Cour-Cheverny: Cabriniacus, chef lieu d'une condita, subdivision administrative du pagus Blesensis sous la monarchie Franque.
il aurait été découvert trois sarcophage dans ce bourg.
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COUR CHEVERNY photos anciennes
Extrait de" Catalogue des actes de François Ier." Par Paul Marichal. Edition 1887-1908.
"Déclaration de foi et hommage d'Olivier du Vivier, comme procureur de Jean Sénéchal, licencié és lois, avocat du roi au baillage de Blois, pour plusieurs parties de la dîme des Servans, paroisse de Cour-Cheverny, mouvant d'Amboise. Paris, 20 juin 1544."
Extrait de "Journal de l'éducation." Edition 1815-1828.
Octobre 1817: "L'école établie à Cour-Cheverny ( Loir-et-Cher ) et dirigée par l'instituteur Jacquot est dans un grand état de prospérité. Le respectable curé de cette paroisse, convaincu des avantages que cette institution doit procurer à la commune, a soin de recommander aux parens surtout aux indigens d'y envoyer leurs enfans. M. le préfet du département a assisté lui-même aux exercices de l'école et a donné aux enfans qui la composent, d'honorables encouragemens. Ces pauvres enfans montrent un zèle et une ardeur pour s'Instruire inconnus jusqu'alors, mais qui ne peut plus étonner personne puisqu'ils sont la répétition de ce qui a lieu partout où la méthode est adoptée. Le maître nous écrit qu'il se plaît à observer lés jeux de ces enfans pendant les heures de récréation et qu'il éprouve une inexprimable satisfaction en voyant que quelques-uns de ces jeux consistent à tracer des lettres et des mots dans le sable de la coùr, et pendant l'hiver, dans la neige dont il est recouvert."
Avril 1818: "Nous apprenons que l'école de Cour-Cheverny (Loir-et-Cher ) qui, dans le principe, avait été regardée avec indifférence par les habitans de cette commune, a parfaitement triomphé de cette disposition fâcheuse. On a vu les résultats, on a été étonné, on a fini par être électrisé cette école est maintenant très-suivie, et marche fort bien sous la direction du sieur Jacquot, instituteur de la commune. Elle a présentée dans ses résultats, plusieurs faits remarquables; entre autres le développement de l'intelligence de deux frères jumeaux âgés de douze ans, qui paraissaient devoir rester à jamais idiots. Ces deux petits malheureux avaient en vain fréquenté trois écoles routinières à Blois, ils n'avaient pu parvenir à apprendre à lire, tant leurs facultés étaient
obstruées. Enfin on a eu recours pour eux à l'école d'enseignement mutuel de Cour-Cheverny, et voilà qu'aujourd'hui ils lisent couramment dans la doctrine chrétienne, écrivent correctement sur le papier, et sont dans la huitième classe d'arithmétique. Ceci fait tout à la fois l'éloge de la méthode, de l'école et du maître.
Non-seulement, nous écrit le maître de cette école, non-seulement je n'emploie plus de peines corporelles mais j'ai bien moins besoin d'employer des peines quelconques. Les punitions qui font partie du système de discipline lié aux nouvelles méthodes, produisent un très-bon effet d'abord, la crainte de la honte se montre plus énergiquement que la crainte des coups, et le désir de l'estime laisse peu d'occasions à employer la crainte de la honte. Ces enfans se portent avec joie au travail, et redoutent par-dessus tout une note défavorable."...
Extrait de "Histoire de la maison de Madaillan." Par Maurice Campagne. Edition 1900.
..."Ce malheureux gouverneur, Louis Hurault de Villeluysant était de la maison de Cheverny dont le chef fut Philippe Hurault, chancelier de France sous Henry III et Henry IV"...
"On lit dans la chapelle de l'église de Cour Cheverny, consacrée aux seigneurs de Cheverny, l'épitaphe commune à Guy de Laval, Marquis de Nesle, comte de Joigny, mort le 15 avril 1590, des blessures qu'il avait reçu à la bataille d'Ivry; A Anne Hurault, seigneur de Vibraye, mort en 1588 d'un coup d'arquebuse reçu au siège de Salvagnac en Languedoc...; Et à Louis Hurault, seigneur de Villeluysant, mort à Lassay le 15 juin 1589:
Passant, ce peu de marbre avarement enserre les coeurs ensevelis de troys proches parents, tous troysmorts en troys ans, en troys actes de guerre, tous troys pareils en sort et tous troys différents, car l'un perdit la vie au choc d'une bataille, noyé dedans son sang coulant de toutes parts, l'autre finit ses jours forçant une muraille, et l'autre en gardant une et sauvant ses remparts: Ils brûlèrent tous troys d'une commune flamme, dont la sainte vertu fut l'unique flambeau: leurs troys corps en vivant n'eurent qu'une seule âme; leurs troys coeurs estant morts n'ont qu'un même tombeau."
