu. ce qui permit au roi de France de prendre Levroux.
Mars 1196: forte inondation. Les ponts de la Seine se rompent.
1204-1205: En Bretagne et dans le Nord-ouest de la France, "grand hiver de la mi-janvier à la mi-mars."
1218-1219: Dans le centre de la France, l'hiver fut si rude et si long que par trois fois la Loire, la Seine et la Vienne se trouvèrent suffisamment gelées pour qu'elles puissent être traversées sur la glace."
1224-1225: Hiver rigoureux depuis la St Denis (9 octobre) jusqu'à la St Marc (25 avril), avec fortes tempêtes ayant abattu, en Normandie, plusieurs clochers d'églises.
1233-1234: Hiver très rigoureux dans l'extrême Est de la France et en Italie. Le Rhône et le lac de Zurich furent congelés. Des voitures chargées purent arriver de la terre ferme jusqu'à Venise en passant sur la glace.
1235-1236: Toutes les rivières furent prises par la glace, dont la débâcle entraîna la chute des ponts de Saumur et de Tours.
1252: les oeufs pouvaient cuire dans le sable.
1275-1276: Hiver très froid mais de courte durée, avec chutes de neige abondantes dans l'Est. A Parme, le sol resta couvert de neige de décembre 1275 à avril 1276.
1291-1292: En Alsace, le mois de février 1292 fut remarquablement froid. Le Rhin gela à Brisach, où les chevaux et voitures pouvaient le traverser sur la glace.
1302-1303: en décembre 1302, froids exceptionnels dans l'Est et le sud-est du pays, surtout vifs du 26 décembre au 6 janvier. Le Doubs, le Rhin et le Rhône furent gelés."En leurs lits, on trouvait mort les gens par angoisse de froid."
1303: le Rhin, le Danube, la Loire, la Seine étaient à sec.
1305-1306: Froids très vifs du 15 décembre au 25 janvier, et du 15 février à la fin de mars. Tous les grands fleuves furent pris par les glaces.
1315-1316: L'hiver se montra si rigoureux en France, en Allemagne et en Angleterre, depuis le début de décembre 1315 jusqu'à Pâques 1316, qu'il provoqua une famine générale. "On était obligé, lit-on dans l'Histoire d'Angleterre de Rapin de Thoyras, de cacher les enfants avec un soin extrême, si on ne voulait les exposer à être dérobés pour servir d'aliments aux larrons."
1322-1323: La partie occidentale de la mer Baltique fut couverte de glaces du début de février au 15 mars. En février, il tomba beaucoup de neige en France. Certains auteurs prétendent que la mer Adriatique fut également gelée.
1324-1325: Hiver très rigoureux dans le Nord de la France. La Seine gela deux fois, et au cours de la débâcle, les ponts de bois de Paris furent emportés.
1326: La Seine charrie: "par le grand Yver qui 9 semaines avoit duré."
1357-1358: Les contemporains affirment qu'il tomba au cours de cet hiver des quantités prodigieuses de neige comme on n'en avait encore jamais vues, surtout en Italie, en Belgique et en Angleterre.
1363-1364: Dans le centre et le midi de la France, l'hiver fut très long et ne se termina qu'à la fin de mars : à Paris, on compta 14 semaines consécutives de fortes gelées durant lesquelles le sol resta couvert de neige. Le lac de Zurich, le Rhône et le Rhin furent gelés jusqu'à une grande profondeur. La Loire étant gelée "la ville de Tours employa 38 hommes pour rompre les glaces de la Loire afin d'empêcher les assiégeants de passer."
1393: canicule, les oiseaux tombaient morts de tout côté.
1426: peste.
1481: forte crue du Cher et de l'Yèvre qui cause la destruction de quelques ponts.
1480: Commencement d'un grand hiver pendant lequel il y eut deux à trois pieds de neige sur la terre. des voitures chargées traversent la Seine sur la glace.
le 23 mai 1481: il commença à tomber une pluie qui dura trois jours sans discontinuer. Elle eut aussitôt pour résultat une inondation énorme. Jamais, de mémoire d'homme, il ne s'en était vu de pareille. L'eau qui entrait dans la ville de Bourges par la porte d'Auron avec violence, renversa de fond en comble le pont de pierre, quoique fort et massif;....
