Extrait de "Rapports et délibérations."
1871: Pas de maison d'école à Orçay.
Août 1873: Orçay (281 habitants) n'a toujours pas de maison d'école. "Quant à la commune d'Orçay, qui en raison de son isolement, ne peut être associée à une commune voisine pour l'instruction primaire, il y a lieu de la mettre en demeure de satisfaire à l'obligation d'entretenir une école (loi du 15 mars 1850, art. 36,§ 1er)."
Octobre 1874: Orçay vient de créer une école.
Août 1875: Demande de secours pour travaux d'appropriation à l'église.
Août 1878: Construction d'une maison d'école mixte. Laq commune d'Orçay, dont le centime ne produit que 16 fr. 51 c., ne peut combler le déficit occasionné par la construction de son école, et elle est dans l'obligation de faire un nouvel appel au département et à l'état... Orçay est dépourvue de maîtresse de travaux d'aiguilles.
Août 1881: Demande de secours pour travaux à la maison d'école.
Avril 1896: Demande de secours pour réparations aux bâtiments ommunaux
Avril 1899: Demande de secours pour réparations aux murs du cimetière. Demande faite déjà en août 1898.
Août 1912: Prèt pour l' extension du réseau téléphonique jusqu'à Orçay
1937: Construction d'une nouvelle salle de classe: 36 élèves (classe enfantine).
Extrait de "Revue des traditions populaires." Par le musée de l'homme. Edition 1886-1919.
A Orsay (canton de Salbris), non loin de Vierzon, l'église est consacrée à saint Loup; le premier dimanche de septembre, chaque année, on y conduit tous les enfants des environs sur la tête de chacun desquels le desservant récite une salve et lit un évangile, moyennant une légère redevance; c'est une précaution contre les "convulsions " que l'on appelle dans le pays le "mal du bon saint Loup". Si dans le courant de l'année, un enfant est pris de convulsions, quelqu'un de la famille court à l'église d'Orsay, y fait allumer un cierge et faire un "voyage", c'est à dire réciter une série de prières spéciales qui n'ont d'effet que dites devant la chapelle même de saint Loup. Mais il ne faut pas se tromper de maladie: Je connais une servante de ma famille, dont la propriété est voisine d'Orsay, qui avait une petite soeur qui eut un soir une violente attaque convulsive; on recourut à l'église d'Orsay et à saint Loup sans résultat; on pensa alors à s'adresser à Saint Sylvain, patron de Genouilly, village de la même région: on s'y rendit en pleine nuit, et pendant qu'on allumait le cierge et qu'on faisait le "voyage", les convulsions cessèrent et l'enfant guéri pour l'instant, car elle mourut très jeune, à 4 où 5 ans... Girard de Rialle