BLASON DE CONTRES
un peu d'histoire sur la ville de Contres.
une voie romaine traverser la plaine située au nord de Contres. c'était la "plaine des rasoirs". il y aurait eu une ville, la ville des rasoirs qui aurait pris feu il ya quinze ou seize cents ans à cet endroit. une bergère aurait eu, au XIX siécle, prés de Villavrain la vision de la terre qui s'ouvre dans un grand tumulte. dans le fond du trou, elle vit des scénes d'orgies, de corps nus étalés..etc..enfin bref, Contres aurait pris ce nom parce que il se trouvait vis à vis de ce bourg. d'autres sources parlent de la limite du pays des carnutes et la ville qui serait là pour défendre les intérêts romains "contre" les bituriges aurait pris ce nom. Il faut dire qu'on se situe sur une frontière et beaucoup de villages et lieu dits font référence à cette état de chose. on a beaucoup de fin, feins...qui font penser à la limite du territoire. on a aussi Mur qui suggère aussi cette idée de limite.
l'église de Contres est dédiée a Saint Cyr et Sainte Julitte dont je ne saurais vous conseiller de lire l'histoire. "Ce prieuré possédait un bois de 120 arpents, et ceux de la chapelle de Cornilly et de la chapelle de la Madeleine de Cornilly qui étaient des restes de l'ancien monastère, précurseur de Chezal-Benoît.." il appartint au monastère de Chezal-Benoît, ainsi que beaucoup d'autres.
il y aurait eu l'abbaye de Cornilly au XIème siécle. elle fut détruite par la guerre de cent ans. par la suite ce sont les "Parpaillots" qui la détruisirent définitivement.
Cornilly: ce serait un saint qui aurait transformé une armée bretonne en menhir à Carnac.
1260: charte d'affranchissement de cette commune (Suilliot)
Louis XII vint à Contres le 25 octobre 1505. il rencontra aux Montils des représentants du roi de Castilles pour y solder un accord. il y resta trois jours qui, à priori, le rempli de joie. Un buste de Louis XII pour perpétuer ce traité avec Philippe d'Autriche est mis au presbytère ( sur les reste d'un ancien château).
quelques faits concernants la révolution eurent lieu à Contres mais sans comparaison avec ce qui eut lieu ailleurs. (pricipalement la fermeture de l'église que certains citoyens voulurent rouvrir de force...).
Le 27 janvier 1871, le détachement dont faisait partie MM. de Saint Julien et Léon Delcourt, nous est signalé à quelques kilomètres de Contres. En même temps nous voyons arriver les prussiens qui construisent à la hâte une forte barricade à l'entrée du pont (de Celletes, je pense) et s'apprêtent à en défendre le passage. Les Français sont prévenus que l'ennemi les attend à l'abri de son retranchement. N'importe, un seul cri: "en avant!" Et les voilà ces intrépides cavaliers, dont les chevaux glissent sur le verglas, qui se précipitent...Ils reçoivent sans pouvoir riposter, une décharge meutrière. Là même, ont été frappés ces deux fiers enfants de la France...(un monument sur le pont de Celletes leur est dédié).
Le 28 janvier 1871. début de la dernière offensive de la "guerre de 70" qui eut lieu à Contres.ils étaient chargés de délivrer 1500 prisonniers et de détruire le pont de Blois. la charge avait fait long feu et seule une arche fut endommagée. l'armistice fut signait à ce moment là et donc les combats cessèrent.
il y eu de grandes manoeuvres aussi en 1908 dans la région.
que sont-ce ces "parpaillots" ? une réponse sur ce site:
PARPAILLOTS
abbaye de Cornilly (Cornellacum): L'abbaye de Cornilly, fondée vers 1087 par les moines de Vallombrosa (en Toscane), devint simple dépendance de l'abbaye de Chezal-Benoît après sa création en 1093. Détruite pendant la guerre de Cent Ans, relevée au XVIIième siécle, à nouveau ruinée par les protestants, l'abbaye fut vendue à la Révolution.Elle était sous le vocable des Saints Corneille et Cyprien. Son revenu était de 800 livres.
photo aérienne de cette abbaye:
CORNILLY
Cornilly
HISTOIRE DE CONTRES
Extrait de "Histoire du droit civil Français" Par Paul Viollet. Edition 1893.
..." Lorsqu'un serf est resté un an et un jour sur le territoire de certains pays, sans être revendiqué par son seigneur, il jouit dès lors de la liberté. Parmi les pays qui jouissent de ce privilège, je citerai maisons en Champagne, Contres en Blésois..la liberté était acquise dès que la serf avait touché le territoire priviligié..."
