Couddes...plusieurs origines possibles: la première viendrait de la "villa cubitorum" c'est à dire la "villa du milieu". cela viendrait du faite que Couddes se situait entre les carnutes et les bituriges, où entre la Sologne et le Berry. elle dépendait de saint Eusice à Selles car le Prince Vulfin, parent de Childebert en fit le don. la deuxième version: viendrait du celtique breton "coat,coad" signifiant bois et d'où serait venu Codes (1321) puis Coudes/Couddes.
ce village serait relativement ancien, on y a retrouvé des objets gallo-romains. les noms de lieu datent de l'époque gauloise enfin le croit-on. quelques exemples:
La Basme, qui viendrait de grotte ou surplomb rocheux.
châtres: du latin castrum, camp.
paillou ou palluau; de pallus, maraicage.
La touche: de tosca, petit bois.
la herbaudière: de herbaldus à définir.
saint Christophe est le patron de la paroisse.
Extrait de "la France héraldique, tome 4"
GOURCY: Lorraine. D'argent à trois fasces de gueules, accompagnées de neuf moucheture d'hermines, posées 4,3 et 2 ; au chef de gueules chargé de trois annelets d'or mis en fasce.
cette famille n'est plus représentée que par le vicomte de Gourcy, au château de Couddes, par Contres, département de Maine et Loire.(y aurait-il un autre Couddes?)
de Gourcy "Charles" Antoine Sexe: Masculin
Naissance : 22 février 1801 à Nancy,54,Meurthe-et-Moselle, France
Décès : 15 septembre 1857 à Couddes,41,Loir-et-Cher, France,château de La Basme
Extrait de "Bulletin de la société archéologique de Touraine". Edition 1871.
"CHEVAUNEY, m., commune de Couddes, canton de St-Aignan, paraît former dans l'aveu et dénombrement de la Duché-pairie de St-Aignan de 1699 un fief sous le vocable « le Palluau-Chevauney » nom qui rappelle la ville de Palluau du Berry, et dénote une fortification munie d'une ou plusieurs rangées de pieux, pali, fichés à l'extérieur du vallum de terre ou de pierre, dans un domaine seigneurial ou dans un essart écarté (1). L'analyse de Chevauney donne Chev + auney, de chcv pour chef, tête, et auney ou aunay, du lat. alnelum, aunaie. Le grand Chevauney, il y a le petit, dépendait de la seigneurie de la Basme. Composé alors d'une ferme, ancien manoir seigneurial à un étage, ceint d'un reste de douves, il s'élevait à la tête et un peu à l'ouest d'un petit vallon commençant à un mince étang, qui subsiste encore ; la position est donc conforme à l'étymologie.
Cette étymologie se réduit aux formes suivantes : pat. loc. Chev + auney ; vx. fr. cap ou cep + aunay ; lat. Caput + alneti « tête de l'aunaie ».
Je pourrais ajouter quelques autres noms à ceux que je viens de citer ; je m'arrête, regardant ces derniers comme suffisant à la sincérité de ma thèse : je les ai choisis principalement entre les termes dont la signification est demeurée jusqu'à ce jour sans une interprétation certaine..."
(1) Ni les vraies formes latines de Palluau, palalellum, paletellum, paletellus (nos Mêm., X, 1H8), ni les formes de plus en plus altérées paledp.lus, paludelus,paluellr.s,palvellus, VT.îv.paluel(\à., ibid., Rigord et Grandes chron. de Sl-Denis, ann. 1188) ne se rattachent au lat. palus, marais : Elles
viennent par diminulion de bas-lat. paletlum,palalhim, palitium, palkiwn, assemblage ou série de pieux, palissade, berr. palisse, pic, pâli (Duc, PALA-
CIUM, PALICIUM, PALATA, PALATIUN, PALITIUM, etc.). L'ingénieur militaire des époques franque et gallo-romaine, à l'aide du palitium, renforçait constam-
ment les défenses d'une place. Aussi dans une citadelle à trois rangs de fortifications, presque toujours superposées, le revêtement de pieux était-il natu-
rellement triple :
Paliciumque triplex quod erat gaillardica subter Moenia
Philipp., 7.
Une ou plusieurs de ces rangées de pieux devaient garnir aux mêmes époques Dun-le-Paleteau ou Palleleau « Dun-le-palissadé », commune du Berry; mais si paletellum revit purement en paleieau né de paletel, le simple palatum ou paletum ressuscite non moins purement dans le Pallet, lieu natal d'Abeilard en Loire-Inférieure, et dans le balet, appentis sur pau-fourches (pieux + fourches), dressé à l'un des pignons d'une ferme, dans le centre de la France.
Extrait de "Rapports et délibérations":
Avril 1896: Pont sur le Cher: Commune de Couddes. — Le Conseil municipal, par sa délibération du 13 janvier 1895, déclare que la commune n'a aucune
relation avec les communes de la rive gauche du Cher et refuse de voter le concours de 650 fr. qui lui est demandé.
Août 1913: Construction d'un aqueduc dallé et d'un trottoir en remplacement d'un fossé dans la traverse de Couddes.
M. Gauvin, au nom de la Commission des Travaux publics, fait le rapport suivant :
« Messieurs,
« Votre Commission des Travaux publics vous propose d'approuver les conclusions du rapport de M. le Préfet, de donner satisfaction au conseil municipal de Couddes, et de renvoyer à la Commission des finances, pour l'inscription au budget primitif de 1914, en recettes et en dépenses, de la somme de 1.750 francs, montant du projet, à prélever sur les ressources communales. »
Conclusions adoptées.
Personnages à voir:
Jehan MARION, seigneur de Couddes, conseiller maître des comptes de Nevers en 1571 (ou secrétaire du duc de Nevers en 1588)
Mess. Pierre de CHATEAU-UCHOU, chlr, sgr de Couddes, au nom d'Agnés d'AULNAY, sa femme, la maison-fort de Couddes.(1371-1389 ???)
1410, Huguenin de la PERRIERES, sire de Boue et de Couddes, pour la motte de Couddes.
Jacques BARANGER, et Mme née Suzanne SIMON: château de la Basme
Mlle S. TROCME: les fresques et les peintures à la détrempe de l'église Saint Christophe de Couddes. Bull. monumental, 1956, pp.115 à 122.
Abbé GOUGEON, le 15 avril 1895, raconte que l'église de Couddes possède encore les chandeliers et le tabernacle du maître autel de la chapelle des jésuites. Qu'en est-il ?
à visiter pour les amoureux de la nature:
JARDIN DU POUZET