1490: Un long et rude hiver a sévi depuis la fête de la Toussaint jusqu'à Pâques; la glace a couvert le pavé de Bourges pendant trois mois sans que l'air puisse se réchauffer. Les 2, 3, et 4 mai, la gelée fut si forte qu'il n'est rien resté dans les vignes de Bourges....
1496: Il y eut une telle quantité de vin que celui-ci coûta à peine ce qu'on avait dépensé pour le recueillir et le mettre en pièces.
Cette même année, depuis la Toussaint jusqu'à Pâques, la pluie tomba sans discontinuer, tellement qu'on ne vit jamais si grandes inondations, au grand dommage des chemins.
25 août 1497: La foudre tombe sur la Sainte Chapelle du palais de Bourges.
1500: peste à Bourges.
en 1504: grande sécheresse cette année là.
30 septembre 1515: peste à Montcontour
14 mai 1527: Grande inondation aux alentours de Bourges.
1530: Les vignes de Bourges sont ravagées par des insectes nommés alors des hurbecs.
19 mai 1535: Violent orage, en Berry, qui grêla les blés et les vignes.
17 mai 1540: Le grand vent rasa le clocher de Saint-Médard, à Bourges.
29 juin 1547: Grand orage, la foudre tombe sur le clocher de Saint-Pierre-le-Guillard.
29 septembre 1551: Il tombe beaucoup de neige en Berry.
1553: "En ceste année, ung lundy, 5e jour de jung, entre 3 et 4 après midi, s'eslevaune grosse nuye, avec grand vent et tonnerre." La foudre tomba sur le château de "Mung-sur-Yeure", qui fut incendié complétement.
1554: "Il fut bien l'espace de sept moys ou plus sans pleuvoir."
1556: Année fertile et fort chaude. Pas de pluie du 5 avril au 4 juin.
1561: jour le plus froid de l'hiver. "Les crestes des coqs et poulles furent gelez et tombèrent de dessus leurs têtes."
1564: La Seine est prise, le vin gèle dans les celliers.
1577: apparition d'une comète.
1578: pluie après une sécheresse de sept mois.
1580: sécheresse et gelées blanches qui brûlent les feuilles des arbres. le soleil se montre de 10 heures à 2 heures
fin de l'hiver 1579: la seine déborda à Melun, en février, passant par dessus le pont du faubourg Saint Liesne.
1596: peste jusqu'en 1603.
1598: le plus beau temps qu'on ait vu depuis 50 ans.
1600-1601: hiver trés rigoureux en Belgique.
1602: tremblement de terre en Belgique et aux pays bas. la peste à Enghien.
1602-1604: peste à Lille, Douai, Orchies. en 1603, elle sévit aussi à Bruxelles et Gand.
1603-1605: la peste sévit durant 3 ans à Anvers.
1604-1605: épidémie de peste à Saint Omer et dans le Luxembourg.
1606: chasse aux sorcières, nombreuses exécutions: un enfant sur deux est mis à mort. en Mars, ouragan prés de Liége.
1607-1608: hiver trés rigoureux. " il faisait une si grande froidure que tout gelloit, mesme la laine des personnes.""grande quantité de peuple mort pieds et mains gelés."
1609: guerres, inondations importantes dans le Tournaisis.
1613: invasion de sauterelles en Belgique.
1615-1617: sécheresse, famine, épidémie de peste à Lessines, Ath, Mons et Liége.
1617 - 1618 La peste à Anvers, Enghien, Lille, Douai (7000 victimes).
1631: Peste terrible sur Blois dans le Loir et Cher
1635: peste jusqu'en 1637.
du 15 au 24 septembre 1640: Grandes eaux qu'elles ont inondé quasitout le païs ...
Du 21 au 31 août 1642: fortes grêles causant des dégâts dans 140 paroisses de la région. " La dicte grêle étoyt si grosse qu'elle a tué plusieurs personnes et grand nombre de bestiaux, ce qui a causé un grand déluge d'eau et peu de foings et de bleds." (Lelarge)
7 mai 1643: Les vignes gélent, en Berry, les 7 et 8 mai; ce qui causa une perte considérable.