Extrait de " Catalogue des actes de François 1er". Par Paul Marichal. Edition 1887-1908.
Mandements à Jean Laguette, receveur général des finances extraordinaires et parties casuelles, de payer: A Jean Bonvoisin, 11 livres 5 sous pour deux voyages en diligence de Moulins, où était M. le Chancelier, à Chevagnes et à Contres, où il porta des lettres dudit sieur à M. le Connétable, pour les
affaires du roi.
Au seigneur de Sansac, écuyer d'écurie de M. le Dauphin, 270 livres pour aller en poste de Contres jusqu"en Flandres, vers la reine douairière de Hongrie.
Extrait de " Rapports et délibérations."
1855: Dans l'opinion du Conseil d'arrondissement de Blois, les.cantons de Contres, Bracieux et Marchenoir sont ceux où le besoin du drainage se fait le plus sentir, et les machines à fabriquer les tuyaux pourraient être avantageusement placées aux chefs-lieux de ces cantons, dans lesquels il existe déjà des tuileries ou poteries. Mais ce même Conseil déclare être dans l'impossibilité, quant à présent, de déterminer, même approximativement, l'étendue des terrains où le drainage pourrait être pratiqué avec le plus de succès ; cette étendue, du reste, doit être fort considérable, surtout,, dans la Sologne, où un sous-sol argileux, en retenant les eaux, est une cause permanente de stérilité et d'insalubrité.
1864: Création d'un marché au foin et à la paille.
Octobre 1874: Le service de la distribution à domicile, qui est l'objet de la constante sollicitude de l'administration, a été amélioré sur plusieurs points, et notamment à Contres, ... De nouveaux facteurs ont été attachés aux bureaux de ces localités..
Août 1878:..."Les communes de Bracieux, Contres et Ouzouer-le-Marché préparent aussi la création de bureaux télégraphiques. La commune de Contres a
réalisé, au cours de 1877, les ressources qui doivent former son contingent dans la dépense de construction de la ligne ; mais, comme à partir de Cour-Cheverny un fil commun doit relier les deux bureaux de Bracieux et de Contres, cette dernière commune est obligée d'attendre que celle de Bracieux ait créé les ressources qui lui sont nécessaires.
1918: M. le Préfet vient d'être avisé officielleanent de'la réquisition par l'autorité militaire des voies de nos lignes de tramways électriques de Oucques à Châteaudun et de Contres aux Monfils.
Loin de nous la pensée de protester contre cette réquisition qui cependant ne nous paraît pas régulière, la loi de 1877 ne visant pas les objets qui sont entre les mains de collectivités ; nous supposons que les nécessités de la Défense nationale ont dicté cette réquisition et nous nous inclinons très volontiers.
Cependant nous sommes surpris que cette opération se soit faite sans qu'au préalable soit intervenue une entente entre l'autorité militaire et les propriétaires.
Ces voies, en effet, sont la propriété du département, nos intérêts sont en jeu, mais la Société électrique se trouve également intéressée puisqu'elle est concessionnaire pour l'exploitation de ces deux lignes. Il y a là solidarité entre le département et la compagnie concessionnaire.
De plus, le rétablissement après la guerre de ces deux lignes peut entraîner et entraînera certainement le département dans une dépense qui sera hors de proportion avec la dépense primitive d'installation.
Dans ces conditions je vous propose, Messieurs :
1° De protester contre la façon dont cette réquisition a été opérée, et de faire toutes réserves à ce sujet.
'2° D'émettre le voeu qu'un contrat intervienne entre l'autorité militaire d'une part et le département et la Compagnie concessionnaire de l'autre, soit pour établir un acte de location de ces voies, soif pour fixer les conditions dans lesquelles elles devront être restituées au département et à la compagnie concessionnaire. — Et que pour le cas où satisfaction ne serait pas donnée au dé-partement, de demander l'annulation de la réquisition. »
M. Husson déclare qu'il s'associe à cette proposition.
M. le Préfet. — J'ai écrit à M. le Ministre de la Guerre pour réserver les droits du département.
M. le Président. — On ne saurait trop protester contre cette manière de faire. Ni le département, ni le concessionnaire n'ont été consultés.
Le voeu est adopté.
Octobre 1930: Rapport sur la situation des travaux d'électrification:..." L'implantation des supports est complète dans la région de Romorantin, et en cours dans les régions de Contres et d'Oucques."
