Histoire

Angé: Anniacum : Aniacus vicus, VIème siècle puis Angiacum au XIème siècle.

Vous pouvez trouver de vieilles photos de la commune sur ce site. faut faire un peu de trie: Angé

Extrait de " Dictionnaire géographique, historique et biographique..." Auteur: Carré de Busserolle, Jacques-Xavier, édition: 1878-1884.

 Aniacus vicus (époque mérovingienne) : Cette paroisse, avant la révolution, faisait partie du diocèse de Tours et de la Touraine. Elle dépendait du doyenné de Montrichard, du grand-archidiaconé et archiprêtré de Tours, et se trouvait comprise dans l'élection d'Amboise. La cure était à la nomination alternative de l'archevêque de Tours et des abbés de Marmoutiers et de Saint-Julien. 

  L'existence d'Angé est constatée dès le VIème siècle, époque à laquelle des monnaies y furent frappées. Vers 570, Chipéric donna l'église à l'abbaye de Sainte-Eusice, en Berry.

 L'église actuelle n'offre rien de remarquable, l'abside est du XIème siècle.

 L'ancien manoir fut réédifié en grande partie au XIVème siècle. Près de là est une motte très élevée, dont l'existence a été signalée aux archéologues, en 1842, par MM. Péan et Charlot. Vers 1843 on a découvert, au bas du bourg, des débris gallo-romains.

 Le fief d'Angé était très important. Un de ses propriétaire, au commencement du XIIIème siècle, prenait le titre de comte. Le seigneur comptait au nombre des hommes-lige de l'archevêque  de Tours, et, en cette qualité, il devait, avec d'autres chevaliers, tels que les seigneurs de Preuilly et de la Haye, porter le prélat sur son siège lors de son intronisation.

 Le plus ancien seigneur connu de fief d'Angé, est Hervé, comte de Saint-Aignan et d'Angé, chevalier-banneret qui, en 1214, plaidait contre l'archevêque de Tours au sujet d'un droit de péage établi dans qa seigneurie, et dont il prétendait avoir la jouissance. Les parties acceptèrent pour arbitres Manassès, évêque d'Orléans, et Robert, chantre de cette église, qui décidèrent que le droit appartenait à l'archevêque.

 Voici les noms des successeurs d'Hervé, que nous avons pu recueillir; Renaud d'Angé, chevalier, 1228 - Hugues Boceau, 1240 - Guillaume d'Argy, 1255 - Guillaume de Pressigny, chevalier, 1282 - Guillaume de Retail, chevalier, 1342 - Jean de Ponts, 1372 - Jean Chesnel, 1480 - René Chesnel, bailli de Touraine et capitaine du château de Tours, 1508 - Antoine Bohier, ec., 1545 - Gilles Branchet, 1653. -- N. de la Tournelle, vend le fief, par acte du 21 avril 1759, à Jean-Baptiste-Claude le Couvreur, seigneur de Vineuil-sur-Cher, de la Salle, d'Hamont et de Saint-Pierre. Claude le Couvreur, avocat au parlement. Des lettres de noblesse qui lui avaient été accordées furent enregistrées aux Remembrances d'Amboise, le 28 octobre 1761. Claude-Théophile le Couvreur, chevalier, président, lieutenant-criminel aux bailliage, gouvernement et prévôté de Roye, en Picardie, 1789.

 

Extrait de " Mémoires de la société archéologique de Touraine" Edition 1857.

   Angiacum. Angeium: Angé (département de Loire-et-Cher.) Paroisse du grand archidiaconé et de l'archiprêtré de Tours, sous l'invocation de S... Présentateur et collateur, l'archevêque. Avant 1790, Angé appartenait à l'élection d'Amboise; il fait maintenant partie du département de Loir-et-Cher, et est situé à 4 kil. et demi de Montrichard et à 40 de Tours, ainsi qu'à 750- (?) de la rive gauche du Cher. 

 1070. Leoterius de Sens se fit anachorète à Angé sur Cher. " Leoterius Senonensis, anachoretam egit angiaci ad Carim fluvium"

 1282. Guillaume de Pressigny, chevalier, fut seigneur d'Angé. "Guillelmus de Precigniaco, miles, dominus de Angeio, parochia et territorium de Angeio"...

 

Extrait de " Journal officiel de la république française,..." Edition 1927.

 Dépôt d'une proposition de loi tendant à ouvrir un crédit extraordinaire de 5 millions de francs pour venir en aide aux vignerons, cuktivateurs et maraichers de la vallée du Cher victimes des ouragans de grêles du 1er juin et du 30 juin 1927, notamment dans les communes de Noyers-sur-Cher, Châtillon-sur-Cher, Thésée, Pouillé, Couddes, Saint-Romain-sur-Cher et Angé-sur-Cher.

 

Extrait de " Bulletin monumental". Edition 1888.

 Appelé à Angé-sur-Cher par la découverte de puits funéraires, nous arrivâmes malheureusement trop tard et nous pûmes que constater les tranchées d'où avaient été extraits un squelette d'enfant, quelques poteries et une lampe de bronze, qui, acquise par un brocanteur de Montrichard, fut revendue par lui à un touriste. 

 L'expédition sur ce point ne fut cependant pas infructueuese, car, dans une fouille effectuée au lieu dit La Noue-des-Perrin, nous relevâmes quelques dolia brisés et des restes de construction, à un endroit où, l'année précédente, M. l'abbé Fromet, curé d'Angé, avait découvert deux fibules de la fin de l'ère gallo-romaine. Un peu plus loin, à la Motte-des-Champs, nous ramassionsune quantité de silex taillés et pouvions constater la présence d'un vaste atelier de poteries caractérisé par des supports en terre cuite et un amas sonsidérable de fragments de scories et de vases brûlés, formant corps avec une terre incinérée, sur un espace de plusieurs centaines de mètres et sur une profondeur de deux ou trois pieds. Cette découverte est des plus importantes pour nos contrées, où, jusqu'à ce jour, aucun établissement de ce genre n'avait été constaté. 

 

 

Four de potier découvert à Angé...on y aurait fait des poteries dites en terre de Samos

Vous devez être connecté pour poster un commentaire