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Avril 1880: lignes télegrahiques reliant Blois à Bracieux.
Avril 1889: Caserne de gendarmerie de Bracieux. —Travaux.
L'autorité militaire signale l'insalubrité du rez-de-chaussée de la caserne de gendarmerie de Bracieux prise à loyer par le département. Un caniveau et un puits existant sous les logements ménagés dans cette partie de l'immeuble y entretiennent une grande humidité.
Pour obvier à ce grave inconvénient, la nécessité s'impose d'établir un parquet en chêne dans quatre pièces dépendant des logements dont il s'agit.
La dépense, d'après devis ci-joint, est évaluée 750 fr.
La commune, propriétaire de la caserne, réclame pour son exécution le concours du département, se fondant sur les dépenses de réparations et d'appropriations qu'elle a faites en 1886, lors du renouvellement du bail et qui se sont élevées à la somme de 1,800 fr. Elle fait aussi ressortir dans la délibération jointe au présent rapport que depuis, les travaux d'entretien de l'immeuble, lui occasionnent une dépense annuelle moyenne de 200 fr., et qu'elle n'a jamais refusé les améliorations utiles qui lui ont été demandées.
Dans la circonstance, en égard à l'importance du travail, elle demande que le département veuille bien contribuer pour au moins moitié de la dépense. Le travail demandé a pour objet de parer à un état de choses qui compromet la santé des gendarmes et qu'il y a par conséquent intérêt à faire cesser dans un bref délai.
Le bail actuel a été renouvelé en 1886 pour une durée de 18 ans, moyennant un prix de loyer annuel de 850 fr. Ce ne sera donc qu'en 1904, que ce bail prendra fin.
Vous reconnaîtrez sans doute, Messieurs, l'utilité de l'amélioration réclamée par l'autorité militaire, amélioration dont les intéressés auront à profiter pendant longtemps encore et peut-être jugerez-vous convenable de participer, comme le demande la commune, dans les frais que doit entraîner l'exécution de parquets.
Je ferai figurer au budget rectificatif de l'exercice 1889 qui vous, sera soumis lors de votre prochaine session, la somme représentant la part contributive que vous croiriez devoir vous imposer.
Avril 1915: Messieurs,
"Un rapport de M. l'agent-voyer de Bracieux, en date du 11 avril 1913, a signalé le mauvais état d'un mur de soutènement aux. ponts de Bracieux situé sur la rive gauche du chemin d'intérêt commun n° 105, mur de soutènement qui présente un surplomb de 0m20 au milieu de sa longueur et dont l'état va toujours s'aggravant.
L'agent-voyer a préparé et présenté un projet de réfection de ce mur : le devis des travaux à exécuter s'élève à 1.100 francs.
Le Conseil municipal de Bracieux, consulté en tant que propriétaire du terrain, a donné un avis très favorable.
M. l'Ingénieur en chef qui a donné son approbation au projet, a conclu à l'inscription au budget départemental d'un crédit de 1.100 francs pour l'exécution des travaux.
Enfin M. le Préfet a inscrit au budget additionnel de 1915 (chapitre 6, article 2), un crédit de 1.100 francs."
Que rajouter d'autre, si ce n'est que l'implantation de la gendarmerie posait un véritable problème. la proximité de la forêt de Boulogne et de Russy générait pas mal de délinquances et braconnage. on parle aussi beaucoup, comme pour toutes les villes et villages de la région du raccordement aux nouveaux moyens de communication (télégraphe, routes, tramways..) voilà pour Bracieux et personnellement j'ai la certitude que Porthos a été inspirée par un certain Philippe de Bracieux..par contre Dumas a mal placé Bracieux...il le voyait au Nord de Paris.!! mais ce n'est qu'un roman...
Anecdotes.
