la cathédrale est de toute beauté et son histoire que nous verrons à la suite doit être assez particulière. mais, d'abord les photos.
on se
rapproche.
le suspense
est
intenable.
bof...
on est
au
pied.
attention, on nous regarde.!!
style
gothique.
drôle
de
bestioles.
tiens, un visage...ça change de voir quelque chose d'habituel.
encore une
qui a
une drôle
de
binette.
et
si
on
rentrait
à
l'interieur.
mon flash
va avoir
du mal
à
éclairer
cet
édifice.
merci
le
traitement
d'images.
beaucoup
de petits
autels
destinés
à
des
saints.
euh...celui là c'est le principale.
quelques
reliques.
des
contenants
différents
pour
de
tout
petits
ossements.
sculpture
sur
bois.
l'orgue
de
tout
les
jours.
encore
des
autels.
et c'est
pas
fini...
une
plus
moderne.
je
pense
que
c'est
la
dernière.
descendons
dans la
crypte.
pour les latinistes distingués.
la
crypte
ferait
parti
de la
première
église,
Saint
Solenne.
nous
verrons
cela dans
l'histoire.
un peu
éffacé
ou plutôt
usé..
on en
a
fait
le
tour.
sortons.
une
petite
chapelle.
il est
temps
de partir.
Elle s'appelait saint Solenne jusqu'au XVIIIème siécle, puis saint Louis en l'honneur du Roi Soleil. Colbert s'y maria et en finit les travaux.
SAINT SOLENNE:
Evêque de Chartres de 483 à 509.
Solenne, que l’on croit né à Chartres, puis la suite aussitôt après son élection comme successeur de Flavius. Aventin fut sacré par les évêques qui étaient venus pour rendre cet office à Solenne. Celui-ci revint alors, et le peuple et le clergé le portèrent en la cathédrale, où d’un commun accord, il fut sacré et mis en possession. Sigebert en parle aussi dans sa chronique en l’année 490.
Solenne brilla à Chartres comme évêque, et sa mission chez les Francs ne fut pas stérile (490). Albéric en fait mention pour l’année suivante. Dans une vie de notre évêque qui existe à la bibliothèque impériale, on le dit successeur de Flavius, au temps de Clovis, qu’il suivit dans son expédition contre le Goths et qu’il fut catéchumène, c'est-à-dire qu’il l’instruisit dans la foi. Plusieurs écrivains affirment, et l’auteur de sa vie parait prouver que Solenne suivit Clovis en Touraine dans une autre campagne contre les Goths ; et qu’étant tombé malade, il mourut à Maillé, aujourd’hui Luynes, dans un château où le roi l’avait laissé. C’était le 24 septembre 509. Il fut déposé dans une ancienne église dédiée à la sainte Vierge et qui, plus tard, changea son nom en celui de Saint-Venant, près de la basilique élevée à Tours sur le tombeau de Saint-Martin. Cette église ayant été détruite par les païens, on ignorait le lieu où reposaient ses reliques, lorsque le 13 janvier 589, sous l’épiscopat de Grégoire de Tours, Dieu, par deux prodiges éclatants que rapporte cet historien, fit connaître l’endroit qui recélait les restes de son serviteur. Alors on voulut transporter à Chartres ces reliques sacrées, elles furent d’abord déposées à Blois dans l’église Saint-Pierre, qui prit le nom d’église paroissiale sous le patronage de Saint-Solenne. Ce dernier vocable traversa les siècles ; mais il futremplacé en 1730 par celui de Saint-Louis que porte la cathédrale actuelle de Blois. Les calvinistes brûlèrent quelques ossements de notre saint évêque, dont il est fait mémoire dans les Dyptyques de l’église de Chartres, au 24 septembre.
Source : Extrait de la France Pontificale, histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France, par H. Fisquet – 1872.
extraits de : Recherches historiques et archéologiques sur les églises romanes. par Chevalier Casimir.
(...)"et la fondation du monastère de Notre Dame de Maillé, où fut enterré saint Solenne, sous le régne de Clovis."(...)" mais bientôt l'église fut détruite par des païens et on perdit jusqu'au souvenir du tombeau qu'elle abritait. Ce ne fut qu'au temps de Grégoire de Tours qu'on en fit la découverte. Avertis miraculeuseument du précieux trésor qu'ils possédaient , ils fouillèrent le sol, trouvèrent la crypte, à laquelle on descendait par une série de degrés, et rendirent à la vénération publique le sépulcre du saint évêque."...(..)
extraits de : "les plus belles cathérales de France". par Bourassé, Jean Jacques.