4 février 1645: vent violent " qui a esté quasi universel", il était "sy violent et sy impétueux qu'il a esté abbatu des maisons, ruyné les ésglises, abbatu des clochers et piramides de la Saincte-Chapelle, ruyné des forêts toutes entières....
1646: 58 jours de chaleur exténuante.
1647-1648: l'Yonne déborde et fait des dégats au pont de Montereau.
dans la nuit du 5 au 6 juin 1678: grosse tempête dans le Blaisois qui renverse nombre d'habitations
1693-1694: En 1693 et 1694, deux années terribles,près de 1,7 million de Français trouventla mort. Autant que durant la PremièreGuerre mondiale, mais pour une population deux fois moindre. C'est la grandepurge des miséreux que la cherté du painjette sur les chemins pour y mendier etqui meurent au hasard de leur errance.
Les 25 ans qui vont de 1690 à la mort deLouis XIV constituent le versant sombre durègne du Roi-Soleil. Les guerres s'enchaînent :
celle dite «de la Succession d'Espagne» (1702-1714) vient juste après la déjà très meurtrièreguerre de la ligue d'Augsbourg (1689-1697).
1676-1677: la neige resta au sol cinq à six semaines.
1701 à 1713: guerre de succession d'Espagne:
1708: l'Artois et la Flandre sont le théâtre de combats autour de Lille et de La Bassée. Lille est assiégée, La
Bassée tombe au main de l'ennemi (une garnison hollandaise) Une partie des habitants de la région de La Bassée-
Béthune partent se réfugier à Béthune. (sept - oct 1708). La lecture du curé de Cambrin donne quelques informations pouvant donner quelques pistes !
Cambrin se trouve sur la route entre La Bassée et Béthune.
"L'an de grace 1708 dans le courant du mois de novembre est décédé en cette paroisse Mathieu Caron agé aux environ de 52 ans, marié à Marguerite Myon, il fut inhumé dans le cimetière de ce lieu par les paysans, moy étant réfugié dans la ville de Béthune, ne pouvant sortir à cause des courses journalières des Hollandois en ce quartier, nous lui avons fait ...."
" L'an de grace 1708 quelques jours après la mort du précédent est trépassé en cette paroisse Pasquier
Beugnier, réfugié chez Ferdiand Marischal, son beau fils, agé aux environ de 80 ans, son corps fut inhumé dans le cimetère de ce lieu par les paysans ayans encor osé sortir de Béthune, ou estos réfugié en raison des mauvais traitements que l'on recevoit tous les jours des troupes Hoolandoises et Angloises après la rebellion de la ville de Lille, ses funérailles luy furent fait dans la fuite."
"Le ving quatriemme jour d'aoust mil sept cens et dix, feste de la saint barthelemy aposthume, un convoy de chariots chargé de poudre passant par La Bassée pour être conduit au siège de Béthune, un de ces tonneau, ayant commencé à filer dessus les pavés du grand marché, le fer d'un pied de cheval fit feu dessus le pavé et fit sauter toute la poudre, et de plusieurs autres suivants, ce qui causat en même temps un fracas épouvantable dessus la place et emporta plus de cens personnes de la ville et plusieurs dont on ne sait pas le nom, quelques uns furent brûlés et d'autres sont morts depuis"
Cet accident relaté par le curé de Cambrin se déroula en fait au beau milieu du bourg de La Bassée. Il n'existe plus de registres avant 1737 à La Bassée, mais d'après plusieurs sources, cet accident aurait fait entre 150 et 250 victimes, pratiquement toutes civiles, dans la population de La Bassée.
Le curé de La Bassée, lors de mariages de jeune gens après 1737 (plus de registres avant cette date), parle encore de "jeune homme ou de jeune fille orphelins après le terrible accident de 1710"
il écrit encore :
"le 29 septembre 1710 s'est rendu aux Hollandois, après un siège de trois semaines, la ville de Saint-Venant"
" le huitième de novembre 1710 s'est rendu aux Hollandois et après un siège de deux mois la ville d'Aire elle fut vaillement défendue par Mgr de Gabriant"
...
