Histoire de saint Lorian ou Laurian.
La légende de la vie de saint Laurian, archevêque de Séville, l'office du même saint, le bréviaire de Bourges, la tradition du pays, confirmés par l'autorité de Bede, d'Usuare, du martyrologe romain & de saint Laurent de Bourges, font foi que ce saint fuyant la persécution des Ariens d'Espagne & du roi Totila, se retira en Berry, au territoire de Vatan, en un lieu solitaire, d'où il allais quelquefois en la ville de Vâtan, que ce roi impie ayant eu avis de sa retraite, envoya des satellites pour l'assassiner, qui l'ayant rencontré sur le chemin de Vâtan, lui coupèrent la tête, à quoi nous ajoutons plus de foi qu'à ce qu'en dit le cardinal Baronius, qui rapporte que ce saint fut martyrisé à Marseille, sans aucun fondement ou autorité valable.
La même légende, suivie par divers auteurs, assurent que ceux qui le tuèrent furent convertis par les miracles qu'il fit après sa mort; lui ayant vu porter sa tête entre ses bras, jusqu'à ce qu'ils le reçurent de ces mains & la portèrent à Totila, qui étant informé de ce qui s"était passé, embrassa la religion catholique, & fit construire un temple magnifique en l'honneur de ce saint martyr, & y déposa son chef en un lieu honorable, quant à son corps il fut inhumé en une grotte qui se trouva proche le lieu de son martyr, l'an 554, de notre salut.
Depuis un saint évêque, ayant par une révélation divine appris le lieu où reposait ce saint corps, le leva de terre & le transporta en une église qui fut bâtie au même lieu, à une lieue de distance de la ville de Vâtan, dédiée à la mémoire de ce saint, & c'est à présent une église paroissiale, appelée la chapelle saint Laurian.
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Entre les pertes & dommages que la fureur des guerres civiles de la religion a causés en Berry, celle du pillage de l'église de saint Laurian n'est pas des moindres, les hérétiques emportèrent la chasse d'argent, en laquelle jusqu'alors le corps de saint Laurian avait été gardé en honneur & vénération, & brûlèrent ses reliques, en telle sorte qu'il n'en est resté qu'un os du bras, qui est conservé, & porté tous les ans en procession solemnelle le jour de la fête.
voici les extraits d'un livre consacré au Berry de Félix Pallet.
Totila: ... Quelques milliers de Goths déterminés, enfermés dans Pavie, refusèrent d'obeir en apprenant qu'ils étaient trahis; ils se donnèrent pour chef Totila, neveu du dernier roi, celui-ci profite de la division des généraux grecs qui n'étaient occupés qu'à faire leur main, disperse vingt mille ennemis prés de Faenza, reprend Naples, la Pouille, La Calabre; et aprés avoir ainsi privé Rome des blés du midi de l'Italie, revient sur elle. Le systéme fiscal de l'empire appliqué de nouveau à l'Italie par Justinien, et la conduite des ses dix généraux avaient suffi déjà pour faire regretter les Goths.
Bélisaire qui revint alors ne put empécher Totila de forcer la porte Asinaire; le barbare pénétra dans la ville, mit au pillage les maisons des riches citoyens, et fit démolir un tiers de ces murailles qui l'avaient si longtemps arrété; il n'aurait pas épargné les plus beaux monuments, sans une lettre de Bélisaire. Il laissa du moins la ville presque déserte, emmena avec lui les sénateurs et les riches citoyens qu'il dissémina dans différentes forteresses de la Campanie et s'établit sur le mont Gargano (547)....Totila finit par fortifier Rome, rattacha aussi la Sicile à l'Italie. il poursuivit grâce à sa flotte la destruction de l'empire Grecs. il voulait une justice rigoureuse: " Du temps de Théodat, disait-il, nous avions la puissance, mais la justice nous manquait. Honorons notre victoire par notre vertu. La fortune de la guerre suit les moeurs des combattants." il n'eut pas le temps de tenir ces promesses.
Domaine de son altesse royale l'infante d'Espagne, Duchesse de Montpensier, a vendre, forêt de Bruadan, sur les territoires de Marcilly-en-Gault, Millançay, Loreux et Villeherviers...(19 août 1852 dans la Presse).
une affaire qui en 1885 a fait pas mal de bruit. Rethac et Milliers, valets de chiens, sont poursuivis pour avoir, le 2 mars 1885, chassés sans permis sur le territoire des communes de Loreux....et les sieurs de la Roche, de Louan, de Coursays et de Paraize sont cités devant le tribunal de céans comme civilement responsable du délit commis par leurs domestiques. les procès-verbaux furent dressés le 2 mars 1885 par les gendarmes Remy et Fourneaux. les valets auraient lancés les chiens, à un ordre donné par les piqueurs. Ils auraient appuyé la meute et contribué à la prise du sanglier. ils auraient pris le rôle de piqueurs sans en avoir le droit. mais la différence entre le rôle de valet de chiens et de piqueurs étant difficile à établir, ils furent acquittés .
cette même année 1885, il y eut la restauration du presbytère
le site officiel:
LOREUX
Loreux proviendrait de: "L'oratoire". la découverte de tuiles à rebord prouve une occupation Gallo-Romaine. Jean VIII d'Arcourt (où d'Harcourt) était châtelain de ce lieu durant la guerre de cent ans. il avait offert son épée au petit roi de Bourges, Charles VII. Ce Jean d'Arcourt finit par vaincre les anglais à la bataille de Gravelle en Normandie, le 30 novembre 1423. il mourrut quelques années plus tard des suites des blessures qu'il eut ce jour là. des terres de Loreux prirent le nom de Gravelle en souvenir de cette bataille.
présence d'une plante bizarre: "la vipérine" aux fleurs bleues qui poussait sur la tombe d'un modeste pâtre.
