plus ça va, et plus les pages sont courtes....jusque où peut-on aller ?
"Bulletin monumental" suite:
..."Ils croyaient que leurs mânes restaient errantes sur les bords du Styx jusqu'à l'accomplissement de ce soin pieux. Outre les enfouissements du cimetière, on rencontre aux environs de Gièvres, dans différentes directions, des groupes isolés de vases funéraires qui ont dû appartenir à de sépultures particulières.
Une explication raisonnée des planches qui accompagnent notre texte développera et complétera ce que nous avons exposé sur le cimetière gallo-romain de Gièvres. L'étude attentive que nous avons faite des enfouissements funéraires nous a permis d'adopter la classification générale suivante:
1°. Urnes cinéraires 2°. Vases domestiques ayant servi d'urnes cinéraires 3°. Vases accompagnant les urnes cinéraires; 4°. Objets, autres que des vases, ayant fait partie des groupes funéraires.
M. Jollois avait, comme nous l'avons dit, publié des figures très-intéressantes des vases de Gievres M. de laSaussaye s'est attaché à figurer ceux qui ne l'avaient pas été par M.Jo!lois.
Nous reproduisons ici quelques-uns des vases figurés par M. de la Saussaye et par M. Jollois. (voir Histoire 3)
Extrait de"Bulletin technique du génie militaire." Edition 1960-1977
"La région.de Romorantin, comme d'ailleurs toute la Sologne, se caractérise par un climat particulièrement humide et pluvieux. Le sous-sol est composé d'un mélange de sables, graviers, argiles fortement comprimées, alternant parfois par couches peu épaisses; il est pratiquement imperméable; il s'y trouve par endroits des affleurements de marnes argileuses mélangées de calcaires ou de cailloux.
Les pentes du terrain sont en général.assez faibles et le ruissellement des eaux à la surface du sol est à peu près nul. La végétation herbacée est celle des landes, des étangs et des marais.
Les ruisseaux de la région sont tributaires de la Sauldre, rivière à faible courant, aux rives basses et marécageuses, facilement et fréquemment inondées.
Lors de l'aménagement du camp de Gièvres, les Américains avaient entrepris quelques travaux destinés à préserver leurs installations de l'humidité du sol et de l'envahissement des eaux. On peut affirmer que si nos alliés avaient dû prolonger davantage leur séjour dans cette région, ils auraient été conduits à réaliser un assèchement des terrains plus méthodique et plus efficace.
Au surplus, l'assainissement des terres de Sologne est une question déjà ancienne; les premiers travaux d'ensemble exécutés en vue de cet assainissement ont été entrepris sous le second Empire; il reste encore beaucoup à faire pour que cette région soit rendue véritablement saine.
L'installation d'un établissement militaire important en Sologne nécessite donc un assèchement plus ou moins complet du sol qu'il doit occuper..."
Il s'ensuit une description des travaux réalisés.
Extrait de "Bulletin de la société archéologique de Touraine" Edition 1871.
"Le terrier ne suit pas l'ordre chronologique: ainsi, après le bail général de 1489, il enregistre un bail particulier qui fut fait, le samedi après la Saint-Denis 1295 (le 16 octobre), du moulin de Gièvres ou Gieures, situé à Monteaux ; les preneurs, Guiot de Gièvres et sa femme Edeline, devaient payer, chaque année, en quatre termes égaux, un fermage de 6 muids de froment et 8 muids de mouturanche (mélange de bled et d'orge ou d'avoine), à la mesure de Mesland (deux deniers moins de liète ; c'est-à-dire que les grains livrés pouvaient être d'une qualité un peu au-dessous de la première, appelée liète ou lite, pourvu cependant que la différence n'excédât pas 2 deniers par muid.