Histoire

ce serait un domaine Gallo romain a l'origine. Au VIIième siécle, il dépend de sainte croix d'Orléans. Au moyen age, Graçay se la dispute à Orléans. les corvée se réduisent. la guerre de cent ans auraient laissé des traces a Maray et plus exactement au lieu dit:"le tertre aux morts" nom qui daterait de cet époque. l'église est dédiée a saint Aignan et fut construite au XIième siécle. restaurée vers 1840, son porche proviendrait de l'église de Doulçay. La mairie fut construite en 1866.

à préciser: la foire de Maray qui a un grand retentissement dans le coin. c'est une foire dont on ne connait plus l'origine... 

 

dans l'église statue de Saint Jean Baptiste.

MARAY

 

un autre site bien fait:

HISTOIRE DE MARAY

 

Extrait de " Mémoires de la société archéologique de l'Orléanais" Edition 1851-1950

   " mai 978: Hugues, archevêque de Bourges, affranchit de synode et de Gite l'église de Maray, en échange de prières. (Original sur parchemin, arch. du Loiret)."

  " septembre 1143 ou 1145: Composition entre le chapitre de sainte Croix et Etienne de Graçay au sujet des hommes et des terres de Graçay."

  "Orléans, après le 1 août 1145 ou avant pâques 1146: Louis VII confirme, à la demande de Regnault, fils d'Etienne de Graçay, son entente avec l'église d'Orléans au sujet de Maray.

  "1154: Composition entre le chapitre de sainte Croix et Régnaud de Graçay au sujet des coutumes de Maray.

  "Bénévent, 14 décembre (19 cal.janvier)(1167 à 1169): Alexandre III confirme l'accord conclu par l'archevêque de Bourges entre le chapitre et Regnaud de Graçay concernant Maray."

   " 1168-1188: Accord entre Hervé, sire de Vierzon, et le chapitre réglant la juridiction de Maray en Berry."

  "1204: Acte de Guillaume, archevêque de Bourges, contenant l'accord entre Etienne de Graçay et le chapitre sur les coutumes de Maray (II,538)."

  "1204, du 25 avril, au 9 avril 1205: Philippe Auguste confirme un accord conclu entre Eteinne, seigneur de Graçay, et le chapitre de Bourges touchant les coutumes dues audit seigneur et au chapitre sur la seigneurie de Maray".

  "1216: Vente faite au chapitre par le maire de Maray de la dime de Maray (II,544)."

  " mai 1250: Pierre Coureau, chevalier, abandonne le droit de tutelle au commandise qu'il prétendait avoir sur des hommes et des femmes de sainte Croix à Maray."

   " Bourges, 21 septembre 1278: Guy, archevêque de Bourges, reconnait les libertés de l'église de Maray et restitue à l'archidiacre de Sully 10 sous tournois indûment axigés comme quête du curé de Maray."

  " 1299: Vente au chapitre par Etienne Bedini, prévôt de Maray, d'un droit qu'il avait à prendre sur la foire tenue à Maray le jour de l'exaltation de la sainte Croix (II,539)."

   " Le diplôme de Charles le Chauve ne mentionne que Maciacus; nous verrons qu'on doit y reconnaître Maray...Le changement de l's ou du z en r et réciproquement est une particularité bien connue du langage des provinces du centre.Dans le Berry, on prononce furil pour fusil. Maray est donc, d'après la phonètique locale, l'équivalent exact de Mazay, en latin Maziacus, et Maziacus est lui-même une simple variante de Maciacus, puisque ces deux noms sont employés indifféremment en la charte XV de notre cartulaire."...." Ces pièces relatives à Maray étaient autrefois fort nombreuses et, parmi celles encore existantes, maray est parfois nommé Macey et Mazey."

 

    "Il est à remarquer que, sur le territoire biturige, au sud de Châtres, se trouve la localité de Maray (Maciacus), dépendance du chapitre cathédrale de sainte Croix d'Orléans au moins dès le IXème siècle, marché-frontière très fréquenté au moyen âge et encore de nos jours par les Berrichons, les Orléanais et les Tourangeaux."

 

Extrait de " Armorial général de la Touraine..." par Jacques Xavier Carré de Busserolle. Edition 1866-1867.

