Histoire

Buzançais: Armoirie de la famille: D'or, au chef de Vair, à l'aigle de gueules, couronnée, becquée et membrée d'or, brochant sur le tout.

Armes de Buzançais     Blason de la ville

circuit touristique: circuithistorique.pdf circuithistorique.pdf

Durant la révolution la commune change de nom pour: La Fraternité sur Indre.

site officiel: Buzançais.

 Le saint patron de Buzançais : Honoré ...en voici l'histoire: saint-honore.pdf saint-honore.pdf

                                                                          une autre: st-honore-buzancais.pdf st-honore-buzancais.pdf

  Vers 860, Charles le Chauve donna une métairie de Buzançais à son leude Hémon. La place forte de Buzançais fut emportée par Louis VII en 1174, saccagée tour à tour par les routiers de Henry II, roi d'Angleterre et de Philippe-Auguste en 1187, puis brûlée par les Anglais pendant la guerre de cent ans..Du château-fort, qui était assez considérable, il ne reste que des ruines, des débris de l'enceinte du XVème siècle. Buzançais est situé sur un coteau et sur plusieurs îlots de l'Indre, qui communiquent entre eux par six ponts. (Bulletin de la société académique du Centre, 1897)

Extrait de "Histoire de Touraine depuis la conquête des Gaules par les Romains.." Par Jean Louis Chalmel.

...Le domaine dépendant de la tour, en deça de l'Amasse, avait été donné à Hémon (généalogie sous réserve), premier seigneur de Buzançais, par Charles le Chauve. Archambault de Buzançais, son petit-fils, y avait élevé une tour en bois que Sulpice de Buzançais, trésorier de Saint Martin, fit reconstruire en pierre. C'est ce qu'on appelait la Tour-Fondue.... 

Extrait de " Bulletin et mémoire de la société archéologique de Touraine." Edition 1900.

   ..Lorsque Foulques, en 987, succéda à son père Geoffroy Grisegonelle, les possessions des Angevins dans cette région étaient déjà considérables. On peut les diviser en deux groupes: l'un ayant pour centre Loches et l'autre, dans le bassin de la Vienne. Loches était entré dans l'apanage des comtes d'Anjou par la suite du mariage de Foulques le Roux avec Roscille, fille de Garnier; cette place fortifiée commandait la vallée de l'Indre, que défendaient encore Buzançais et Chatillon, acquis aux Angevins dès le temps d'Ingelger. Ces villes formaient, avec le château de Villantrois, le premier groupe qui enserrait, par le sud, le comté de Blois que, vers l'ouest, Amboise surveillait encore....

 ...Aussi un des premiers projets que dut mettre à exécution Foulques Nerra fut de relier, par une serie de postes, Buzançais et Villantrois avec Angers et Loudun..

   Vers 1552: Loches devint le siège d'une église; son maire n'était pas hostile à la religion réformée et les représentants de la bourgeoisie adhérèrent avec empressement aux idées nouvelles. Ils trouvèrent un chef dans la personne de Jehan Baret, lieutenant général du bailli de Touraine. Tour à tour, Chatillon, Preuilly, Buzançais, suivirent l'exemple de Loches, sans compter les bourgs de moindre importance: Azay, Chanceaux, Tauxigny, Cormery, etc...

Extrait de "Mémoires de la société archéologique de Touraine". Edition 1875.

    La même année(vers 1106), le pape Paschal II étant venu en France, Guillaume, abbé de Marmoutier, crut qu'il étoit de son devoir d'aller au-devant de sa sainteté; comme il revenoit en son monastère, il passa par la ville de Buzançais en Berry, où Robert, seigneur de cette ville, vint le trouver, et exempta son abbaye et tous ses officiers et domestiques de payer aucun droit sur ses terres, ce qu'il fit pour le salut de son âme, de son père, de sa mère et particulièrement d'Eudes son frère, qui étoit mort au voyage de Jérusalem...  

  ...Ann. 1106. Robert, seigneur de Buzançais, exempte des droits de tonlieu et de péage sur toute l'étendue de ses domaines, l'abbaye et les religieux de Marmoutier.

    Ann. 1202. Charte d'Hervé, comte de Nevers, seigneur d'Anzay. Dreux de Villentrois s'accorde avec les religieux de Villeloin, au sujet de la terre de Luccio, que les dits religieux avait longtemps possédée, sans aucune contestation, et dont le bon droit avait été reconnu par devant Hugues de Charenton, archidiacre de Buzançais.

