Un nouveau village: Gehée. Géez
Un blog bien fait: Gehée.
en 1890-1905: commune de 881 h. 2231 hect. à 146 m au dessus de la rive gauche du Nahon.
Election de Châteauroux: Cette élection a été créée par édit de Juin 1577.( réglement, p.422 & 1991). Elle contient 91 paroisses, dont Gehée. Un grenier à sel mixte à Buzançois. Un siège des traites à Châteauroux. (Traité sur les tailles et les tribunaux qui connoissent de cette imposition; par M. Auger. Edition 1788.)
Extrait de " Bulletin de la société académique du Centre:...
Juillet 1897: Crox: Ancienne paroisse supprimée et réunie à la commune de Gehée en 1818. Croz,1154. Ecclesia Sancti, Michallis de Croch. De Curbitus, selon Barbier. Alias Croux et Crotz.
Gehée, sur le Nahon, 827 habitants. Gie, XIVème siècle. de Gehea, 1648. 1° La paroisse "Sainte-Etienne" dépendait de l'archevêque. Autels de la Sainte Vierge et de Saint Eutrope dans la nef. 2° Chapelle et prieuré de Notre-Dame de Beaune. de Belna, de Beaulne. Le village de Beaune se trouve placé sur l'extrême limite de la paroisse du côté de Langé, au nord-ouest, à la source d'un ruisselet, affluent du Nahon; de sorte que les biens et dépendances du prieuré se trouvaient sur la paroisse voisine. Cette paroisse de Langé a eu aussi une chapelle de Beaune dédiée à saint Porcien qu'il ne faut pas confondre avec Notre-Dame de Beaune de Gehée qui dépendait de l'abbaye de Miseray.
3° Chapelle et prieuré de Sainte Catherine de Chambrines. de Cambrinis, de Cambrina. Elle était l'objet d'une grande dévotion et dépendait du seigneur d'Entraigues.
4° Chapelle du manoir de Migné.
5° Chapelle du château de Touchenoire. Il y avait une fondation de six messes basses aux fêtes de saint Joseph, de sainte Anne, de la Visitation, de saint François et à deux jours titrés. L'église paroissiale est ogivale avec une porte d'entrée romane et des chapiteaux historiés.
Avril 1904: Pénigault, Charles Joseph, "ex-curé" de Gehée, prêtre réfractaire, fut reclus le 10 avril 1796, puis les 12 et 15 juillet, on mettait les gendarmes à sa recherche. En septembre 1799, on le cherchait encore. C'était, en effet, au dire d'un rapport révolutionnaire "un homme dangereux, étant sexagénaire". Arrêté le 22 septembre, il fut, deux jours après, enfermé à la Maison d'arrêt de Châteauroux.
Extrait de "Revue du Centre."
le 15 octobre 1889: gehee.pdf
Extrait de "Compte rendu des travaux de la société du département de l'Indre..."
1855-1856: Une cause célèbre du département de l'Indre. Dépouillement des pièces relatives à la Vendée de Palluau, par M. Just Veillat,...
A la fin du siècle dernier, le département de l'Indre fut le théatre d'un événement qui, malgré son importance et les traces sanglantes qu'il laissa après lui, passa inaperçu du reste de la France, et que le Moniteur lui-même, soit calcul, soit indifférence, ne jugea pas à propos de consigner dans ses colonnes. Même dans le pays, c'est à peine si quelques vieillards en ont gardé un vague souvenir, et l'on se contente de sourire ou de hausser les épaules lorsqu'ils se hasardent à parler de la guerre ou de la Vendée de Palluau...
Comme on le sait, le mouvement de Palluau, dernier écho de la Vendée, souleva le peuple de nos contrées au nom du principe monarchique et religieux...C'était le resultat de misères trop réelles qui avaient passé sur le France avec la terreur de 93. Le peuple avait autant souffert, sinon plus, que la noblesse et le clergé. La famine, la guerre et l'échafaud l'avaient décimé comme les classes supérieures...Ses souffrances lui faisaient rêver un état meilleur..
On le sait, c'est en l'an IV de la république, où, pour parler selon notre calendrier, au commencement de l'année 1796, au moment où l'insurrection vendéenne expirait avec Charette et Stofflet sous les coups du général Hoche, que le mouvement royaliste, connu sous le nom de Guerre de Palluau, se manifesta dans le département de l'Indre...
La première pièce qui en fasse mention est une lettre de 13 nivôse an IV (3 janvier 1796), dans laquelle l'administration de Châtillon-sur-Indre signale à l'administration centrale du département les messes clandestines célébrées de nuit par des prêtres insermentés et vulgairement appelées messes au prêtre caché...