  " Maray (de), écuyer, seigneurs de la Roche de Chargé, de la Mothe (près Montrichard) et de Restigné (XVIème siècle). Pierre de Maray fut pourvu de la charge de greffier en l'élection de Tours en 1688.   De sable, semé d'étoiles d'argent, au lion de même brochant sur le tout."

 

Extrait de "Mémoires de la société des sciences et lettres de Loir et Cher." Edition 1867.

                                    LA FOIRE DE MARAY par M.R Crozet.

 "Tous les ans, dans les prairies qui s'étendent sur la rive gauche du Cher, au pied du coteau qui porte le village de Maray se tient à la date du 14 septembre, une foire qui jouit encore, dans la région, d'une renommée remarquable. Elle attire dans cette localité une foule de plusieurs milliers de personnes qui affluent, dès la première heure, par toutes les routes ou par la voie ferrée de Vierzon à Tours.

   Il s'agit, très certainement, d'une survivance d'une tradition lointaine. La trace la plus ancienne que l'on retrouve de cette foire est une analyse d'un document de 1233, insérée dans un inventaire des titres du chapitre de la cathédrale sainte Croix d'Orléans dressé en 1768: "vente faite au chapitre par Etienne Bédini (Bédin) prévôt de Maray, d'un droit qu'il avait à prendre sur la foire tenue à Maray le jour de l'exaltation de la sainte Croix."

   Maray (maciacus ou Mazay) appartenait à sainte Croix d'Orléans au moins depuis l'époque carolingienne. Charles le Chauve en confirme la possession à ladite église en 851(cartulaire de sainte Croix d'Orléans publié par Thillier et Jarry ...). Il existe encore, non loin des prés où se tient la foire, une ferme dite de sainte-Croix.

  Deux hypothèses peuvent être envisagées. La foire de Maray a-t-elle été fondée par le chapitre de sainte Croix ou bien, a-t-elle des origines plus lointaines ? La date du 14 septembre, fête de l'exaltation de la sainte Croix pourrait faire pencher en faveur de la première. Il est très fréquent, en effet, que les foires fondées ou patronnées par une communauté religieuse se tiennent au jour de la fête du patron de cette communauté. D'autre part, le cartulaire  contient un certain nombre d'accords passées entre 1120 et 1136 entre le chapitre  et Regnaud de Graçay au sujet des hommes et des terres de Maray. Il n'y est nulle part question de la foire qui pourrait avoir été fondée soit dans la seconde moitié du XIIème siècle, soit dans le courant du XIIIème siècle.

   Cependant, rien ne permet non plus d'affirmer que les religieux d'Orléans soient les fondateurs de la foire de Maray. Le document de 1233 signale une vente et non  pas une rétrocession de droits. On peut légitimement supposer que le chapitre orléanais s'est borné à réglementer une institution plus ancienne. Quand on lit le passage que M.C. Jullian consacre, dans son histoire de la Gaule, aux lieux de trafic, on est frappé de l'actualité si vivante de la description qu'il donne des foires gauloises. il signale la localisation des lieux de trafic aux limites des cités. Or cette vallée moyenne du Cher, parcourue encore au moyen-âge par une batellerie active, était une zone de contact et d'interprétation entre Carnutes, Bituriges et Turons. 'Elle (la Gaule) aimait les larges aires découvertes propres aux entassements familiers de tentes, de bestiaux, de denrées, d'êtres humains, ces solennelles assises sociales, bruyantes et gaies, où se mêlent les complots, les disputes, les chants, les prières et les nouvelles et où du contact de tant d'hommes naît l'agitation de toutes les facultés et cette ivresse de la vie que recherchait la race gauloise." On retrouve là les divers éléments de la foire actuelle: les aires découvertes de la vallée du Cher, où les bestiaux vont et viennent en semi-liberté, où les marchands plantent leurs tentes, la juxtaposition de l'aire réservée au commerce et du quartier réservé à la fête foraine. Une enquête sur la zone d'attraction de al foire permet d'en jalonner à peu près le périmètre de la façon suivante: Blois, Montrichard, Valençay, Issoudun, Bourges, Lamotte-Beuvron, c'est-à-dire, Blésois, Touraine, Berry, Sologne (Carnutes, Turons, Bituriges°.