   Ann. 1208. Charte de Geoffroy de Palluau, chevalier, seigneur de Montrésor, qui, du consentement de sa femme Mahot, de Bouchard, Gui, Jean et Pierre, leurs fils, Isabeau et Eglantine, leurs filles, donne à l'abbaye de Baugerais, pour le repos de son âme, un four à Châtillon, et le cens qu'il avait sur un clos à Buzançais, plus 20 sols de rente annuelle à percevoir sur son herbage de Luçay...

Extrait de "Mémoires de la société de statistique du département des Deux-Sèvres." Edition 1838-1891

7octobre 1521: Rejet de l'appel de Sylvain Yverneau et Jehan Poussard, condamnés à être mis au carcan, pendant trois heures, au poteau public de Buzançais, un jour de marché, ayant chacun un panier plein de pêches pendu au cou. la cour leur accorde un délai de deux mois pour payer l'amende de deux écus prononcée contre eux.

 La peine la plus douce de la session est certainement celle-ci... L'amende, dont fut frappé le receveur des domaines de Poitiers, mérite d'être mentionnée comme preuve de la très grande indulgence de la cour pour ce fonctionnaire, qui était accusé de laisser manquer de pain les prisonniers dela conciergerie.

 Extrait de "Le culte de Marie en Berry." Par Georges Bosc. Edition 1906.

 A Buzançais, on la nommait "Notre-Dame du Verger", nom de la paroisse sur laquelle elle se trouvait et qui était le siège d'une confrérie de prêtres, érigée en 1638, dans le but d'honorer son immaculée-conception...Elle n'existe plus; mais elle a été remplacée par une congrégation de vierges, dites religieuses de l'Immaculée-Conception.

 Extrait de " Les guêpes. Séries 6". Par Alphonse Karr. Edition 1867-1874.

  Sur les désordres de Buzançais: A Buzançais, la cherté du pain a provoqué de déplorables désordres. A la tête des perturbateurs se sont montrés quelques hommes d'un naturel sauvage et féroce, qui, poussés, non par la misére, mais par l'envie et la haine, se sont livrés aux excés de la plus révoltante barbarie. Ils ont pillé des maisons et détruit des moulins, puis massacré , avec les circonstances les plus épouvantables, un propriétaire appelé M. Chambert. Arrouy avoue à l'audience qu'il lui a donné deux coups de fourche, l'un dans le ventre, l'autre au visage, et que, à ce dernier coup, il n'a pu retirer sa fourche qu'en mettant le pied sur l'estomac de la victime; Velluet s'est vanté d'avoir fait avec sa cognée une croix sur la figure du malheureux Chambert. Des femmes se sont ruées sur le cadavre et l'ont frappé à coup de sabot. Michot s'est écrié qu'il irait le déterrer pour en manger . Quand on eut porté le corps à l'hospice, Griffon rôdait alentour, il avait promis d'en rapporter un morceau. Legeron père disait: " J'ai beau me laver les mains dans du vin blanc, j'ai toujours de son sang dans les ongles."  Pendant ce temps, M. Guesnier, maire de Buzançais, M. Gaulin, juge de paix, le conseil municipal et les chefs de la garde national, se tenaient chez eux, signaient tout ce que voulait l'émeute; les plus braves regardaient par les fenêtres, ce qui a permis à l'un de dire: " On frappait sur Chambert comme sur un boeuf." A un autre, de rapporter qu'il pensait que Chambert fuyant s'était couvert la tête d'un foulard rouge, tant elle était pleion,e de sang.  Le brigadier de gendarmerie, Gandelier, a fait ce que pouvait faire un homme seul contre une multitude en furie; mais la fille Madeleine Blanchet, servante de madame Chambert, n'a pas examiné ce qu'elle pouvait faire. Sa maîtresse était renversée dans la cour; l'émeute, furieuse, proférait contre elle des cris de mort. Madeleine Blanchet, seule, s'est précipitée contre les assaillants; puis se jetant sur sa maîtresse, elle l'a couverte de son corps en s'écriant: " Vous me tuerez avant de la toucher." Et devant tant de générosité et de courage, les assassins ont eu peur et se sont retirés. Noble et vertueuse fille, qui osera maintenant t'avoir pour servante, toi, qui t'es montrée si grande et si généreuse ! toi, qu'il faut désormais respecter et honorer avec orgueil ! La ville de Buzançais s'honorera elle-même en constituant une rente à Madeleine Blanchet.