On y parle aussi de l'état des routes, trottoirs, caniveaux...des moyens de communication avec le tramway et de la caserne de gendarmerie...enfin des contingences normales d'un bourg comme Contres.
en 1875: industries: Fonderie de fonte (2ème fusion) Vinaigrerie, faïence, poterie, tuyau de drainage. On parle aussi de fabrique de toiles et de droguet.
reste à savoir si c'est bien de ce Contres là dont on parle...il y a un Contres près de Dun sur Auron (Dun le Roi) qui était dans des marais...pour les tuyaux de drainage !!! je pense quand même avoir fait le trie, mais je ne suis pas à l'abri d'une erreur.
Personnages:
La famille BOURDALOUE: (seigneur de la Noue et de la Garenne de Contres...entre autres.)
M. Eloi JOHANNEAU: né à Contres, près de Blois, le 1 octobre 1770. Mort à Paris le 24 juillet 1851, dans sa 82ème année.Il fut le fondateur du jardin des plantes de Blois. En 1843, il donna à la ville de Contres, qu'il chérissait et où il désirait reposer après sa mort, deux bustes de Louis XII pour y rappeler la mémoire de ce bon roi qui, en 1505, y resta dix jours...
15 Octobre 1428: ...Jehan BARNEL...tenir noblement un fief de Mr Collart de Mailli...dudit lieu de Conti, c'est assavoir un fief situé et assis en la ville de Contres et au terroir d'environ, qui jadis fut et apartint à deffunct Jean d'Estrée.
François Hyacinthe De CHOLLET, écuyer, seigneur du fief de Moulins, paroisse de Contres.
Louis-Augustin CUPER , IIème du nom, deuxième fils de Simon CUPER, IVème du nom, naquit aux Montils, près Blois, le 4 mars 4808. Il fut reçu pharmacien a Paris le 21 avril 1832, et Se fixa à Contres (Loir-et-Cher), où il décéda le 4 septembre 1850 .
Edouard François Jean De HAUTECLOCQUE: En 1871, au moment de l'invasion prussienne, il fit partie du corps des éclaireurs à cheval de Loir et Cher. Il habitait au château de la Gondelaine, commune de Contres, dont il avait hérité de son oncle, M. Edmond de Bellejame. il fut nommé conseiller municipal municipal de cette commune en 1874. il meurt à Blois le 14 juin 1888. il fut inhumé près de son oncle, M. de Bellejame, dans le cimetière de Contres. le peintre, cinéaste et décorateur, Jules de Froberville épousa Sidonie de Hauteclocque. Sa belle-mère était la propriétaire de la Gondelaine près de Contres.
DELBAUVE Louis Emile: Sculpteur, graveur en médaille et aquafortiste à Tours, né à Contres, 1854, élève de A.E. Renouard.
Pierre FILLOUX de Contres: il a découvert une importante nécropole gallo-romaine à Soings en Sologne vers 1930
A voir: De GRIVEL, De GROSSOUVRE, seigneur de Neuvy, de Contres,...
Charles François de TASCHER, seigneur de Contres, né à Chartres le 29 janvier 1746, mort le 18 août 1817 au château du Vivier.
LE ROY de Curzon, au château de Presles, par Contres." Regnault Bonin était par sa femme, beau-frèrede Jean Le Roy, seigneur de Contres; celui-ci fit bâtir, vers 1470, dans la cathédrale de Bourges, la chapelle des Le Roy..Il donna les portes du porche nord sur lesquelles sont sculptés l'écus de Le Roy, des trèfles qui figurent dans cet écu et la lettre R.
L'abbé Michel DULOY: curé doyen de Contres. en 1889 il fit un legs de 500 francs à la fabrique de Villebarou en souvenir probablement de l'abbé Jouanneau qui a joué un rôle important dans son éducation.
Catherine GASSOT, baptisée le 12 avril 1612, se maria deux fois; 1° à Gabriel PINETTE, seigneur de la Vernuse, 2° en 1616 à Pierre BOURDALOUE, écuyer, seigneur de la Creusée, la Noue, Contres...veuf. elle eut plusieurs enfants de son second mariage.
François Clément GASSOT de la Vienne, seigneur de Contres (1699-1771) devint capitaine au régiment de la Ferté-Imbault. fortune considérable.
Vicomtes Des MELOIZES-FRESNOY, ministre de France à Weimar.
1783-1784: Mémoires et observations touchant la dîme de la laine dans la paroisse de Contres.