   S'il est évidemment impossible d'affirmer que cette foire ait des origines gauloises, il est curieux d'y noter de nombreuses survivances. Au XV ème siècle, la foire était frappée de taxes diverses perçues par moitié par les seigneurs de Sauveterre et par le chapitre de saint Croix. Au XVIIIème siècle, c'est le curé de Maray qui cède en bail les droits de plaçage à deux habitants du village. De nos jours, c'est la commune qui cède en bail pour 9 ans à un particulier dit le piager ou piageur (péager) les droits de plaçage. Tel article du cahier des charges est encore d'un savoureux archaïsme. Il fixe les droits à acquitter par les orchestres et ménétriers, chevaux de bois avec wagons, empiriques, marchands de chansons, complaintes, cantiques et autres, montreurs de curiosité et d'optique, somnambules, maîtres de spectacles, baladins, sauteurs, etc..."

   La foire s'organise sur le terrain suivant un plan traditionnel. Les espaces réservés aux divers genres de commerces sont délimités par des rues dont les dénominations sont affichées sur des pancartes: avenue du bourg, passages aux moutons, rue de la ferraille, place du marché aux légumes, allée des danses, rue des ramées, etc... C'est une petite ville provisoire qui s'édifie à côté du village.

  Sous la forme actuelle, la foire de Maray apparaît comme une grande occasion de réjouissances champêtres. C'est un jour de fête daont la date s'encadre heureusement entre les moissons et les battages, d'une part, les vendanges de l'autre. Le marché au bétail a perdu de son importance. L'automobile permet aujourd'hui, de traiter des affaires en tous temps et en tous lieux. En 1926, on pouvait dénombrer sur le champ de foire au plus 4 ou 500 têtes de bétails, entre autres des ânes et mulets amenés par des âniers ambulants originaire de la Creuse. Des constructeurs vierzonnais ou des représentants de firmes américaines exposent des machines agricoles, du petit outillage pour les vendanges prochaines. La Sologne est représentée par des apiculteurs, des constructeurs de bateaux ou d'articles de chasse ou d'élevage. On y voit aussi des cordiers, bourreliers, etc... sans compter toute une population de romanichels, vanniers ambulants, parqués à part.

  La grande attraction, c'est la fête foraine et le marché aux victuailles pour le repas champêtre. La tradition veut qu'on vienne manger à Maray les melons qui s'entassent en pyramides dorées, melons des environs de Selles ou venus en caissettes de Montauban ou de Moissac par les halles parisiennes ! De la fête foraine, rien de particulier à dire sinon que les " chansons, complaintes, cantiques et autres" y sont remplacés aujourd'hui par les derniers succés du music-hall parisien.

  En somme, il s'agit d'une foire traditionnelle qui évolue dans un cadre ancien. Le développement de la vie moderne lui enlève en partie son caractère de marché rural pour en faire plutôt une fête champêtre où se coudoient rudement ruraux et citadins et qui seraient tous bien surpris si on leur disait qu'ils perpétuent une tradition peut-être antérieure à la conquête romaine."

 

Edition 1901                        ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

    "Rechoite  de la terre de Romorantin, faite par Hugues Morin argentier du dit liu.

[225] De la prévosté de Morais (Maray), qui sui baillie a cense à Oudet Meillat, par LXX lb. l'an, pour le daarain paiement de le chandeillier, XXXV lb."  à décrypter.

 

Extrait d'une lettre de Jean Claude, Marquis de Beaumont au Marquis de Courceriers le 19 février 1770:

   " Enfin, cher cousin, jé receu hier votre lettre du 11, et avec grand plaisir assurément; il est certains qu'il y a eu de mes lettres perdues, et des vôtres, car vous ne me repondés point sur la proposition qui m'a été faite pour votre moulin de Maray qu'on veut prendre à rante rembourçable dans quelques années, et donner 600 liv.d'..."

 

personnages:

 Joseph de Nogerée, chevalier, seigneur de Maray, Chambourg, etc..

 François Lacroix, 28 ans, écrivain, né à Maray. aurait été une victime du tribunal révolutionnaire à Paris le 6 juillet 1794

 François Demenou, chevalier de la Rochedallays et Maray

 Jacques Cosson.

 Gabrielle Dalloneau, seigneur de Maray, Puygibaud, juge royal de Loches. 1702: voir si il n'y a pas un lieu dit qui s'appelle Maray en Indre et Loire. 

 Roté Michel, noble, seigneur de Maray, de la pointe d'Ecures, à Onzain (environ 1550)

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