  On disait: " Il n'y a qu'un seul homme à Buzançais, c'est Madeleine Blanchet".

 Madeleine Blanchet: madeleine-blanchet.pdf madeleine-blanchet.pdf

 un livre qui retrace ces émeutes de 1846:buzancais-oudoul.pdf buzancais-oudoul.pdf 

un autre: buzancais-guillot.pdf buzancais-guillot.pdf

Un doc sur la dîme: beauvilliers.pdf beauvilliers.pdf

Extrait de "Denis Dussoubs, Gaston, sa vie, sa mort, 1818/1851." Par Alfred Talandier. Edition 1880.

   ... Tout le monde se rappelle le triste hiver de 1847 et la famine qui fut le résultat de la mauvaise récolte précédente et de la hausse meurtrière des prix de transport du blé par la compagnie Paris-Lyon-Méditerranée. Les malheureux paysans de Buzançais se soulevèrent et dans cette échauffourée un homme fut tué. Le gouvernement qui ne pouvait pas ignorer las causes de la cherté artificielle des grains, aurait dû venir en aide à ces malheureux. Il les poursuivit et la sang de plusieurs d'entre eux fut versé sur l'échafaud, dernière raison de cette justice que la France a commencé depuis longtemps à avoir en horreur. Beaucoup d'autres furent condamnés à divers termes d'emprisonnement. Ils étaient à la maison centrale de Limoges en février 1848.      Aussitôt la révolution du 24 février accomplie, un cri s'éleva de toutes parts. Il faut délivrer les Buzançais. Tous les membres du comité directeur de Limoges abondèrent dans ce sens généreux de mettre les Buzançais en liberté. Mais, pour ne pas avoir seulement l'air de faire séparatisme avec le gouvernement provisoire, ils télégraphièrent à Paris pour donner avis de leur résolution, et, en attendant la réponse, ils transférèrent les Buzançais de la maison centrale à la prison de ville, où ceux-ci jouirent de tout le confortable possible et de toute liberté de voir leurs parents et leurs amis.               Comment raconter cette fête émouvante ! Les délégués du comité se rendirent accompagnés d'une foule consifdérable à la maison centrale, dirent au Buzançais qu'ils venaient, au nom de la population de Limoges, les délivrer; qu'ils allaient veiller à leur transfert à la prison de ville; mais ce transfert se ferait sans gardes, sans forces armées d'aucune espèce, le comité leur demandant tout simplement de ne pas chercher à s'échapper avant l'heure fixée pour leur libération. Les pauvres Buzançais furent étourdis de ce bonheur. Ils se mirent à faire leurs petits paquets, et de temps à autre ces pauvres gens tombaient à genoux sur leur hardes en levant les mains et s'écriant: " Ah la bonne république ! la bonne république ! " Qui a été témoin de pareilles scénes, ne saurait les oublier. On esgt habituellement confirmé dans ses opinions par les persécutions, mais combien davantage par la participation à de tels actes de fraternité popûlaire. La parole est impuissante à rendre compte de tels sentiments....

 

Extrait de "Les pays de la Loire moyenne dans le trésor des chartes..." Edition 1993.

 Août 1353: Rémission à Jean Maugin "de Busancio" (Buzançais ?) banni de Dun-le-Roi par le prévôt de cette ville.

 1er octobre 1372: Rémission en faveur d'Hardouin de Meignac, écuyer, pour le meurtre à Buzançais  de Bertholomet de Bar au cours d'une querelle à l'occasion d'un pari non gagé.

 9 décembre 1372: Rémission en faveur d'Yvonnet Semoti, de Buzançais, pour le meurtre de sa femme qui par trois fois l'avait abandonné pour mener une vie dissolue, notamment avec des Bretons qui occupaient le pays.

 19 avril 1395: Rémission en faveur de Jean de Prie, seigneur de Buzançais, chambellan du roi et de Guillaume de Rioux son écuyer, capitaine du donjon de Buzançais, coupable d'avoir fait arrêter et maltraiter Jean Bouer qui refusait de faire le guet.

 Octobre 1446: Rémission en faveur de Guichart Regnault, dit Bailleroust, homme d'armes en cantonnement à Buzançais, pour le meurtre de Jean Cousin avec lequel il s'était querellé en jouant au "champ estroit" avec d'autres.

 Septembre 1451: Rémission en faveur de Guillaume Gaveret, laboureur à la Burgaidière, dansla baronnie de Buzançais, pour le meurtre de Colin Caillou qui injuriait sa femme en l'accusant de débauche et de sorcellerie.