Extrait de " La prévention des fièvres en Sologne" Par Ernest Monin. Edition 1887.
..." on cultive aujourd'hui avec le plus grand succés la vigne en Sologne et les vins blancs du Murblin, dans la commune de Cour-Cheverny, possédent, vous le savez mieux que moi, l'estime des palais les plus difficiles; en même temps que les eaux de vies de Sologne deviennent, tous les jours, commercialement plus estimées..."
Extrait de "Clinique médicale de l'Hôtel-Dieu de Paris."Par Armand Trousseau. Edition 1885.
"En 1828, M. le docteur Ramon, Leblanc et moi, avions reçu de M. de Martignac, alors ministre de l'intérieur, une mission pour aller étudier les épidémies et les épizooties qui régnaient à cette époque dans l'ancienne Sologne, cette partie de la France comprise entre le Cher et la Loire, depuis Blois jusqu'à Gien. En même temps que nous observions beaucoup d'angines couenneuses, nous observions aussi des scarlatines graves. Ces dernières sévissaient particulièrement à Cour-Cheverny, commune située à quatre lieues au sud de Blois; elles faisaient surtout des victimes parmi les femmes en couches, à ce point que les moins pauvres quittaient le bourg pour aller accoucher en ville. Le médecin de la localité nous disait en avoir perdu neuf; or, dans la campagne, les épidémies de maladies puerpérales sont très rares, on le sait. Les femmes grosses restaient, en général, à l'abri de l'influence épidémique, mais trente-six, quarante-huit heures après leur délivrance, l'éruption scarlatineuse se manifestait, et en quelques jours les malades étaient enlevées.
Extrait de " Notice généalogique sur la famille Papin." par L. de Benelet. Edition 1893.
"13 Juillet 1646: Noble homme Denis Papin, recepveur du comté de Blois, demandeur par Guenette et en personne contre Denis Bellanger?
Le demandeur a persisté aux fins de sa requête. Le deffendeur a soustenu le demandeur mal fondé et non recepvable en ses conclusions, il offre comme il a cy devant fait recevoir du demandeur la quantité de vin qu'il lui a vendu bon loyal et marchand à prendre es lieux désignés par le traicté, et accepte dès à présent de prendre en déduction de la dite livraison vingt-deux pièces chez la dame Papin, sa mère, en la closerye des Coudrays, quarante-quatre en la paroisse d'Ouschamp, scavoir dix-huit chez la dame Tessier, et le surplus jusqu'au nombre de quarante pièces, chez le curé du dit Ouschamp, les nommés Henry Plouard, la Duplessis, Guillaume de Beynes, et encore en la paroisse de Chistenay dix-huit pièces, revenant le susdict nombre à quatre-vingts pièces, et ainsy ne resterait plus des deux cents pièces que six vingts pièces que le deffendeur offre recevoir en la paroisse de Cour-Cheverny quarante pièces, autres quarante pièces à Favras, et pareille quantité de quarante pièces en la paroisse de Cheverny, offrant encore davantage payer à la même heure de la livraison le dict vin. .."
Extrait de "Rapports et délibérations."
1862: "Une seule commune, celle de Cour-Cheverny, es en instance pour obtenir l'établissement d'un bureau télégraphique ( 3549 habitants avec Cheverny)"
La commune de Bracieux demande le retour de sa gendarmerie à cheval, que lui avait enlevée Cour-Cheverny.
En 1861, la dysenterie s'est déclarée dans la commune de Cour-Cheverny. (408 cas déclarés dans le bourg et ses environs)
Avril 1874: il est question du déménagement de la gendarmerie qui est mal située. une maison au centre du bourg et louée par M. de Vibraye ferait plus l'affaire...mais l'affaire se fera-t-elle ? ..."Qu'il résulte d'un nouveau projet que la brigade serait mieux installée dans une maison appartenant à M. de Vibraye, placée au centre du bourg, et pour laquelle le propriétraire demande un loyer de 500 fr., augmenté de l'intérêt à 5 25 pour 100 du montant des dépenses d'appropriation, évaluées à 17.800 fr.;
Est d'avis qu'un bail soit passé avec M. de Vibraye, à la condition par M. de Vibraye de faire à son compte les travaux d'appropriation jugés nécessaires et de recevoir un loyer annuel dont le maximum fixé en considération des sommes avancées pour travaux d'appropriation, ne dépassera pas 1.400 francs.
Et dans le cas où le bail ne pourrait pas être passé dans les conditions -ci-dessus indiquées, la Commission fixe à 1.400 fr., au maximum, le prix auquel serait passé un nouveau bail avec le propriétaire de l'ancienne caserne. »
Les conclusions en sont adoptées.
