encore un peu de lecture
Brenne: contrée humide et peu fertile du département de l'Indre. L'étymologie de Brenne peut se dériver ou du celtique brenn, qui signifie jonc, plante aquatique, ou bien de brena, selon Du Cange....
jeu de quintaine.
Existence du mouton de Brenne: se trouve aux environs de Mézières et de Valençay. il est petit, assez mal conformé, toison rare et grossière...
Fert'Imbault (la) par syncope du nom de la Ferté-Imbault, ville de Loir-et-Cher. On dit à Mézières et dans la Brenne; " se lever dès la Fert'Imbault." Les anciens comtes d'Anjou, seigneurs de Mézières, l'étaient en même temps de la Ferté-Imbault. Quant ils allaient à cette dernière résidence avec toute leur maison, comme les chemins étaient mauvais, on s'y préparait dès la veille et l'on partait de très-grand matin; d'où est venu le proverbe local: "Partir dès la Fert'Imbault," c'est à dire dès l'heure où l'on a coutume de partir pour aller à la Ferté-Imbault.
Un document: dame-de-vierzon-jeanne-de-mezieres.pdf
une histoire: chateau-de-mezieres.pdf
Une autre: herve-et-jeanne.pdf
Extrait de " Revue du Centre."
15 février1883: eglise-de-mezieres.pdf
15 février 1885: ..Toutefois les plus insignes bienfaiteurs du monastère de Fontgombault furent Robert de Buzançais, et Lucie, dame de Mézières-en-Brenne qu'il avait épousée en secondes noces. Ils firent l'un et l'autre et de concert donation des menses, des serfs, et des droits d'usage qu'ils possédaient depuis la rivière de Claise, jusqu'au ruisseau du Blizon. Cette partie de la Brenne était alors couverte de hautes futaies entrecoupées de paturages où l'on nourrissait beaucoup de bétail: C'était donc un riche cadeau. Les deux époux y ajoutèrent une autre terre appelée Nugevin. Ces deux donations, qui datent de la fin du onzième siècles, furent confirmées et renouvelées plus tard par leurs héritiers...
15 janvier 1885: Dans certains endroits les nouveaux mariés devaient tirer la quintaine, entre autres à Mézières-en-Brenne. La quintaine était un exercice dans lequel on s'amusait à jouter contre un mannequin émmanché dans un pieu fiché en terre. Ce mannequin muni de longs bras était posé sur un pivot mobile, et toutes les fois que la lance ou la perche des jouteurs le frappait ailleurs qu'entre les quatre membres, il tournait brusquement sur lui-même et assénait aux maladroits une violente gourmade, ce qui divertissait fort les spectateurs. Cet amusement avait lieu sous les fenêtres du château et ceux qui faisaient semblant de rompre leurs lances, pour ne point y participer, payaient soixante sols d'amende.
15 juillet 1885: Confirmation des donations de Dame Lucie de Mezières, et de son second mari Robert de Buzançais....Tant qu'il subsista, les titulaires du prieuré (Fontgombaut) rendirent foi, hommage et aveux au marquis de Mézières-en-Brenne; ces seigneurs étaient en effet les successeurs et les representants des anciens fondateurs Robert de Buzançais et Dame Lucie de Mézières.
Extrait de "Mémoires de la société des antiquaires du Centre."
1921: Subtray et Mézières-en-Brenne. A peu de distance au sud-ouest de Busançais, la même histoire se répéta pour Subtray et Mézières-en-Brenne. Subtray, situé sur la rive droite de la Claise, était depuis longtemps le chef-lieu d'une vaste paroisse, dédiée à Saint Pierre, lorsqu'au XIème siècle les seigneurs de Brenne construisirent à l'extrémité ouest de la paroisse, à une lieue en aval du bourg, sur une hauteur bien défendue par la rivière, une maison forte, qui prit le nom de Mézières (on trouve vers 1096:"Domina Lucia de Maceriis"). A l'entour, se groupèrent les habitants, et une ville se forma rapidement, qui devait devenir la capitale de la région. Dès le XIème siècle, elle possédait une chapelle, dédiée à Saint Martin; cette chapelle semble même avoir été érigée en église paroissiale au milieu du XIIIème siècle. Mais cette érection, si elle a réellement eu lieu, fut éphémère; car en 1299, il n'est plus question que d'une vicairie, fondée par Jeanne, dame de Mézières et de Vierzon, " dans les limites de la paroisse de Subtray": un accord au sujet des oblations eut lieu à cette date entre le curé de Subtray et Etienne, vicaire de la dame de Mézières.En 1327 et 1499, le tableau des bénéfices du Berry ne mentionne que la paroisse de Saint Pierre de Subtray, et n'en indique aucune à Mézières. Mais l'éloignement de l'église Saint Pierre pour les habitant de Mézières était tel qu'au début du XVIIème siècle on retrouve l'église Saint-Martin, qui depuis quelques temps servait d'annexe, qualifiée de paroisse, mais dite Saint-Martin de Subtray et non de Mézières. En 1639, le curé de Subtray réside à Mézières, où les églises se sont multipliées. En 1687, le curé Claude Davaut prend le titre de curé de Subtray-Mézières; et c'est sous ce nom que la paroisse Saint-Pierre est inscrite au pouillé de 1772. Dans la paroisse de Subtray, le castrum avait donc fini par annihiler le vicus.
