Histoire

Plusieurs ortographes pour le nom de ce village: Méobec, Méobecq et aussi Maubec.

Millebeccus (Maubec ou Meobec) de l'ordre de saint Benoist: fondé de 628à 638. Diocèse de Bourges.

 

Oison (patte d') Primevère: par corruption, on désigne sous le nom de la Font-Oison la fontaine où la rivière d'Yoson prend sa source, non loin de Meobec.

un site: abbaye de Méobec.

Un site: Méobec.

des autres encore: meobec.pdf meobec.pdf              meobec-1.pdf meobec-1.pdf 

 Les fresques.

Extrait de " Troisième et dernière encyclopédie théologique,.." Par Maxime Fourcheux de Montrond (1805-1879). Edition 1856.

Maubec ou Méobec, Millebeceus (diocèse de Bourges, France) Petit monastère de l'ordre de Saint Benoît, sur les confins du Berri et de la Touraine, fondé par Saint Cyran, archidiacre de Tours, plus tard abbé de Lourcy ou Saint Cyran en Braine. Cette fondation eut lieu de 628 à 638, par les libéralités de Flaocate, maire du palais pour le royaume de Bourgogne, qui venait de donner deux terres dans le diocèse de Bourges, à Cyran, son ancien ami..

Extrait de "Bulletin de la société archéologie et historique du Limousin".  Par Paul Ducourtieux. Edition 1930.

 " L'abside de l'église de Méobecq, dans le département de l'Indre, est décorée de peintures murales qui datent, comme l'abside elle-même, du XIIème siècle. Le costume d'un guerrier qui fait partie de ce décor ne laisse aucun doute sur l'époque à laquelle il a été composé. Parmi les saints représentés, deux concernent la région limousine: Saint Martial et Saint Léonard. Le premier est figuré du côté sud de l'abside: il est en habits d'évêque et porte une crosse. Le second est du côté nord, dans unz arcature aveugle. Il est vêtu d'une robe de bure et assez endommagé. Tous les deux ont leur nom peint à leur côté. Le petit bourg de Méobecq se trouve dans la Brenneet il n'est pas étonnant que le renom des deux grands saints limousins soit arrivé jusque-là. Mais la place d'honneur qu'ils occupent dans l'église, aux côtés de saint Pierre et du saint local, saint Cyran, prouve qu'ils étaient en haute estime... La peinture de Méobecq n'est qu'une épave qui a survécu à beaucoup de naufrages, beaucoup de destructions.

Extrait de "Bulletin archéologique du comité des travaux historique et..." Edition 1986.

De son côté, Federico Garcia Romo a émis l'hypothèse que ce sont les mêmes ouvriers, d'origine mozarabe, qui ont travaillé à Maillezais avant 1030, ensuite à Saint-Hilaire de Poitiers, puis à Méobecq,...

Extrait de " La revue de Paris." 

septembre 1922: Ainsi au témoignage même des clercs de Toulouse, gardiens du tombeau de saint Sernin, leur saint patron avait été secondé dans son oeuvre par le grand saint Martial, disciple du seigneur. A l'autre extrémité de l'Aquitaine, aux confins du Berry, on voit encoredans l'église romane de Méobecq ( Indre) une peinture murale du XIIème siècle qui représente saint Martial, les moines de Méobecq, en effet, racontaient que saint Martial, dans Martial, dans ses voyages évangéliques, était venu jusque-là..

Extrait de " Les pays de la Loire moyenne dans le trésor des chartes:.. Edition 1993.

1486: Rémission en faveur d'André Brunet, de Méobecq, pour le meurtre de Pierre Jabeneau, commic après souper le jour des rois.

Orléans, septembre 1493: Rémission en faveur de Simon Bertrand, d'Esves-le-Moutier, pour le meurtre de Job Haye, Ecossais, qui avec son gendre James Gueursson, lui aussi Ecossais, l'avait attaqué après une partie de paume ainsi que son oncle Philippe Sourcillier, prêtre, receveur de l'abbé de Méobec, seigneur du lieu.