1709: froid cuisant ;le duc d'Orléans se fait autoriser à couper dans la forêt de Montargis 2000 arpents de taillis "dépéris" par l'hiver1709. le froid augmente encore dans la nuit: les blés sont gelés en terre. Un homme de 35 ans meurt de froid dans la campagne.
L’'hiver 1709-1710: fut très rude ! Une vague de froid a balayé le Nord de la France, beaucoup de décès entre décembre 1708 et mars 1709.(épidémie de "suette" qui a emporté au moins 40.000 habitants de laprovinced'Artois) Suette. Fièvre éruptive, contagieuse, presque toujours épidémique, dans laquelle il se manifeste des sueurs très abondantes ; dite aussi sueur anglaise, parce qu'elle naquit en Angleterre dans le XVe siècle.
1716: inondation à Blois qui emporte le pont.
1718: les rivières se dessèchent, une seule pluie en 9 mois.
l'hiver 1740: fut également très rude dans la région. (général sur toute la France) d'où l'expression "vieux comme l'an 40" sur cet hiver 1740. "L'an 1740, il commenca a geler les premiers jours de janvier d'une maniere fore commune après cependant une gele de 12 jours assez apre dans le mois de novembre 1739. La susdite gele a toujours continué en augmentas jusqu'au huit dusdit janvier, mais le 9, 10, et 11, il fit une gele très forts avec un vent nord est très violent qui coupait les hommes en deux, il y a même eu plusieurs personnes qui smourrent en chemin. Ces trois jours, entre autre le postillon de lille à douay a été trouvé mort auprès de wattignies et je puis moy même témoignage puisque faisant le chemin d'arras, j'y ay manqué de perdre la vie. Les jours suivants n'ont plus esté si violents mais la gele a toujours continué jusqu'au 9 mars et sans faire une seule fois de la neige ce qui a fait mourire tous les scorions et presque tous les bleds avec une grande cherete des vivres tant pour les hommes que pour les bestes car le neuf may qui est le jour ou je marque ces choses on ne voyait non plus d'apparence de grain, ni d'herbe que l'on voyait huit jours après le degele cet an.[...]
Depuis le mois d'octobre 1739, jusqu'à présent, le vent est toujours au nord sans nous jamay donner une seule journée de doux temps ce qui cause que toute les plantes sont atrtardé, car les cerisiers et les pruniers ne seront point en fleur qui jusqu'au moins le 20 de may. Le termonette a descendu pendant le plus froid au vingt troisième degré, que l'on prétend n'avoir point gelé plus fort au mois de janvier 1709, mais je crois que cette présente gele n'a point encore cette force car alors les noyers ont ete en gele mais cette année point quoyque on ai perdu en provence tous les oliviers, orangers, datiers et toutes les plantes délicates et il est à remarquer que ce qui a fait tant de tort c'est qui n'a pas fait de neiges.[...] mais j'ajoute de plus que la saison a toujours été si froide que les pauvres hirondelles estant de retour ont presque toute mouru et on a désespéré d'en revoir encore. Les grains ont été très chers tous cette année et le seons encore selon toutes les apparences jusqu'aux nouveaux de l'année prochaine 1741.
[...]
> les bleds vallent encore aujourd'hui 9 7bre 1740 vingt florins la rasière, les orges pour ensemencer la terre ont été vendu à lille jusquà 8 patacons, 10 et 12 patacons, les pamelles 5 écus, 6 écus et plus, [...]
"en 1740, ce fut autre chose, depuis le 6 janvier jusqu'au 9 avril, une gelée continuelle, avec un peu de neige, sévit avec force. Les grains levés furent gelés on ne put semer que de la pamelle et de l'orge aussi la disette régna dans le pays, encore une fois on ne vécut que de pamelle et d'orge. beaucoup d'habitants furent réduits à mendier; les personnes aisées de Richebourg réservèrent leurs aumônes pour les pauvres de la paroisse. Les grains étaient si rares dans la région que les échevins de Béthune n'en laissèrent sortir de leur ville qu'avec des billets de curés que chaque particulier devait acheter sur le marché, et un autre billet de sortir signé des dits magistrats de Béthune."
