dans le pays des étangs..
Extrait des " Mémoires de l'académie des sciences de l'institut de France." Edition 1866.
...Cette contrée était couverte, il y a dix à douze siècles, de forêts entrcoupées de prairies, arrosées d'eaux courantes et vives, et il n'y existait alors ni étangs, ni terrains fangeux, elle était renommée par la fertilité de ses pâturages et la douceur de son climat; à la disparition des forêts succédèrent les étangs, qui ne tardèrent pas à envahir les terrains improductifs et sans valeur. Leur multiplication fut portée à un tel point que, en 1714, la seule de Bouchet-en-Brenne en comptait trois cent neuf. (Piganiol de la force)
La forêt de Brenne (silva Brenniae) qui s'étendait jadis sur sur deux provinces (le Berry et la Touraine) a laissé des traces dans les surnoms de Bouchet-en-Brenne,...
Extrait de " Guide national et catholique du voyageur en France...Edition 1900-1901.
A8 km de Rosnay (Indre) Ruines du beau château du Bouchet en Brennes, des XIVe et XVIe siècle, avec tourelles et vue magnifique. Chapelle pélerinage de N-D du Bouchet, de la Bonne-Dame, ou de N.-D de la mer Rouge, dans l'île ou grand étang de la mer Rouge, construite primitivement pour la statue de la sainte vierge trouvée dans le creux d'un chêne de l'île ou grand étang de la mer rouge, qui baignait le pied de son château, par Aimery Senebaud, seigneur du Bouchet en Brenne, prisonnier dans la croisade de saint Louis sur la mer rouge. Au XVIe siècle, les protestants détruisirent la chapelle et la statue: L'allemand Wolfgang, un des principaux auteurs de ce sacrilège, périt misérablement dans une orgie le 10 juin 1569. Gaspard de Rochechouard releva la chapelle, qu'on acheva vers 1601, et avec le chêne miraculeux on sculpta deux statues de la sainte vierge, une pour les feuillants du faubourg St Michel de Paris, une pour la chapelle: cette dernière, sauvée sous la révolution, est dans la sacristie de Rosnay. en 1795, la chapelle et l'étangf devinrent la propriété de Simon, qui les céda à Maillet; mais on démolit la chapelle, lors des travaux entrepris pour paver les chaussées de l'étang. En 1828, Maillet vendit sa propriété à Fombelle, et une chapelle neuve, construite ensuite, a été inaugurée le 15 août 1854, grâce au zèle du curé Mermet: la fabrique en est devenue propriétaire, Fombelle lui ayant cédé ses droits.
Extrait de " Revue du Centre." du 15 mars 1888.
...Pendant l'administration de Martin de Barcos ( St Cyran et Méobec), cet abbé eut maille à partir avec messire Louis de Rochechouart, seigneur du Bouchet-en-Brenne, relativement à deux messes par semaine que les religieux de St Cyran étaient tenus à dire dans la chapelle du Bouchet. Sur le refus sans doute de Martin de Barcos de reconnaître cette espéce de redevance dont les titres avaient disparu en 1588, une enquête à ce sujet fut demandée et obtenue pae Louis de Rochechouart, chevalier, seigneur, comte de Maure et du Bouchet-en-Brenne. Ce fut Jean Bonnet, conseillet du roi, commissaire enquêteur au baillage et siège présidial de Châtillon-sur-Indre, qui fit cette enquête. Elle était relative, ainsi que nous l'avons dit, à deux messes par semaine, que ledit seigneur du Bouchet prétendait devoir être dites les mardi et vendredi dans la chapelle du château du Bouchet, par les soins de l'abbaye de St-Cyran. Il ressort de la déclaration des témoins;1° que lesdites messes se disaient depuis 300 ans dans la chapelle du Château, appelée la chapelle de St-Front, en laquelle il y a de grandes dévotions de toutes parts; que le château du Bouchet fut pris et pillé en 1588 par le nommé Beauvoisin pendant la Ligue, lequel en avait disait-on emporté tous les papiers, et qui fut décapité pour ce crime et autres, à la poursuite du seigneur de Rochechouart. ... (1653)
Extrait de " Bulletin de la société académique du centre..." Janvier 1902.
Chapelle de Notre-Dame du Bouchet ou de la mer Rouge. Sancta Maria de Mari rubro ou de Mari rufo. Cette chapelle et le nombreux concours d'étrangers qui s'y rendaient chaque année avaient fait ranger ce lieu de pélerinage parmi les plus importants et les plus connus de France. Le docteur André Duval, professeur distingués de théologie à la sorbonne, parle avec les plus grands éloges du pélerinage de la Mer-Rouge, dans ses suppléments à la vie des saints de Ribadeneira, 1610. Adrien Baillet cite, pour toute la France, vingt-deux pélerinages en l'honneur de la Sainte-Vierge, célèbres entre tous les autres et parmi eux, en Berry, Notre Dame du Bouchet ou de la Mer-Rouge; 1670.
Le calendrier historique, précieux et rare ouvrage, publié sans nom d'auteur dans les premières années du règne de Louis XIV, donne la légende du pélerinage d'après les archives du château du Bouchet, au 24 juillet . Il ne cite ensuite que deux autres pélerinages dans le Berry, savoir: Notre Dame du Bourg-Dieu, célèbre par le miracle du 30 mai 1187 et Notre Dame du Fourchaud, à Bourges.
La chapelle située sur le côté gauche du choeur et qui n'y avait de communication que par la porte et par un guichet qui permettait de voir facilement l'autel et ses alentours, doit son origine à un événement très tragique. Léon Tavaut, seigneur de Mortemart, de Lussac, de Venières et du Bouchet-en-Brenne, avait une fille, Renée Tavaut, épouse de François de Mortemart, seigneur de Tonney-Charente, en 1508. On raconte qu'ensevelie vivante à la suite de pamoison et d'un sommeil léthargique, elle fut réveillée dans son caveau par un de ses domestique tenté par la cupidité. Ce misérable ouvrit son cercueil pendant la nuit et essaya d'arracher un riche diamant qu'on avait laissé au doigt de la prétendue morte. Elle se leva rapidement de sa couche funébre, sortit du caveau et se rendit avec son linceul au milieu des siens qui pleuraient sa mort. C'est pourquoi la chapelle fut construite en actions de grâce de cette réssurection inattendue...
la suite: bouchet-en-brenne.pdf
Personnages: Messire Geoffroy Fauveau, ecuyer, sieur de Bouchet en Brenne...
Blaise de Mauvise, chevalier, sgr de Mauvières, de Puirajoux, près le Blanc, en Berri, capitaine du château de Bouchet en Brenne (1491), mariè en premières noces à Georgette Mesnard, et en secondes à N. de Betz, d'une famille de Touraine...
Georges IV de Preuilly fut chevalier-banneret de Touraine (avant 1214), et gouverneur du château du Bouchet en Brenne. c'est le roi Louis VIII, en 1223, qui lui confia cette tâche. Il délivra un grand nombres de chartes au profit des abbayes de la Merci-Dieu, de Preuilly et des chartreux de St-Jean du Liget. En 1222, il sanctionna par l'acte un don que Jean sdu Pont, seigneur du Barroo, fief relevant de la Guerche, avait fait aux religieux de la Merci-Dieu.
Marguerite de Beauvilliers, marièe le 28 décembre 1517, avec René Taveau, Baron de Mortemer, seigneur de Lussac et du Bouchet en Brenne...
François de Rochechouard Baron de Mortemer, chevalier de l'ordre du Roy, épousa en 1509, Renée Taveau, Dame de Lussac, de Verrières, et du Bouchet en Brenne,...
Etant à Paris au mois de mai 1222, Robert de Bomez garantit l'exécution de la promesse que Geoffroy de Palluau, seigneur de Montresor, tuteur des enfants de Guy Sennebaud, avait faite au roi, en cette qualité, de lui livrer la forteresse du Bouchet-en-Brenne. (catal. des actes de Phil.-Aug)
Le comte Geoffroy de la Véronne a frappé aussi à notre porte; elle lui a été de suite grande ouverte, la société ne pouvant laisser échapper l'occasion de s'annexer un chartiste travailleur, doblé d'un bon juriste, comme nous avons pu naguère encore nous en assurer par des oeuvres qu'il a offertes à notre bibliothèque. Possesseur du vieux et majestueux château du Bouchet-en-Brenne, près le Blanc, il a montré autant de goût à le bien restaurer que de soin à en dépouiller les importantes archives.
Huguette de Seris était veuve de Pierre d'Oradour, chevalier , seigneur du Bouchet-en-Brenne..., en 1384.
Jeanne de Maillé était Dame de Bouchet-en-Brenne par son mariage avec Sandebault d'Oradour. (1447 environs)..Echange entre Geoffroy Taveau et Jeanne, sa nièce, de l'usufruit de Château-Larcher contre la terre du Bouchet-en-Brenne.
Comte de la Véronne et comtesse née Marthe Durand d'Espagnac au château de Bouchet (1930)
Anecdotes.