allez , c'est parti pour de nombreuses lectures.
Extrait de " Généalogie de la maison Fournier...Par Xavier de Bellevue. Edition 1909.
La famille de Rabeau est une des plus anciennes du Berry sous les ressorts de Romorantin et de Vatan. Elle s'armait : " d'or au chef émanché d'azur de trois piéces" ; cimier: un léopard dragonné de sinople; supports : deux léopards dragonnés de même (sceau de 1146). Sa généalogie, qui a paru dans l'histoire du Berry, de M. de la Thaumanière..., remonte à Regnaud de Rabeau (Rabelli), vivant en 1046. Elle posséda dans le Berry les seigneuries de Chabris, de Beauregard, de Bouges, de Sembleçay, de la Sauzaye, de Dun-le-Poëlier, de la Haye-Rabeau, d'Aise, de Givry, etc...
Rabeau, seigneur de Bouges (Rabellus de Bolge), qui fit en 1207 une donation à l'abbaye de Glatigny, en la paroisse de Chabris, et Rabeau de Chabris (Rabellus de Carrobriis) fut témoin de cette donation.
Extrait de "Conférences sur les anciennes abbayes et les vieux châteaux du..." Par Victor-Alban Fauconneau-Dufresne. Edition 1876.
...Le château de Bouges a été bâti par le Blanc de Marnaval qui fut fermier des forges royales de Clavières et de la manufacture royale de draps de Châteauroux. Marnaval avait acheté, en 1757, la terre de Bouges avec tous ses accessoires, pour la somme de 275,000 livres, des sieur et dame Alleaume. Il fit raser le vieux château pour construire le château actuel, dont on trouve une figure dans les esquisses pittoresques. Les dépenses qu'il y fit contribuèrent pour une bonne partie à sa ruine. La terre de Bouges, mise en vente par ces créanciers, fut acquise, le 11 avril 1781 par M. le Marquis et Mme la Marquise de Roche-Dragon. Leurs enfants la vendirent, le 31 janvier 1818, au prince de Talleyrand, qui la revendit, le 21 novembre 1826 à M.Masson. Au décés de Mme Masson, elle fut attribuée à M. Masson fils. Le 25 juin 1853, M. Masson fils la vendit au général Mahmont-Benalad, et celui-ci, en 1857, à M. Dufour père. Elle appartient aujourd'hui à son second fils, M. Henri Dufour. (ce dernier créa un vignoble remarquable sur les terres de Bouges)
...Lorsque nous avons parlé du château de Bouges, nous avons omis d'ajouter un historique dont nous avons pris connaissance dans notre visite chez M. Henri Dufour.
Catherine de Médicis était fille de Laurent II de Médicis, duc d'Urbin; sa mère était Madeleine de la Tour d'Auvergne. Catherine, en outre d'autres biens, possédait du chef de sa mère la terre de Bouges. Par lettres-patentes, données à Fontainebleau, le 2 janvier 1567, elle donna, de l'autorité et permission du roi Henri II, son époux, par donation irrévocable, à messire Jean Baptiste Seghiso, son premier maître d'hôtel, la moitié de la châtellenie, terre et seigneurie de Bouges, Linières, Bretagne et la Champenoise, sans autre chose retenir et réserver, sinon la foi et hommage. Par contrat de mariage, fait et passé par devant Noël Richard, notaire royal et tabellion en la prévôté du roi au château de Saint Germain en Laye, le 2 mars 1548, le dit messire Jean Baptiste Seghizo, donna à Marc Antoine Seghizo, son neveu, et à demoiselle Catherine Maignant, son épouse, la moitié du dit don, qui est un quart de la châtellenie de Bouges, et ce, de l'accord du roi et des donateurs. Plus tard, Marc Antoine Sghizo, premier écuyer tranchant de la reine, devint propriètaire de la châtellenie entière.
Extrait de "Maison de Fadate." Edition 1868.
Jean Fadati, marié à Crémone, eut un fils nommé Baptiste, qui fut élevé en France. Avant de retourner en Italie, Où l'appeloient des intérêts de famille et où il mourut peu de temps après son arrivée, Jean Fadati avoit confié son fils unique aux soins de son cousin germain Marc Antoine, sieur de Bouges en Berry, premier maître d'hôtel de la reine Catherine de Médicis.
Marc Antoine, sieur de Bouges, étoit lui même né en Italie. C'est la reine Catherine de Médicis, à la suite de laquelle il étoit venu en France, qui lui avoit fait don de la terre de Bouges où il résidoit habituellement avec son cousin et neveu. Il y fut souvent visité par les gentilshommes Italiens venus en France en grand nombre sous ce règne, et c'est de la bouche même de ceux-ci que les habitants du Berry surent que cette famille étoit une des meilleures de Crémone et allièe à celle de Médicis. Le seigneur de Bouges mourut sans postérité. Baptiste de Fadate fut son héritier...
Extrait de "Nobilaire de l'Orléanais...Par C. de Vassal..Edition 1863.
Charles d'Anjou mourut en 1285, et Herbert d'Orléans dut alors revenir en France. Il avait épousé Agnés de Dun, dame de Bouges. Il mourut avant 1292, puisque dans un acte du 4 juin de cette année, on lit: Agnés, dame de Bouges, épouse de Gui de Rancon, pour l'anniversaire de défunt Herbert d'Orléans, chevalier, autrefois son mari. Dans des titres de 1295 et 1301, on retrouve la même mention.
Personnes: Jacques Bois de Bouges : volontaire nationaux pendant la révolution. Blessé à Peschiera et à Rome; atteint d'ophtalmie en Egypte; retraité, 1802.
De Prunelay, Messire de Bouges, de la maison de Prunelay ou Prunelé, veuve de Me V. de Tournebu, à cause de sa terre de Bouges: " de gueules, à six annelets d'or, 3,2 et 1."