 Avril 1475: Rémission en faveur de Pierre Cailleau, complice du meurtre de Guillaume Bertrand, qui avait saisi pour vagabondage les boeufs qu'il avait mis dans les prairies de l'Indre avec d'autres pauvres marchands de Bourg-Notre-Dame de Buzançais, ses associés.

Décembre 1482: Rémission accordée, à la requête de Louis de Prie, seigneur de Buzançais, grand queux de France, en France, en faveur de ses serviteurs et intendants Philippe Le Prévost et Antoine Yngault, prêtre, pour avoir acheté du sel hors grenier.

 Avril 1484: Rémission en faveur de Simon Régnard, ex-receveur du seigneur de Mézières-en-Brenne, qui, voulant partager avec son gendre Nicolas Gobert la charge de grenetier à Buzançais, avait fait établir deux faux contrats notariaux et fut dénoncéx par Thomas Famer, Jean Vacher et Imbert de la Roue.

 Février 1496: Autorisation donnée à maître Jean Chambetin, chanoine et archidiacre de Buzançais, de fortifier son manoir de Maizières situé dans la châtellenie et seigneurie de Mehun-sur-Yèvre.

 Février 1500: Rémission accordée à Simon d'Anjou, pourpointier à Buzançais, pour le meurtre d'un faux-saunier commis naguère à Saumur et pour un autre meurtre commis, il y a trois ans, sur la personne d'un compagnon qui l'avait assailli à la suite d'une discussion d'auberge

Extrait de " Bulletin de la société académique du Centre..."

Août 1895: la fortune de l'Amiral grandit avec les années, grâce à l'affection et, il faut dire, à la reconnaissance du monarque, Philippe Chabot avait acquis la baronnie de Buzançais d'une famille illustre du Berry, les de Prie. François Ier alors, érigea en faveur du nouveau possesseur, la terre de Buzançais en comté par lettres de 1533, terre, disent les lettres: "belle, noble et ancienne,de grant revenu et valleur" l'amiral l'adjoute à ses chastellennies, titres et seigneuries de Bryon et d'Escueillé."

Avril 1897: Robert de Buzançais, par une charte datée de l'an 1203, permet aux chanoines de saint Silvain de prendre dans ses forêts tout le bois nécessaire pour leur chauffage, et en même temps le droits de pacage pour les troupeaux de leurs domaines.

Extrait de "Revue du Centre."

15 juin 1885: Juillet 1287, Reconnaissance faite au prieuré de Longefont par Jean de Prix, sire de Busançois et de Moulins, d'une rente de 8 setiers de blé, moitié froment, moitié seigle, à prendre sur la dîme de Phelippe, en la paroisse de Buzançais.

15 septembre 1886: L'ordre des Croisiers (porte-croix ou crucifères) fut fondé par Théodore de Celles, chanoines de Liège qui avait servi en Palestine pendant l'année 1188 et y avait vu des Croisiers. Le plus connu des couvents de cette congrégation en France, était celui de Sainte-Croix de la Bretonnerie, à Paris. A Buzançais une maison de cette congrégation fut fondée en 1418.

                             Ordre aussi des Soeurs de la Charité (1617 par saint Vincent de Paul) à Buzançais vers 16..

15 juillet 1887: (vers 1710) ..L'abbaye avait au faubourg Notre-Dame de Buzançais les mêmes droits de justice qu'à Méobec. Ce droit lui avait été reconnu par Jean de Prie (de Priâ), seigneur de Buzançais... Il existait, pour Notre-Dame de Buzançais, une ancienne coutume ou droit singulier, qui donna matière à procés. " Ce prieuré était en la collation de Saint Pierre de Méobec; il était dû annuellement un repas aux religieux de la dite abbaye et à tous leurs serviteurs. Ce repas ayant été refusé en 1573 par le prieur, prétendant qu'il ne le devait pas, enquête fut faitepar Jean Morin, sénéchal du marquisat de Mézières-en-Brenne. Parmi les déposants, comparut un certain Léonard Guillot, qui déclara qu'il était dû tous les ans par ledit prieur, pour la fête de Saint-Pierre et de Saint-Paul, un banquier honnête, à l'abbé et au couvent de Méobec, ainsi qu'à leurs officiers de justice, leur barbier, leurs métayers, vassaux et serviteurs; il en donna pour raison qu'il a été témoin de ce banquet, ou à son défaut, le prieur composait par une certaine somme avec lesdits abbés au couvent de Méobec." Est intervenue, à la suite de cette enquête, une sentence de l'officialité de Bourges, qui condamna le prieuré de Notre-Dame de Buzançais, à payer tous les ans le susdit banquet aux religieux et à leurs serviteurs.