Avant la révolution, Loreux, comme une bonne partie du Loir et Cher, faisait partie du Berry.
Ligne de chemin entre Romorantin et Salbris et passant à Loreux ouverte le 31 décembre 1901.
Extrait de "Nobilaire de l'Orléanais." Edition 1863.
Louis d'Orléans étéit l'ainé et n'avait que quatorze an le 1er avril 1632, date d'un port de foi et hommage au seigneur de Migeraut. Cet acte contient ce passage: "Louis Dorléans, chevalier, seigneur de Rère, la Bourdelle, Charnay, Arpeau, la Billardière, Villaines, et de la terre et seigneurye de Vic sur Nahon en partye, demeurant audit Rère, paroisse de Theillay, aagé de quatorze ans à présant, tant en son nom privé que garantissant en paraige pour damoiselles Loyse, Charlotte et Marguerite Dorléans, Pierre et Michel Dorléans, escuyers, ses frères et soeurs, tous enfans et héritiers de feu Mre Pierre Dorléans, vivant, chevalier, seigneur de Rère, s'est transporté au lieu et seigneurye de Migerault, paroisse de Loreux...
Gentien de Gauvignon acheta le 16 mars 1549, une minée de terre située à Loreux;....et le 7 avril 1556, un demi-journeau de pré assis à Loreux...
le 15 novembre 1649, Jean de Gauvignon transigea avec Silvain Daguier et Toussaint Belot, laboureurs à Loreux, au sujet des dîmes que ces derniers avaient levées sur les terres de la Pasterye lui appartenant.
Extrait de "Enquête sur les conditions de l'habitation en France" Edition 1894-1899.
.. "Là, loin du monde, s'étaient retirés des solitaires (moines), et leur sainteté inspirait une salutaire frayeur aux plus farouches barons. C'est autour de l'ermitage, dont quelque chasseur a révélé l'existence, que les colons se fixent de préférence, qu'ils éclaircissent la forêt, qu'ils créent des jardins et des vergers des champs et des vignes, qu'ils élèvent leur masures, qu'ils fondent un village. Il n'est donc pas surprenant que le nom d'oratoire ou d'ermitage soit resté attaché à des communes rurales(Loreux, Oroer, Ouzouer, les Hermites,...) ..."
Extrait de " Généalogie de la maison Fournier" par Xavier de Bellevue. Edition 1909.
Charles Fournier, écuyer, seigneur de la Lande, de Monteltier, qui fut partagé en 1548 de la succession de son père. Il fit aveu le 1 mai 1563 à Monseigneur Louis d'Etampes, baron de la Ferté-Imbault, seigneur de la Ferté-Imbault, de Salbris, de la Gravelle, et à Georges de Lenfernat, seigneur de Pouriers, époux de Françoise d'Etampes, du lieu et métairie de la lande, en la paroisse de Souësmes, à lui échus par succession de son père, Pierre Fournier; il fit aveu aux mêmes, par acte du 14 mai 1563, de la moitié du moulin à blé de la seigneurie de la Lande et de la huitième partie du lieu des allioux, échues de la succession de son frère jean Fournier, le jeune. Par le même acte sa belle soeur, Jeanne de Roquemore, veuve de Jean Fournier, seigneur de la Pinaudière, reçut le lieu, manoir et métairie de Monteltier. Il demeurait en Marcilly en Gault. Il parut le 17 février 1571 comme témoin de l'acte de transaction et d'accord passé par ses neveux, Clément et Pierre Fournier, avec Anne de Colliers, veuve de Pierre du Griffon, relativement à la seigneurie de la Noühe. Il demeurait en la paroisse de Loreux, quand il vendit, le 4 février 1572, à la dite dame de Colliers, moyennant 1900 livres tournois , la métairie de Monteltier....Il mourut sans alliance et sa succession fut partagé le 26 juin 1574, entre ses neveux."
Extrait de " Revue d'histoire moderne et contemporaine" Edition 1954
Ergotisme en Sologne: Une des conséquences les plus importantes des naissances de prématurés paraît être le taux extraordinairement élevé de mortalité infantile, l'un des plus élevés assurément de tout le royaume. En certaines paroisses, et à certaines époques: il atteint 417 pour mille à Menestreau de 1730 à 1739, 417 pour mille également à Loreux de 1771 à 1790, 449 pour mille même sur une courte période marquée par une forte épidémie d'ergotisme de 1745 à 1749 à Vouzon..."
un texte avec Hardouin , seigneur de Maillé et de Rillé parle de Loreux. est-ce le même. à voir ...
personnages:
voir: l'architecte de la Martinique, Marc Alie habiterait Loreux depuis 2006.rsonnages: