Batie sur le plan classique de la basilique romaine: une croix latine à trois absides, cette église fut commencée au début du XI°siécle. Sa constructions'est poursuivie en pusieurs étapes. La surélévation du transept, trés visibles aux deux grandes fenêtres superposées, est datée, ainsi que la nef, de la fin du XI° siécle.la fléche de charpente du clocher est du XVII° siécle. D'une extrémité à l'autre, le transept est presque aussi long que la nef: en se croisant avec elle, il forme une tour carrée posée sur quatre pleins cintres. la partie occidentale de la tour est traitée en lanterne grâce à trois petites fenêtres séparées par des colonnes. le passage entre la nef et le transept se fait au midi de la tour par une overture étroite et élevée fréquente dans le Berry.
cette église a beaucoup souffert en 1838(!!) d'une tentative malheureuse de décoration. En 1956, les trois absides, le transept et le mur sud de la nef sont débarrassés de leurs enduits peints en bleu, rouge et vert...tout les moulages et autres objets sans valeur cédent la place à l'architecture romane et à quelques belle piéces de sculpture ancienne.
Education de la vierge et vierge de pitié en pierre du XVI°. Un saint roc dans l'abside de gauche du XVI° également a conservé la fraicheur de sa polychromie d'origine, le grand christ en bois du XV°n'a plus ses bras d'origine, d'où une certaine raideur dans ce corps élevé de terre. Dans l'abside de droite, la vierge à l'enfant, du XV°, s'impose par la noblesse de son visage: malgré de nombreuses réparations, elle reste la piéce la plus remarquable de l'église. Il est difficile de dater avec précision les interventions regrettables dans les ouvertures qui ont fait disparaître les fenêtres romanes des absides et plusieurs belles portes.
Fresque du chemin de croix.
un chemin ininterrompude sable et de chaux blanche part du trône ou Pilate est prisonnier. le plain chant des gestes ouverts célébre en noir le théme obsédant de la croix. Le grand Christ en bois du XV° sommet d'une phrase douloureuse rythmée par trois chutes et nous arrivons au tombeau éclaté d'où jaillit la vie. Ainsi, le peintre a voulu nous guider vers le baptistère et le tabernacle, d'où la vie du Christ continue de jaillir au coeur de tout chrétien par le baptème et l'eucharistie. (note dans l'église).
de trés
vieilles
fresques
ornent
le mur.
difficile
à voir
la pierre
à l'état
brut.
un
plafond
décoré
et ne
serait-ce
pas
un gisant.
enfin une
tombe.
des vitraux
contemporains.
ça change.
sobriété,
voilà
comment
on
pourrait
définir
cette
église.
une
certaine
lourdeur.
le style
romane
en somme.
des
contreforts
assez
restreints
par
rapport
au volume.
de toute
beauté
ces
protubérances
extérieures.
que dire
d'autre.
à côté,
trône la
mairie.
et de
l'autre
côté de
la route,
un vieux
bâtiment.
enfin, vieux...tout est relatif.