Extrait de " Histoire agricole du Berry,..."Par Ernest Menault. Edition 1890

 Ce fut Dagobert qui, à la prière de Saint Cyran, fils de Sigelaîc, comte de Bourges, évêque de Tours, son proche parent, concéda un endroit appelé Méobec sur les confins de la province du Berry et de la Touraine. Il délaissa à Saint Cyran, fondateur de l'abbaye de Méobec, la propriété de Saint Denis avec les dîmes, pacages, péages et autres droits qu'il avait coutume de lever, lui fit bâtir une église et un monastére en un lieu trés agréable et fertile, arrosé par des cours d'eau et trés propre pour la chasse, appelé Lonroi. Pour l'entretien des religieux, Dagobert céda tous les droits qu'il avait depuis le décours de la rivière d'Indre jusqu'à la Creuse, avec la justice, les hommes, les églises et autres droits. Il les mit sous sa sauvegarde, sous celle de ces successeurs, les recommanda tout spécialement à son fils Clovis II, le chargeant de pourvoir à leurs besoins si ce qu'il leur avait laissé ne leur suffisait pas. 

Extrait de "Histoire de Touraine, depuis la conquête des Gaules par les romains...". Par Jean-Louis Chalmel. Edition 1841.

En parlant de l'épiscopat de Sigélaïe, nous avons dit que ce prélat avait un fils nommé d'abord Sigiran, et connu ensuite sous le nom de Saint Cyran. Quand son père, qui l'avait fait archidiacre de Tours, eut terminé sa carrière, il prit la résolution de quitter le monde et se retira sur les confins de la Touraine et du Berri, où il bâtit, à Méobec en Brenne, un monastère, qu'il abandonna ensuite pour aller habiter dans un lieu appelé Lonrey sur la petite rivière de Claise. Là il jeta les fondemens d'un autre monastère, qu'il mit sous l'invocation de Notre-Dame. Ce lieu était devenu par la suite une abbaye qui avait pris le nom de son fondateur, et qui s'était conservée jusqu'à nos jours sous l'appellation d'abbaye de Saint Cyran. Le fonds lui en avait été donné par Flaocat, maire du palais de Clovis II en 641, qui, lui-même, dit la chronique de Tours, en renonçant au monde, choisit depuis pour retraite ce monastère de Méobec, que saint Cyran avait fait bâtir à ses frais: mais à coup sûr cette chronique se trompe ici comme en beaucoupd'autres circonstances; ....

Extrait de " Revue de Paris." edition 1841.

Vous ne sauriez guère, en effet, imaginer les capricieux méandres que .(t) Le roi chasseur Dagobert, de drolatique mémoire, habita Méobec (prononcez Mobee), et c'est même là, selon la légende, que dans un moment de détresse il noya sa meute Quand son trésor fut sec, il vint à l'étang de Méobec, dit un couplet du fameux chant populaire, et, liant ses chiens par le cou, il les jeta à l'eau, leur disant: Allez, mes bon amis, allez voir au fond si j'y suis.

Peronnages: Jean Nicquet: Abbé de Saint Gildas et Méobec, prieur de Saint Marcel, de Saint Etienne d'Argenton et de la Comtal, fondateur en partie du collége des Jesuites de Bourges,...

                    Vulfolade: Il fut éleu archevêque l'an 642. par la démission de son predecesseur. L'an deux de son pontificat le roy Dagobert fonda les abbayes de Saint Cyran en Brenne et de Méobec. Et en la fondation il est fait mention de notre prélat. Il assista au concile de Châlons environs l'an 650 et souscrivit au privilège accordé par Landry Evêque de Paris l'an 658 et mourut le 29 décembre 660. Le roy Sigibert fait mention de ce prélat dans la lettre qu'il écrivit à Didier evêque de Cahors..

                     Jean de Gaucourt: abbé de Meobec

                     Espivent de la Villesboisnet. château de Méobecq.

                     Reconnaissance de rentes et cens dus à Jean-François de Pérusse, baron d'Escars, seigneurs de l'abbaye de Méobecq (1784)

                     Les correspondants du Berri sont unanimes pour attribuer la statue de Méobec à Robert d'Arbrisselles... Nous n'hésitons donc pas à croire que la statue de Méobec est celle de Robert d'Arbrisselles.

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