une petite ville encore à mon actif...quoique je fus surpris par la vie qui régne à Contres. c'est une ville en plein mouvement, avec de l'industries , des grandes surfaces... enfin une ville qui bouge.
une belle
place
ombragée.
des
arbres
bien
taillés.
y-a pas
que
les
arbres
d'ailleurs.
drôle
de
binette !!
une
maison
à
colombage
derrière.
un
ramasseur
d'asperges.
il est
vrai que
Contres
est le
pays
de
l'asperge.
et des
fraises...
mais où
est
le
fraisier ??
pas mal
le clocheton.
c'est...
ben c'est
écrit.
non mais
j'vais pas
tout
faire.
tiens
un noeud.
"pont entre les peuples" en bois de cédre réalisé en 2003 par Maubert.
on se
croirait
dans
le
sud.
ce doit
être
l'effet
palmiers.
un
chouette
balcon.
un p'tit
bistrot..
bien
vide
je
le
concéde.
c'est
l'heure
de la
sieste,
bonne
mère.
L'église Saint Cyr et Sainte Julitte: construite par l'architecte La Morandière, avec une abside à 3 pans, 2 bas-côtés, des absidioles, une voûte d'ogives et un choeur du XVIième siécle.
c'est
marrant.
les côtés
me font
penser
à la place
d'Arras.
le haut
des
maisons.
latinistes
distingués,
à vos
plumes
pour une
traduction.
celui qui a pris la statue est prié de la remettre à sa place..non mais alors. la révolution, peut-être, qui a fait des ravages dans ce domaine. il n'y avait pas que la guillotine à cette époque. il y avait aussi le marteau et la burin.
sobriété
de ce
côté.
entrons.
le
serpent
mange
la pomme.
j'voyais
pas ça
comme
ça.
chouette
chemin
de croix.
sculpture
fine,
peinture
dans
les
teintes
pastels...
non
vraiment
joli.
il est
dommage
que la
modernité
soit passée
si prés
de ces
sculptures.
j'attends
des
traductions.
sinon,
rien
avant
cet hiver.
tiens
certains
vont y voir
l'oeil
des
illuminatis...
y ferait
bien
d'allumer
la lumière.
c'est
sombre
quand
même.
la
scéne
sous
verre..
pfff
les
reflets.
chic
un
mystère
de plus.
quelqu'un
a une
réponse.
quel
rapport
entre
la
sculpture
et le
texte...
Saint Marc
et le
Lion!!!
aurait-il
fini
dans une
aréne,
mangé par
un
Lion ??
bizarre,
la justice
ici !!!
beau
cofessional
en bois.
un bel
ensemble.
descente
de croix
finement
sculptée.
un p'tit
tour
pour finir.
ben voilà...c'est fini. quelques renseignements sur l'architecte maintenant:
n. Blois, 12 mai 1813, d. 1883.
D'abord avocat, il entra à l'école des Beaux-Arts en 1843 et fut l'élève de Duban. Architecte du département du Loir-et-Cher à partir du 4 octobre 1845 ; architecte de la ville de Blois à partir de la même année.
Attaché à la commission des monuments historiques, inspecteur de Duban sur le chantier de restauration du château de Blois à partir de 1846. Il a construit et rénové un grand nombre d'églises, notamment l'église de Lamotte-Beuvron et celles de Trilly, Candé, Bouré et de la Chapelle-Enchérie ; il a édifié la halle aux grains de Blois (concours de 1846, construction en 1849) et le dépôt d'étalons dans la même ville (1854) en tant qu'architecte du ministère de l'agriculture et du commerce ; il y a construit également les bâtiments neufs de l'Hôtel-Dieu. Il a restauré le château de Chaumont-sur-Loire.
En 1856, il reçoit la médaille de première classe pour dévouement dans les inondations de 1856 ; en 1863, la légion d'honneur. Il a été secrétaire du comité local pour l'exposition universelle de Paris (1855) et membre de la société des sciences et lettres de Blois et de la société archéologique de l'Orléannais.
Architecte diocésain de Blois à partir de 1846, il a construit la chapelle du grand séminaire. Après 1848, La Morandière est maintenu en tant qu'architecte diocésain. Duban avait fait valoir (F19 4545, lettre au directeur général des cultes du 17 mars 1849) que ne pas le faire serait "cette fois un juste sujet de plainte à ajouter à tous les griefs mal fondés qu'a fait naître l'organisation que l'on doit à votre justice et à votre zèle éclairé". En 1853, Reynaud écrit à son sujet (compte-rendu du personnel) :
"M. de La Morandière est un fort bon architecte ; c'est un homme instruit, d'un esprit droit, d'excellentes manières et qui occupe dans la ville de Blois une position très convenable. Ses travaux du grand séminaire m'ont paru bien exécutés et bien conçus sauf quelques détails d'importance tout à fait secondaire. Je regarde M. de La Morandière comme l'un de nos meilleurs architectes résidents".
En juillet 1859, Hamille est plus réservé, l'estimant "assez bon architecte, exact, soumis, considéré" mais n'ayant exécuté aucun travail important. Il change de point de vue en août 1862 :
"M. de La Morandière est sans contredit, l'un des meilleurs agents de l'administration des cultes dans les départements. Non seulement il est régulier dans les écritures, économe dans ses travaux mais il a un talent artistique suffisant. Il a construit un assez grand nombre d'églises et de presbytères et jamais les communes n'ont élevé la moindre réclamation sur la direction des travaux. M. de La Morandière appartient à une famille très honorable et il a, à Paris, des relations élevées. Je sais que M. Drouyn de Lhuys a pour lui estime et affection. Je pense donc, sans me prononcer sur la question d'opportunité et de priorité que M. de La Morandière est digne de la distinction sollicitée pour lui (la légion d'honneur) par M. le préfet du Loir-et-Cher".
La Morandière fut décoré de la légion d'honneur le 14 août 1863.
La même année, une polémique l'opposa à Didron : il avait fait paraître une brochure intitulée : "L'archéologie a fait son temps". Le rédacteur des Annales archéologiques écrivit alors (t. XXIII, 1863, p. 171) : "Pour ne pas être désagréable à M. de La Morandière, je voudrais chanter comme lui la mort de l'archéologie chrétienne : par malheur... en cette année 1863, elle est plus active qu'à ses débuts et plus vivante encore qu'en 1840".
A l'exception de sa correspondance, les archives de La Morandière ont disparu lors de l'invasion allemande de 1870.
de: Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle Jean-Michel Leniaud
D'autres photos de la période hivernale...
les crèches de Contres.
Le pauvre, y c'est fait enguirlander...
le site du Lion: Contres