Voir aussi "Ollicium" nom original de ce village avant Philippe-Auguste.
Lys-Saint-Georges: Le nom fut composé de parties française et anglaise à la suite d'une entrevue entre Richard et Philippe-Auguste, Ludovic Sforza y fut retenu prisonnier dans une maison appartenant à Jacques Coeur.
Vers 1357, Lys était occupé par les anglais.
le 5 octobre 1344 Eudes IV aurait dinée au Lys-Saint-Georges.
Lys, un document: lys.pdf
Un autre document: donjon-de-lys.pdf
Extrait de " Charles VIII, Louis XII, François Ier et les guerres d'Italie." Par Henry Lemonnier. Edition 1982.
Ludovic (Sforza) amené en France. Mais, comme l'avait écrit La Trémoille, le fait décisif était la prise de Ludovic. Aussi Louis XII adressa-t-il trois lettres pressantes à son lieutenant pour qu'on lui envoyât immédiatement le duc déchu, "car je ne seray jamais à mon ayse que je ne voye le dit Ludovic par deça les monts". Amené d'abord à Lyon et enfermé au château de Pierre-Encise, le More fut ensuite transporté, dans une cage de fer recouverte d'une enveloppe en bois, au château du Lys-Saint-Georges en Berri. Il y fut assez durement traité, quoi qu'en disent les panégyristes de Louis XII, et mourut obscurément en 1508 (à Loches). " Ainsy fut la duchié de Milan, en sept moys et demy, par les Françoys deux foys conquestée".
Ludovic Sforza dit "le More"
Un autre document: lys-et-ludovic.pdf
...M. Pélissier, lui, fait mourir le Duc de Milan (Ludovic) dans le château de Lys-Saint-Georges.
Extrait de " Revue de Châteauroux". Du 15mars 1887.
Château de Lys-Saint-Georges: Ce château, d'une forme irrégulière, est situé à l'extrémité d'une côte rapide. Sa position dominante et ses fortifications annoncent que cette forteresse, en partie démantelée, a été tres forte dans l'ancien temps. Le fort où l'on communique par l'escalier de l'intérieur à la plate-forme de l'ancien château couvert, et au-dessus de laquelle s'élève une tour à pans coupés, est remarquable par sa forme éliptique et la solidité de ses murs épais. Il existe aux angles saillants et reculants de l'enceinte de cette place les tours qui en défendaient l'approche; celle de l'angle du principal corps de logis, à canardières et meurtrières est des plus conséquentes. Les fossés cultivés en certains endroits qui l'entourent, contiennent dans une quantité d'eau jugée nécessaire pour abreuver les bestiaux de la commune de ce lieu élevé. La démolition que la loi semblerait exiger du reste de la fortification construite avec soin, serait des plus considérable, et ne pourrait être en quelque sorte exécutée que par l'effet de la poudre. Pour quoi, il conviendrait de se borner provisoirement, sans que cela puisse compromettre la paix et la tranquillité publique, à la destruction des canardières et meurtrières de la tour attenante à l'angle extérieur de la maison d'habitation, ainsi qu'à la démolition de la tour et plate-forme de la partie supérieure du fort et de l'escalier qui y communique comme aussi à dégager la porte de la cour, des deux tours qui en défendaient l'entrée et dont une tombe en ruines.
Extrait de " Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables..." Par Gustave Chaix d'Est-Ange. Edition 1903-1929.
... Noble homme Jousseaume Bertrand, 2cuyer, sgr de Villemort et du Lys-Saint-Georges, dans un acte d'acquisition qu'il passa le 25 août 1461; il avait épousé Antoinette de Crevant, héritière des seigneuries de Villemort et du Lys-Saint-Georges. Il fut père de Gilbert Bertrand, sgr de Villemort et du Lys-Saint-Georges, conseiller et chambellan du roi, marié à Anne Henrique, qui fut nommé le 18 juin 1494 gouverneur et bailli du Berry et qui fit ériger sa terre du Lys-Saint-Georges en châtellenie par lettres du seigneur de Châteauroux du dernier juillet 1502, et grand-père de François Bertrand, sgr du Lys-Saint-Georges, qui fut nommé le 20 novembre 1505 panetier de la reine de Navarre, duchesse du Berry, et qui épousa le 11 janvier 1518 Maguerite de Bresolles. Gilbert Bertrand, sgr du Lys-Saint-Georges, descendant des précédents, marié en juillet 1663 à Marie de Sigongne, fut maintenu dans sa noblesse avec plusieurs de ses parents le 15 octobre 1667 par jugement de M. Perrotin de Barmont, subdélégué de l'intendant. Balthazar-Louis Bertrand, chevalier, sgr du Lys-Saint-Georges, fit enregistrer son blason à l'Armorial général de 1696 (registre de Bourges). Cette branche est aujourd'hui éteinte.
Extrait de "Saint Solange, patronne du Berry". Par Jean Alet. Edition 1859.