Octobre 1874: "Le service du télégraphe a été réuni à celui des postes. iL n'en est résulté aucun in convénient."
Avril 1892: Phylloxéra. Demande d'introduction des cépages américains dans la commune de Cour-Cheverny. Adopté.
Casernement de la gendarmerie: Nous avons autorisé M. le Préfet à passer un bail avec sieur Chambelin, propriétaire, dans les conditions acceptées par vous dans votre dernière session.
Août 1892: Substitution d'un tablier métallique à la voûte en maçonnerie du pont de l'Enfer sur le Conon...
1926: le propriétaire M. Copin se propose de vendre le batiment qui abrite la gendarmerie à l'expiration du bail le 31 décembre 1928.
Avril 1937: construction d'une 3ème classe à l'école de garçons.
Personnages:
Ferdinand, dir Ferdinand de la BONNINIERE, comte F. de Beaumont, né à Beaumont la Ronce ( Indre et Loire), Le 28 novembre 1810, décédé au château des Fuzelières, commune de Cour-Cheverny, le 16 mai 1880...cette famille possédait probablement le château du Breuil, près de Cour-Cheverny.
Demoiselle de PASSAC, dame de Mâchefer, paroisse de Cour-Cheverny.
Paul RENOUARD, né à Cour-Cheverny. Peintre, dessinateur et graveur.
Madame la Baronne Van SCHALKWYCKE, château de la Bijourie, par Cour-Cheverny.
Madame d'AUMONT se retire à Port Royal et nomme M. Calaghan à la cure de Cour-Cheverny.
Paul LIGIER, écuyer, demeurant à Cour-Cheverny. 1410
De la SAUSSAYE, château de Troussay, Cour-Cheverny.
Comte Maurice DELAMARRE DE MONCHAUX, et Comtesse née Isaure de VIBRAYE, château de Troussay.
Mme ADELINE née ARDOIN: château de Sérigny à Cour-Cheverny.(4 kms)
Raoul ADELINE et Mme née FROGER DES CHESNES: château de la Louettière à Cour-Cheverny. (4 kms)
Comtesse Albert de BUISSERET, née MANRY, château de Soucinia à Cour-Cheverny.
LULX DE LA MOTTE, château de la Favorite, Cour-Cheverny.
Octave MANSET et Mme née Marie GUESTIER, château la Sistière, Cour-Cheverny.
Comte de MARTEL et Comtesse née DE SAINT FERRIOL, château de Beaumont, Cour-Cheverny.
L. Jean de LAMOLINIERE, château la Place, Cour-Cheverny.
André LEMAIGNEN, château du Gué-de-la-Guette, Cour-Cheverny.
Vicomtesse M. de SEZE, née de GEORGE, château des Tourelles, Cour-Cheverny.
M. CHEVARIN, château des Fusillières, Cour-Cheverny.
Comte de LA SALLE, et Comtesse née Marie Thérèse de GUEHENEUC DE BOISHUE, château du Breuil, Cour-Cheverny.
Ernest de SAMBOEUF, et Mme née JACOBSEN DE NOIRMOUTIER, château de Pontchardon, Cour-Cheverny.
M. Jean CALLAGHAN, curé de Cour-Cheverny.
François Vallentin, époux de Jeanne Bauger, était tailleur et valet de chambre de Marguerite de Savoie, soeur unique du Roi; il avait acheté, en 1555, le petit domaine de la Couldre, paroisse de Cour-Cheverny et pour "les proffiltz à tels cens tels reliefs" avait payé 22 livres à l'Hôtel-Dieu de Blois le 3 août 1555. il était mort avant 1574.
M. le curé Chabault(réfractaire durant la révolution) vendit ces biens pour fuir en Suisse. il possédait en outre la maison de closerie de la Cadoisière: 8 arpents de vignes et 5 boisselés de prés, plus 52 boisselés de vigneaux Murblins...
a voir: Cour-Cheverny, curia juxta chaverneium, vel in Sigalonia, Saint Aignan, prieuré augustin de Bourgmoyen, mentionné dans bulle de 1154, diocése de Chartres, puis de Blois, archidiaconé, doyenné et arrond. Blois, cant. Contres, Loir et Cher.
M. l'abbé LEFROU, curé de Cour-Cheverny...botaniste.
M. FRANCHET, savant distingué dans plusieurs branches de l'histoire naturelle, habitant Cour-Cheverny, ayant été conduit dans notre ville par ses études botaniques...
La terre de la Motte dont les Rogier avaient joint le nom au leur était située sur la paroisse de Cour-Cheverny...
Le climat des Murblins, à 3 kms de Cour-Cheverny. ses vins sont encore vantés...