Extrait de " Vie de la bonne soeur Elisabeth Bichier des ages,..." Par le Révérend père Rigaud. Edition 1867.
Dans le courant de cette même année 1823, elle alla fonder l'établissement de Mézières en Brenne, dans le diocèse de Bourges. C'était alors un pays marécageux et malsain, infesté de fièvres paludéennes, pendant la majeure partie de l'année. Mais les filles de la croix ne calculaient pas avec le dévouement. La fondatrice y plaça pour supérieure une fille héroïque, appelée soeur Saint-Roch. La soeur Saint-Roch ne mangeait presque pas, couchait sur un matelas fait de morceaux de bois et de javelles, passait une partie de ses nuits en adoration devant le saint Sacrement. Les habitants de Mézières la regardaient comme une sainte, et ils en parlent encore avec vénération. Le soin des enfants et des malades, très nombreux en ce pays-là, ne lui laissait aucun repos. Une paroisse limitrophe était alors dépourvue de curé: pour éviter aux enfants la peine de venir à Mézières, la soeur Saint-Roch allait leur faire le catéchisme, ne craignant ni les mauvais chemins, ni le froid, ni la neige. Il serait impossible de dire le nombre d'âmes ramenées à Dieu, ou fortifiées dans la foi par le zèle tout apostolique de cette sainte fille, dont la vie fut une mission permanente. Dans le but de fournir quelques économies à la maison-mère, qui était toujours dans la gêne, la petite fondation de Mézières s'imposait des privations et vivait pauvrement. La providence lui vint en aide d'une singulière façon. Les soeurs avaient un chat, qui se fit chasseur à leur profit. Il traversait une vigne, qui était au bout de leur jardin, entrait dans des broussailles peuplées de lapins sauvages, et en apportait deux ou trois, par jour, à la maison. Quelquefois le chasseur était plus heureux encore, et il apportait des lièvres. Il se couchait auprès, jusqu'à ce que la soeur de la cuisine les eût pris, et il retournait au bois. Il est croyable qu'il en mangeait aussi, car il était tyrès fort et très gras. Ce chat merveilleux, qui rapelle le corbeau de l'ermite Saint Paul, fut le pourvoyeur des bonnes religieuses pendant plus de deux ans. Qu'on juge si, pendant ce temps, les malaldes et les pauvres du voisinage firent bonne chère.
Extrait de " Les pays de la Loire moyenne dans le trésor des chartes:..." Edition 1993.
Décembre 1399, Paris: Rémission en faveur de Perrin Milet, laboureur de bras à Subtray, détenu à Mézières-en-Brenne, pour avoir tué Jean Flory en défendant son cousin Philippon Millet qui avait protégé ses blés des porcs de la victime en lâchant ses chiens sur eux.
Août 1475, Paris: Rémission en faveur d'Adam d'Azay, écuyer, seigneur de la Celle-Draon, gentilhomme qui a servi à la garde des châteaux de Loches et d'Amboise, pour avoir tué à Saulnay Jacquet Rogier, dit Blondeau, tisserand de Mézières-en-Brenne, qui le jour de l'assemblée de la Saint Christophe s'était fait le capitaine de tous les trublions réunis à cette occasion
Avril 1484, Paris: Rémission en faveur de Simon Régnard, ex-receveur du seigneur de Mézières-en-Brenne, qui, voulant partager avec son gendre Nicolas Gober la charge de grenetier à Buzançais, avait fait établir deux faux contrats notariaux et fut dénoncé par Thomas Famer, Jean Vacher et Imbert de la Roue.
Août 1489, Amboise: Rémission en faveur de Jean Colin, marchand à Martizay, détenu à Mézières-en-Brenne, pour avoir cambriolé la maison de Guillaume Boutin, meunier du moulin de Tourneaux, qui passait pour accapareur, et aussi pour d'autres vols.
Octobre 1492, Tours: Rémission en faveur d'André Girarder, Pierre Du Paiser, Minet Laqueau et François Gillet, de Mézières-en-Brenne, pour le meurtre accidentel de Jean Le Sarruzier, survenu alors qu'ils se moquaient cruellement d'un pauvre teinturier surnommé l'abbé de Sainte-Souffreté.
Personnages: Isaac Bartet. Il devint secrétaire du cabinet, conseiller du roi et résident de Pologne en France. Mademoiselle de Montpensier lui vendit, le 25 novembre 1669, le marquisat de Mézières-en-Brenne, qu'il revendit, le 17 mars 1692, à Louis de Rochechouart, duc de Mortemart. Il mourut en septembre 1707.
Gaston-Jean-Baptiste de France second fils d'Henri IV,..., duc d'Orléans et père de Anne-Marie-Louise d'Orléans, dit la grande-Mademoiselle, dite mademoiselle de Montpensier.