(...) " Saint Grégoire de Tours, dont on ne peut s'empêcher de ceiter le nom dans toutes les recherches sur nos antiquités historiques, raconta, au livre de la gloire des confesseurs, comment on transporta à l'église saint Pierre de Blois la dépouille mortelle de saint Solenne, l'an 589. Ce saint évêque de Chartres, dont le nom fut en grande vénération pendant le moyen âge, mourut, selon la tradition, en 509, à Maillé, aujourd'hui Luynes, en Touraine, où il avait accompagné Clovis, qui l'honorait de sa confiance. Le corps de saint Solenne reposa d'abord dans une église dédiée à Notre Dame, et qui plus tard changea son nom en celui de saint Venant, prés de la basilique de saint Martin, à Tours. L'église ayant été ruinée par la fureur des païens, on ignorait le lieu où se trouvaient les saintes reliques, lorsque le 13 janvier 589, sous le pontificat de saint Grégoire, Dieu, au moyen de prodiges éclatants, fit connaître l'endroit où étaient les restes de son serviteur. Les reliques du bienheureux évâque furent transférées à Blois en grande pompe, au milieu des populations. La présence de ces reliques et la confiance des peuples firent changer le vocable de l'église saint Pierre en celui de saint Solenne...."Vers l'année 650, le nombre des fidéles croissant toujours et la dévotion de saint Solenne attirant un nombre considérable de pélerins à son tombeau, on résolut de rébâtir l'église saint Pierre, que quelques auteurs désignent simplement sous le nom de crypte. Cette seconde construction, plus vaste et plus ornée que la première, devenue église paroissiale, eut encore son principale autel dédié à saint Pierre, selon les traditions antiques, qui exigent que les autels soient placés sous l'invocation d'un martyr; mais dans le langage populaire, le nom de saint Solenne fut seul connu. En 1016, cet édifice, ruinée par le temps, et devenu d'ailleurs insuffisant pour les besoins du culte, fut reconstruit sur le même emplacement, mais dans des proportions plus développées. Pour venir en aide à l'oeuvre, que les ressources des fidéles ne pouvaient terminer, Leuthgarde de vermandois, veuve de Thibault dit le vieux, et ses enfants Eudes Ier et Hugues, archevêque de bourges, firent des dons considérables, et y fondèrent un chapitre séculier. Le nouveau monument appartenait à la renaissance de l'architecture au commencement du XIème siécle, et offrait les caractères de cette architecture romano-byzantine, qui a laissé, non loin des bords de Loire, tant d'édifice remarquables. Les largesses des comtes de Blois et de l'archevêque de Bourges nous donnent à penser que toutes les ressources de l'art y avaient été employées, et que, suivant le langage de Raoul Glaber, une noble et blanche basilique avait succédé à la vieille et noire église saint Solenne. A peine cet édifice subsita-t-il quatre vingt dix années. Thibault la grand, comte de Blois, la réédifia entièrement; les travaux furent achevés le 8 des calendes de juillet 1106. Le chapitre séculier fondé par Leuthgarde et ses enfants, au commencement du XIème siécle, ne pouvait subsister à cause de l'extrème modicité de ses revenus. En 1132, Thibault, du consentement de Godefroy, évêque de Chartres, donna à l'abbaye de Bourg-Moyen tous les droits qu'il possédait sur la prébende de saint Solenne.
Le monument élevé en 1106 menaçait ruine sous le régne de Charles VI; en 1390, on fut obligé de le démolir. Alors on jeta les fondements de deux tours, dont une seule fut élevé; elle sert aujourd'hui de base au clocher actuel. la construction fut entreprise sur un vaste plan; mais l'histoire de l'église de Blois n'est que l'énumération de ses désastres. En 1514, d'effroyables calamités en nécessitèrent la reconstruction. Peu de temps après, en 1568, les calvinistes s'en emparèrent et se portèrent aux excés les plus odieux. Non seulement ils pillèrent les objets précieux, mais encore ils arrachèrent de sa châsse les ossements vénérés de saint Solenne, les brûlèrent et en jetèrent les cendres au vent.
En 1609, les catholiques de Blois construisirent la tour, surmontée de son petit dôme à jourqui domine encore et la cathédrale et la ville. Cette tour seule, solidement bâtie, put résiter aux coup de la tempête qui, dans la nuit du 5 au 6 juin 1678, fondit sur la ville et les campagnes voisines. L'église fut renversée, à l'exeption de quelques parties peu importantes, d'un petit nombre de piliers et de plusieurs chapelles accessoires du côté méridional.
Les suites du fléau furent affreuses dans toute la cité; beaucoup de citoyens firent des pertes immenses. Touchées de tant d'infortune, Marie Charron, épouse du marquis de Colbert, ministre des finances de Louis XIV, et la marquise de Soumeri, sa soeur, supplièrent le roi de relever l'église de ses ruines et de consoler tant d'afflictions: leurs voeux furent entendus. Louis XIV ordonna la restauration compléte de l'église de Blois. le nouvel édifice fut consacré le 9 juillet 1730, sous la protection de saint Louis...."