  .. En 1163, Eudes de Buzançais donnait aux religieux de Méobec le mas de la Chaume, avec les prés et une partie des bois; l'affranchissement du bourg de Sainte-Marie de Buzançais; quatre deniers de rente tous les dimanches, sur les moulins du pont; les droits de pêche, depuis lesdits moulins jusqu'à celui de Sainte-Etienne. A différentes époques il fut fait à l'abbaye beaucoup de libéralités à charge de messes et de service.. 

15 octobre 1887: En 1694, des batailles continuelles ont lieu entre les gardes des gabelles, et las cavaliers de divers régiments campés en Bas-Berry pour leurs quartiers d'hiver. Près d'Aigurande et de Châteauroux, luttent les bans de Bourgogne et de Nivernais. L'année suivante, ce sont les régiments de Naillac et de Clermont qui pratiquent le faux saunage dans les campagnes qui entourent Buzançais. Le 30 novembre 1695, cent vingt gardes des gabelles engagent une véritable bataille contre trente-cinq soldats. Le 27 janvier 1696, les gardes poursuivent de nouveau des soldats qui conduident du sel de Martizay à Fontgombaud. Pillant partout où ils passent, ces faux sauniers cherchent les agents pour les massacrer, et venger les vaincus de novembre; nombreux et résolus, les gardes réussissent à cerner les fraudeurs, et les enferment dans le château de Lurais, dont ils font le siège Malheureusement, les gardes sont pris entre deux feux; un renfort de soixante soldats vient délivrer les assiégés, qui s'enfuient, emmenant avec eux quarante chevaux chargés de sel Pris un peu plus tard, ils sont tous condamnés aux galères par les officiers de leur régiments...

   ...Le 1er septembre 1709, M. Foullé, qui était devenu intendant du Berry après M. de Montgeron, proposa de diminuer encore cet impôt pour l'année suivante, dans les paroisses relevant des greniers d'Issoudun, Buzançais, La Châtre, et Argenton. Réduit à la plus cruelle extrémité, le paysan ne pouvait même plus acheter le sel nécessaire à son alimentation...

  Depuis la funeste bataille de Poitiers, les Anglais tenaient à Buzançais une forte garnison; de la forteresse de cette ville, comme d'un nid de vautour, ils s'élançaient sur les campagnes environnantes, pillant, incendiant les châteaux et chaumières, ne respectant pas même les églises...

 le 15 juillet 1879: Le 18 mai 1188, Philippe-Auguste, qui avait rassemblé son armée près de Bourges, surprit Châteauroux, se fit jurer fidélité par les bourgeois, et en confia la garde à Guillaume de Barres; prit Argenton, Buzançais, assiégea et prit Levroux, Montrichard, dont il s'empara avec beaucoup de peine, rentra en Berry, prit Palluau, le Châtelet, la Roche-Guillebaud, Culan, Montluçon, et tout ce que le roi de France possédait de bourgs fortifiés en Berry et en Auvergne...

 Philippe-Auguste, à son retour de Palestine, s'était fait céder par Jean Sans-Terre les châteaux de Buzançais, de Châtillon-sur-Indre (1194)...

A VOIR: vers 1790: "Les plaines de Buzançais renferment les cadavres de cent malheureux pères de famille; ils vivraient encore, sans les prêtres refractaires.."

Personnages:  Archambault de Buzançais et Lysois d'Amboise (au temps de Foulques), attaquaient vigoureusement le comté de Tours...

                     Hervé était le second fils de Sulpice, seigneur de Buzançais vers 1005.

                     Fourcroy de Thorigny, de la maison de Buzançais.

                     Robert de Buzançais et Lucie de Mézières, sa seconde femme, en 1096, firent don au vénérable Pierre de l'Etoile et à son église, du fief de Laodus (Loos).... 

                     Philippe Chabot, comte de Buzançais..., fils de Jacques Chabot, seigneur de Jarnac et de Madeleine de Luxembourg; il s'était distingué en Provence contre les impériaux. Prisonnier à Pavie, il resta peu de temps captif. François Ier lui donna, en 1526, la charge d'amiral de France. Disgracié à la suite de son insuccés en Italie(1535), il fut accusé de concussion et condamné par le chancelier Poyet (1541), puis réhabilité (1542). Il mourut en 1543.