Hervé III avait épousé, avant ou pendant l'année 1261, Jeanne de Brenne qui lui apporta en dot les seigneuries de Mézières-en-Brenne et de la Roche-Corbon, en Touraine...
Vierzon (de) chev, sgrs de Vierzon et de Mézières-en-Brenne (XIIIème siècle). Cette terre de Mézières passa dans la maison de Brenne par le mariage de Jeanne de Vierzon (fille unique d'Hervé III de Vierzon et de Jeanne de Mézières) avec Geoffroy de Brenne, vivant en 1230. Ecartelé de sinople et de gueules.
Jean III d'Harcourt, épousa en 1302, Alix de Brabant, dame de Mézières-en-Brenne. Elle est enterrée dans l'église collégiale de Mézières.
Louis d'Harcourt, né la veille de Noël l'an 1382, Archevêque de Rouen, vicomte de châtellerault, seigneur d'Arschotet de Mézières-en-Brenne
Jean VII d'Harcourt vendit en 1445, à Charles d'Anjou, comte du Maine, la terre de Mézières-en-Brenne.
Imbert de Maraffin, trésorier de la collégiale de Mézières-en-Brenne, fonda une chapelle dans l'église de cette ville, et une autre dans celle de St-Cyran, vers 1475.
Louis d'Anjou, bâtard du Maine, chevalier, seigneur et baron de Mézières-en-Brenne, de Sainte-Néomaye, de Prée, de Senéché et de Vilaines-la-Juhée, sénéchal et gouverneur du Maine, conseiller et chambellan du roi en 1482; fils naturel de Charles d'Anjou,comte du Maine; reçut de son père la seigneurie de Mézières en Touraine le 10 mars 1465; fut légitimé à Amboise le .... mai 1468, fut l'un des exécuteurs testamentaires de Charles IV, roi de Sicile, ...., Il fit son testament en 1488, et mourut peu après. Il avait épousé, le 26 novembre 1464, Anne de la Trémoille, fille de Louis I de la Trémoille, et de Marguerite d'Amboise. Armes: semé de France, au lion d'argent mis en franc-canton, à la barre d'argent mise sur le tout, et à la bordure de gueules
Anjou (d'), rois de Naples, de Sicile, de Jerusalem, d'Aragon, ducs de Touraine et d'Anjou, sgrs, barons, puis marquis de Mézières-en-Brenne, sgrs de Ferrières-Larçon (du XIV au XVIème siècle). Le 16 juillet 1566, la terre de Mézières-en-Brenne, relevant du château de Tours, fut érigée en marquisat, en faveur de Nicolas d'Anjou, comte de St-Fargeau. Anjou-Sicile: Semé de France, au lambel de trois pendants de gueules.
De Rochechouart, chev, ducs de Mortemart,..., marquis de Mézières-en-Brenne (XVIIème siècle)
Brabant (de), ducs d'Arschot, sgrs de Rochecorbon et de Mézières-en-Brenne (XIIIè siècle).
Brenne (de), chev, sgrs de Rochecorbon, de Mézières-en-Brenne et de St-Paterne (XIIème siècle)
Daprès une charte de 1179, cité par M. de Maussabré dans son ouvrage intitulé "le Berry féodal", Robert de Brenne ( de Brenia) avait fait exercer par ses gens divers actes de violence et de rapine tant dans les cloîtres que dans les maisons dépendantes du monastère de Saint-Pierre de Méobec-en-Brenne. Touché de repentir...il concéda aux religieux, en réparation de ses violences, trois septiers de seigle de rente, à la mesure de Verneuil, sur les terrages dudit lieu, et exemption de péage dans tout l'étendue de sa terre...Cette donation fut accepté par Pierre , de Méobec....
Courtenay (de), chev, Sgrs de Vierzon, puis de Rochecorbon, par suite du mariage de Henri III de Courtenay avec Jeanne, dame de Mézières-en-Brenne et de Rochecorbon. Henri III mourut en 1270.
De la Motte, chev, barons de Mézières-en-Brenne (XVIIIème siècle) D'argent, à trois merlette de sinoples: au chef de gueules. couronne de comte.
Messire Alexis Etienne de Vassé, marquis de Vassé et de Mézières en Brenne,...(vers 1774)
Paisant de Mézières, ancien poëte Français. il a ecrit en vers Français plusieurs romans et entre autres celui qui s'intitule le roman de la Mule sans frein, duquel parle Geufroy Thory, de Bourges, en son champ fleury. François vivait au commencement du XIIIème siècle. Som nom de baptême pourrait bien, selon le dictionnaire Hagiologique de chatelain, venir de PAXENTIUS, honoré le 23 sept à Paris, sous le nom de S. Paxens, et en Berry, sous celui de S.Paissens: ce qui est d'autant plus vraisemblable que Mézières en Brenne, d'où était le poëte ici nommé, est dans le voisinage du Berri (M. de la Monnoye)
Dieudonnéde Bridieu, capitaine au château de Mézières...vers 1550.
Benaise, benaiseté, Aise, consentement, satisfaction, nom d'une métairie près de Mézières.