"Chaumont-sur-Tharonne". Almanach du pays de Sologne 2011.
Au nord-ouest du village, un fossé rempli d'eau se fait encore le témoin du passé gallo-romain. C'est un vestige des douves de l'oppidum qui se trouvait là, et qui portait alors le nom de Calvus Mons. Les siècles passant lee village devint Calmont, Chalmont ou encore Chaumont en Sauloigne. Aujourd'hui, Chaumont-sur-Tharonne porte partout l'empreinte du temps. Le paisible village, tout de briquettes rouges vêtu, s'articule autour de son église Saint Etienne, reconstruite aux XVème et XVIème siècles, inscrite à l'inventaire des monuments historiques et dont certains disent que le clocher, dont la hauteur approche les 50 mètres, serait le point culminant de la Sologne. Sur la verte place qui jouxte l'église, un curieux avion fleuri rappelle que Louis Blériot, le premier aviateur à avoir traversé la Manche, possédait ici un château , celui de Bouchetault.
Le toponyme "Chaumont" est un archétype d'ancien français fréquent en toponymie, issu de chau(x), chauve et de mont au sens de colline (latinisé sous la forme Calvo Mons ou Calvus Mons) et signifie « Mont Chauve » (c'est-à-dire sans végétation au sommet). Il s'agit d'un oppidum habité par les carnutes. La Tharonne est un cours d'eau dont le nom provient de la langue celte et signifie "rivière rapide" (onno = cours d'eau).
A la fin de l'Ancien Régime, Chaumont-sur-Tharonne appartenait à la généralité d'Orléans, à l'éléction, subdélégation et grenier à sel de Beaugency. On y suivait la coutume d'Orléans au nord du Beuvron (enclave du baillage de Beaugency), et celle de Blois au sud. Sur le plan religieux, la paroisse faisait partie du diocése d'Orléans et de l'archidiaconé de Sologne.
A la Révolution, Chaumont-sur-Tharonne fut chef-lieu de canton. L'arrêté du 3 brumaire an XI [5 octobre 1802) supprime Chaumont comme chef-lieu de canton et lui substitue Lamotte Beuvron.
Dans l'Église catholique, l'archidiaconé est une circonscription religieuse, subdivision d'un diocése. Placée sous l'autorité d'un archidiacre, prêtre nommé par l'évêque pour le représenter. Dans l'ancien diocèse de Paris, on disait archidiaconat.
Taillé : au premier d'or à la tête et col de loup de sable mouvant de la partition, au second de gueules à la porte fortifiée d'argent flanquée de deux tours, le tout maçonné de sable ; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
on parle aussi de la Sorcière de Courgenou et du chêne chat...un site y est consacré. voici l'adresse:
http://www.chaumont-sur-tharonne.org/Pages/FR/Sorciere.html
je recherche d'autres documents sur ces faits.
le nom COURGENOU:
Courgenou
Attesté dans la Mayenne dès le XVIIe siècle, le nom était aussi porté dans l'Orne, où il est plus fréquent sous les formes Courgenouil, Courgenoul, Courgenoult. Un sobriquet "court genou" ne semble pas signifier grand-chose, même si on connaît des Courtecuisse et des Courjarret (eux-mêmes d'interprétation délicate). Une autre solution paraît préférable : un toponyme signifiant le domaine, la ferme ("cour, court") de celui qui s'appelle Genou (voir ce nom). Il existe des hameaux appelés Courgenou à Chaumont-sur-Tharonne (41) et à Oussoy-en-Gatinais (45), ou encore le Grand Courgenou et le moulin de Courgenou à Saint-Georges-le-Gaultier (72). A noter aussi dans la Mayenne la forme voisine Courgénil, hameau à Juvigné."
Genou
Nom de personne d'origine germanique, Genwulf (gen : origine obscure + wulf = loup). Ce nom a été popularisé par saint Genouph, ermite berrichon du IIIe siècle, dont les reliques auraient été déposées en 826 à Saint-Genou (36). Le nom Genou peut aussi être une variante de Genoud
il est vrai que saint Genouph a du passer par là. Selles Saint Denis est proche de Chaumont.
autres versions...que je trouve moins vraisemblabe:
dans le brie l'agriculteur utilisait un "courgenou" pour s'agenouiller et piquer des légumes de potager. C'était une sorte de tapis rembourré, très étroit, que les femmes fabriquaient pour les travaux de jardins.