Bref, l'an 40 a marqué les esprits ! par le curé de Courcelles-lès-Lens.
Le 23 octobre 1726: un phénomène étrange: peut-être une aurore boréale visible dans les environs de Graçay. le soleil aurait-il eu un sursaut d'energie.
1750 (janvier/février): arrivée d'une très importante épidémie de dysenterie. L'épicentre de cette épidémie semble être Richebourg / Neuve-Chapelle, mais elle touche en fait tous les villages environnant.
1757: le curé de Richebourg: "La région fut attaquée de fièvres putrides et vermiceuses dont certains attendirent tois ans pour guérir. Il y eu un manquement de grains dû aux gelées plus forte qu'en l'an 40. Les laboureurs ne voyant pas le besoin de ré ensemencer furent privés car ni les orges et ni les pamelles semées un peu plus tard ne purent produire faute de pluie. La misère de l'an quarante toute grande fut elle n'atteint rien en comparaison de celle de cette année."
1770: crue généralisée sur le territoire Français.
Janvier 1776: froid très rigoureux, les campagnes sont couvertes de neiges:"La sueur du bois qui brûloit dans le feu geloit au bout de la bûche sans tomber." Tout géle même dans les chambres habitées et où le feu ne cesse pas. La terre géle à 2 pieds de profondeur malgré 5 pouces de neige.
1788-1789: Dès le 13 juillet 1788 l'ile de France , la Picardie , la Thiérache et le Soissonnais avaient vu leur récolte ravagée par la grèle et l'on avait constaté que la moisson avait rendu moitié moins que les autres années et que le grain était de mauvaise qualité. Le froid commença dès le mois de septembre 1788 et atteignit un degré inoui. La rivière Oise gela si profondément que les poissons perrirent , les moulins stoppés, les arbres éclatés la semence périt dans la terre . c'est l'origine de la "révolte des blés" qui mit une partie de la France a feu et a sang et fut un des déclencheur de la Révolution. (peut-être du aux éruptions volcaniques d'Islande qui jettèrent en l'air des milliers de tonne de cendre)
1788 en Sologne: Orages fréquents devastants les récoltes. l'hivers 1788-1789 fut terribles, rivières gelées empêchant la mouture du ble..etc. il y avait 1500 pauvres sur 6000 à 7000 âmes à Romorantin.étangs gelés, poissons morts, mortalité des bestiaux élevée. ne serait-ce pas dû aux éruptions violentes qu'il y a eu en Islande. (cendres dans l'atmosphére).
Printemps 1789: deux crues du Cher ruinent les semis.
1815; eruption du Tambora en indonésie. provoque des disettes et maladies (choléra) les années suivantes . Le climat semble dereglé
1846: grande sécheresse, suivit d'un hivers trés froid. ceci provoque la disette de 1847.
1847: disette(pénurie de nourriture) à Romorantin
1856: terrible crue de tout les grands fleuves français
vers le 27 juin 1861: Violent orage avec des grêlons de 60 à 80 grammes et d'une durée d'environs 1 heure. Bris de s vitres de la gare de Vierzon, destruction des cultures....on a trouvé un grêlon de 30 cm de circonférence.
14 septembre 1866: tremblement de terre ressentit sur une grande partie de la France. l'épicentre serait situé à Azay le Ferron. sont intensité serait de 7...
25 septembre 1866: Orage terrible du côté de Mehun-sur-Yèvre...La Loire grossit à vue d'oeil
1866: épidémie de choléra dans le Nord. dans le Var, le choléra a frappé les années 1835, 1865 et 1885.
29 au 30 mars 1873: pluies torrentielles sur le sud du Loir-et-Cher: ponts emportés, lignes e chemin de fer dégradées.
1879-1880: hiver en Sologne très rigoureux "qui a tué des millions et des millions d'arbres, les pins maritimes, les pins de riga, les chênes, les bouleaux..."
27 août 1883: "l'apocalypse" avec le Krakatoa.
1891: hivers terrible : création de la soupe populaire
1899, du 10 au 28 déc.: le canal du Berry est gelé occasionnant 19 jours de chômage.