                      Léonor Chabot, comte de Charny et de Buzançais.

                     Messire Charles Paul François De Beauvillers, comte de Buzançais.

                     Imprimerie Deverdun...

                     Edmond ou Aimoin de Prie, chevalier, baron de Pressigny et de Buzançais, eut de Jeanne de Beauvau, deux enfants, Gabriel, seigneur de Pressigny, et René.

                     Gabriel de Prie, chevalier, baron de Pressigny et de Buzançais, mourut à la bataille de Pavie, en 1524, sans laisser d'enfants de son mariage avec Jacqueline des Maretz. Peu de temps auparavant il avait vendu Pressigny à René de Savoie, comte de Villars.

                     Charlotte de Prie, fille d'Antoine de Prie, seigneur de Buzançais, grand queux de France, conseiller et chambellan du roi et de Madelaine d'Amboise-Chaumont Elle était l'épouse de Geoffroy de Chabannes, seigneur de Lapalisse

                     Philippe de Prie, seigneur de Buzançais, épousa Isabeau fille de Guillaume II, seigneur de Pressigny, Sainte-Maure, Marsillac, Nouastre, Chissay, La Croix-de-Bléré, etc et de Jeanne de Rancon.

                     Sarrazine de prie de Buzançais, épouse de Eschivard VI en troisième noce.(vers 1370)

                     Henriette Louise Colbert, comtesse de Buzançais (Veuve de Paul de Beauvilliers)

                     César de Vendôme, baron de Preuilly, duc de Vendôme, Etampes, Mercoeur, Penthièvre; comte de Buzançais; seigneur de Châtillon sur Indre, Rigny, Azay le Féron, etc...chanoine et porte-étendard de l'église de St-Martin-de-Tours, pair de France, chef et surintendant général de la navigation et du commerce de France, chevalier des ordres du Roi, gouverneur de Bretagne, était fils naturel d'Henri IV et de Gabrielle d'Estrées. Il fut légitimé en 1595, et apanagé du duché de Vendôme en 1598. Le 3 juin 1626, Louis XIII le fit arrêter à Blois et el dépouilla de ses charges. Rendu à la liberté en 1530, il prit du service chez les Hollandais. En 1653, il fut chargé de rétablir la paix dans la province de Guyenne. Deux ans après il battit complétement l'armée navale d'Espagne près de Barcelonne; il fit preuve dans ce combat d'une grande habileté. Il mourut à Paris le 22 octobre 1665. 

                    Pierre du Pin, né le 12 décembre 1689, écuyer, seigneur du Montet et de Boislarge, receveur des gabelles à Buzançais.

                    Pierre Alexandre de Sorbiers, chevalier, seigneur de la Rebure, de la Marchaudière, de Maubois, de Montbasson, de Saulnay, né le 3 février 1747. Fut convoqué aux états de la noblesse, en 1789, à Tours. Royaliste ardent et intrépide, il se mità la tête du mouvement de la chouannerie de Palluau en Berry, en 1796. Ayant été pris les armes à la mains et condamné à la peine de mort, il fut exécuté sur le champ de foire de Buzançais et mourut héroïquement. Il avait refusé qu'on lui bandât les yeux et voulut commander lui-même son exécution.

                    La riche abbaye de Beaumont-les-Tours, de l'ordre de Saint Benoit, fondée, vers l'an 1002, par Hervé de Buzançais, trésorier de Saint-Martin-de -Tours.   

                   Henri Basset, conseiller du Roy, président au grenier à sel de Buzançais, procureur de la dite charité...

                   Claude Habert, greffier à Buzançais, frère de François le poéte vers 1500

                   Hélie Fillonnière, marchand à Buzançais (26 avril 1654) épouse Suzanne Girard, fille de Paul Girar, marchand-drapier, grand-oncle d'Isaac et de Marie Gousset.

                    Louis Berlau: Il est né au pied du Château bâti par Foulques Nerra, à Montrésor, dans la Touraine Pouilleuse, sur les confins du Bas-Berry. Incorporé en 1848 au 7ème léger, il suivit son régiment zn Algérie, à la fin de 1851, et y passa la plus grande partie de sa vie comme officier de Turcos. Après une carrière de labeurs, de pèrils et de gloire, il se retira dans le département de l'Indre et se fixa définitivement à Buzançais.

                   Michel Denisot.

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