On rassemblait les armes, on fondait des balles avec le plomb détaché de la couverture du château par le charpentier Massé. Les communications devenaient de plus en plus actives entre la Joubardière et la Marchandière, et les meuniers de Palluau se chargeaient de faire passer les lettres, tandis que le curé Floret s'abouchait avec les agents de Gehée et de Preaulx et excitait ces communes à se prononcer.
Tels étaient, suivant l'instruction, l'état des choses et la situation des esprits, lorsque, le 22 ventôse (12 mars), on vit arriver, à cheval, à la Joubardière, le bûcheur Loseph Seintier, criant aux armes et annonçant que vingt gendarmes enlevaient à Preaulx plusieurs habitants de la commune et le curé qu'ils conduisaient en prison à Châtillon...
ces hommes furent libérés et le mouvement s'étendit jusqu'à se retrouver devant Buzançais. le mardi 25, plus de 600 hommes sont rangés en batailles, prêts à marcher sur Buzançais... c'est au pont d'Enard qu'ils furent défaits par les troupe de la république. c'est la fuite, ils laissent derrière eux une soixantaine de cadavres.
M. de Préville, demeurant à Touchenoire, près de Gehée, qui, la veille, avait puissament concouru à empêcher l'insurrection dans sa commune. entendu comme témoin, M. de Préville représenta, en outre, une lettre anonyme reçue par lui plusieurs jours avant l'événement, dans laquelle on le gourmandait vertement sur son inaction, en le menaçant pour l'avenir de la colère de Louis XVIII. La comparaison établit que cette pièce était de la main de Fauconnet...
Pour en savoir plus, l'intégral: vendee-de-palluau.pdf
Extrait de "Rapports et délibérations, Indre..."
Avril 1874: Cette commune n'a actuellement qu'une école mixte, qu'elle a de loyer, et qui est insuffisante pour une école mixte (?), mais dans laquelle il sera facile d'installer l'école des filles...
Décembre 1877: Votre commission a été également d'avis d'autoriser la création à Gehée d'une foire au 21 août. Le conseil d'arrondissement accueille la foire et trente-sept communes, sur quarante-six consultées, sont favorables à son établissement.
Avril 1878: Cette commune vient de construire une maison d'école qui a coûté 14500 francs. Elle veut construire aujourd'hui un mur de clôture, creuser un puits, faire le nivellement de la cour et meubler la salle....
Août 1879: demande pour un bureau de poste.
Août 1884: La commune de Gehée désire construire une classe qui doit être annexée à la maison d'école des garçons, et qui serait destinée à l'école des filles, une entrée particulière pour cette salle de classe serait réservée aux filles....
Août 1889: redemande pour un bureau de poste: " cette demande ne parait malheureusement pas près d'aboutir, vu la faiblesse des produits postaux de la commune impétrantes, produits qui forment la base principale du classement, et vu aussi le petit nombre de créations que permet chaque année l'exiguïté des crédits budgétaires."
Personnages: Louis-Claude, comte de Préville, seigneur de Touche-Noire (Gehée) vers 1800.
une certaine Anne de Préville ( née le 23 janvier 1697) se maria avec Honoré de Maussabré, sgr d'Harcourt...
Pierre Delorme: né à Gehée en 1873. Architecte diplômé, demeurant à Châteauroux. Oeuvre: Les amours imprimeurs: Bas-relief en pierre plastique du Poitou. Dessous d'escalier pour l'imprimerie Mellotée. Offert par l'auteur, 1910.
Jean Journoux, né le 11 septembre 1832, à Gehée. A participé à la campagne d'Orient en 1854-55-56. Il était soldat au 5ème escadron du train des équipages, il fut hospitalisé pour congélation des mains et des pieds le 20 juin 1855.
M. Estager, instituteur à Gehée vers 1927 ... A eu un accident avec un train le 8 août 1927 ou lui et ses passagers furent plus où moins blessés. (ligne de Loches à Ligueil)
Comte Jacques de Lignac, château de Touche-Noire en 1920.
Mme Albéric Dupuy, née Houdouin: Château de la Gachonnière à Gehée. (vers 1932). Elle posséde aussi le château de Terre-Neuve (Luçay le Mâle) et le château des Echevées (Ecueillé).
Honoré Maussabré, surnommé Desroches, domicilié et propriétaire à Gehée, district de Châtillon (Indre) émigra le 4 septembre 1792.