Marie Moulin, du village de Cordières, paroisse du Lys-Saint-Georges, fille d'un fermier, enfant de douze ans, fut atteinte d'une complète extinction de voix. on ne rapporte pas les causes de cette infirmité; mais la pauvre muette et ses parents n'eurent que trop le temps et le chagrin d'éprouver la réalité et la profondeur du mal. pendnat quatorze ans, on n'entendit jamais cette personne proférer une parole. Les médecins à qui elle fut présentée, ne purent en aucune façon lui être utiles. Du reste, forte et laborieuse, Marie était à ses parents d'un grand secourspour la culture de leur ferme. Elle se rappelait aussi ses devoirs envers Dieu: tous les soirs elle se mettait à genoux pour faire la prière accoutumée. On distinguait bien le mouvement des lèvres, mais on ne pouvait saisir de son articulé. ... Enfin, à l'âge de vingt-six ans, en 1834, elle manifeste par signes le désir de visiter ce sanctuaire. On acquiesce à sa demande: elle accomplit cette oeuvre avec une foi et une ferveur peu commune. Elle fait à pied ce voyage de plus de vingt lieues; elle jeûne ce jour-là comme elle a coutume de le faire tout les vendredis. Elle assiste aux cérémonies de la grande procession annuelle, le 19 mai 1834, lundi de pentecôte. Dieu sait avec quelle confiance son coeur invoque l'illustre martyre. Au moment où elle passe sous la châsse vénérée, une personne lui présente la croix d'un chapelet, en lui demandant ce que c'est. Elle répond: c'est une croix ! A dater de ce moment , elle s'exprime avec clarté et conserve le plein usage de la parole jusqu'à sa mort, arrivée l'année suivante, le 12 avril 1835...
Extrait de " Le mois littéraire et pittoresque". Janvier 1910. (à situer le lieux)
Le carroir du chêne à la bouteille était traversé par le chemin du Lys-Saint-Georges, à Châteauroux. Au milieu de ce carroir s'élevait autrefois un chêne aux branches duquel pendait, à certaines heures de la nuit, une bouteille remplie d'un breuvage aussi délicieux que perfide. Si quelque ivrogne attardé s'avisait d'en approcher ses lèvres, il ne lui était plus possible de les en détacher, et le peu de raison qui pouvait lui rester ne tardait pas à s'envoler. Alors paraissait un grand homme noir qui proposait à l'imprudent buveur une partie de dés toujours acceptée, et dans laquelle notre ivrogne, après avoir perdu tout son argent, ne manquait jamais de finir par perdre aussi son âme.
Extrait de "L'indépendant du Blanc." du 31 juillet 1910: le bureau municipal de service téléphonique de Lys-Saint-Georges sera mis en activité et ouvert aux services télégraphiques et téléphoniques à partir du 1er août prochain.
Personnages: Vers 1400: Archambault de Crevant, seigneur de Villemort, le Lys-Saint-Georges, et Maubranches.
Josseaume ou Jean-Seaume (Johannes-Seaume) Bertrand, cousin germain du capitaine de Saint-Sévère, et auteur de la branche des Bertrands du Lys-Saint-Georges.
Juillet 1488, Angers: Donation à Jean Bertran, écuyer, seigneur de Villemore, des terre et seigneuries de Lys-Saint-Georges et de Chaimières, confisquées à Gilbert Bertran son frère, l'un des principaux seigneurs organisateurs de la révolte contre le roi.
Précision apportée par Prof. Raymond COURBIS:
"- Gilbert Bertrand dont les terres sont confisquées avait pris le parti du duc de Bretagne dans la "guerre folle" de 1488 entre la Bretagne (e de grands féodaux français) et le Roi de France (et la régente Anne de Beaujeu). Il figure parmi les plénipotentiaires bretons pour négocier la paix. Voir sur Gallica la "Correspondance de Charles VIII" publiée par Louis de La Trémoille ;
- la confiscation de 1488 a dû être annulée quand l'amnistie a été prononcée pour les rebelles car on trouve dès 1493 Gilbert Bertrand en possession du Lys St Georges.
Si vous avez d'autres références sur les Bertrand du Lys St Georges et de Villemort, je suis preneur." Alors avis aux amateur.
En 1561, Geoffroy Bertrand, seigneur du Lys-Saint-Georges achète la terre et seigneurie de Diors à Jean de la Roche-Aymon.
Jean de la Roche (est-ce le même que précédemment) épousa Jaquette Bertrand, fille de Gilbert Bertrand, chevalier, seigneur du Lys-Saint-Georges, conseiller du roi, son chambellan, bailly et gouverneur du berry et de Anne Henriquès...
Bertherand Marie du Lys saint-Georges, fille de Balthazard-Louis Bertherand, seigneur du Lys saint-Georges et de Renée-Marie de Baignau; novice et profession, 1662, en présence de Gilbert Bertherand, seigneur du Lys saint-Georges, son frère et de Antoinette Durieu, veuve de Philippe de Laage, seigneur de Cerbois, sa cousine...
Charles de Boislisnards, écuyer, seigneur de la Chaprais, épousa, en 1698, Madeleine Bertrand , dame du Lys-Saint-Georges et eut:1°... ...2° Jean-Henry de Boislisnards, écuyer, seigneur du Lys-Saint-Georges, épousa, en 1724, Marrie Baullu et eut: Sylvain-Claude, seigneur de Lys-Saint-Georges, de Richebourg, capitaine d'infanterie, mort en 1816, sans postérité de Catherine-Bonne de Maillé-Brézé, demoiselle à Saint-Cyr en 1746.... (généalogie de la maison Fournier).
Mlle de Maussabré au château de Lys en 1926.
En 1935: Le comte et la comtesse P. de Reviers de Mauny possèdent le château.
Radegonde-Godefroy baron de Villebois-Mareuil, né à Angers, le 5 février 1858, marié au château du Lys-Saint-Georges, commune de Neuvy-Saint-Sépulchre (Indre), le 22 juin 1887, avec Constance Bernard de Danne , Née à Angers, le 15 avril 1863, ...