La légende veut qu'alors qu'Attila faisait le siège de la ville et aue les troupes romaines n'arrivaient en secours, Saint Aignan jeta une poignée de sable. chaque grain de ce sable se transforma en guêpes qui s'attaquèrent aux assaillants. Attila aurait alors préféré léver le siège. (Contes et légendes des châteaux de la Loire. par Nicole Lazzarini)
Extrait de "Congrés scientifique de France."Edition 1833-1878.
En 1039, Foulques Nerra, voulant réprimer les incursions du seigneur de Saint Aignan sur Cher, mit une forte garnison à Montbazon, et confia la garde de cette place Guillaume de Mirebeau.
Extrait de "En flanant...Touraine, Anjou et Maine." Par André Hallays. Edition 1903-1923.
...Dès qu'on pénètre à Saint Aignan sur Cher, quelle antithèse ! Les rues sont malpropres, les façades noires, les auberges moroses, les pavés mal commodes. Nous ne sommes pas encore dans le Berry, mais nous y touchons. Le château de Saint Aignan est un jolie construction renaissance. On y accéde par un vaste escalier qui déroule parmi les verdures ses courbes élégantes. La façade a été outrageusement restaurée. Du reste, on refuse impitoyablement au promeneur l'entrée du château. Décidément, nous ne sommes plus en Touraine !
ça commence mal..
Extrait de "Annuaire des châteaux et des villégiatures:...". Editeur: A de la Fare. Edition 1888-1937.
Sous Louis XIV, le château de Saint Aignan appartenait au duc de Beauvilliers, gouverneur des ducs d'Anjou, de Bourgogne et de Berri. Le château se compose de ruines et de débris datant des XIIIème et XVème siècles et de splendides bâtiments de la renaissance et du XVIIème siècle. Le derniers prince de Chalais, heritiers des ducs de Saint Aignan, y a fait exécuter un superbe escalier d'honneur. A l'intérieur on trouve un sarcophage antique en marbre de Paros, orné de reliefs mythologiques. C'est dans ce sarcophage que Paul de Beauvilliers, ambassadeur à Rome sous Louis XV, rapporta le corps de sa femme, morte en cette ville.
Extrait de "Mémoirs de Saint-Simon." Par Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon. Edition 1879-1928.
...M. Beauvillier, dont le mal étoit un dévoiement qui le consumoit depuis longtemps et auquel la fièvre s'étoit jointe, eut bien de la peine à gagner sa maison de Saint Aignan (1), près de Loches, où il fut à l'extrémité. J'avois su, depuis son départ, que Fagon l'avoit condamné, et ne l'avoit envoyé à Bourbon, peu avant ce voyage, que par se trouver à bout sans espérance de succés, et pour se délivrer du spectacle en l'envoyant finir au loin. A cette nouvelle de Saint Aignan, je courus chez le duc de Chevreuse pour l'exhorter de mettre toute politique à part, et d'y envoyer diligemment Helvetius, et j'eus une grande joie d'apprendre de lui qu'il en avoit pris le parti, et qu'il partoit lui-même le lendemain avec Helvétius...
(1)Saint Aignan, sur le Cher , aux confins du Berry et de l'Orléanais, ville assez importante, avec un château fort dominant la rivière, avait été apporté en mariage aux Beauvillier à la fin du quinzième siécle, et ils en avaient obtenu l'erection en comté au mois d'avril 1538, en duché-pairie au mois de décembre 1663, pour le père du gouverneur du duc de Bourgogne. Quoique le nom de Beauvillier se soit éteint dans notre siécle, le château ducal et ce qui subsiste de ses archives sont restés aux mains des représentants de la maison..
Extrait de: " Guide à Blois et aux châteaux des environs". Edition 1854.
La petite ville de Saint-Aignan n'a conservé d'édifices remarquables que son château, habité par M. le prince de Chalais et sa fille, dernier rejeton de la famille de Beauvilliers, si longtemps possesseur de la terre de Saint-Aignan. Son admirable position et sa chapelle restaurée avec goût, mais surtout les vertus qui l'habitent, font de ce château le plus beau monument du pays. On y voit avec intérêt un sarcophage apporté de Rome par le duc Paul de Beauvilliers.
Le voisinage du Cher a fait établir à Saint-Aignan des tanneries et corroiries, seul commerce de la localité.
Extrait de " Le Moyen âge:..." Edition 1888.
...N°2366 (7 novembre 1257). Mandement aux prieur et chapitre de Saint Aignan, de recevoir Jean de Veauce chanoine en leur église. (On a lu Sancti Amani; il faut plutôt lire Sancti Aniani, que j'identifie avec Saint Aignan sur Cher qui étairt du diocèse de Bourges, archiprêtre de Vierzon, et où il y avait une église collégiale.)
Extrait de "Bulletin de la société archéologique de l'Orléanais." Edition 1848-1873.
séance du 24 mai 1850: cette séance autorise le maire de saint Aignan de donner congé au fermier qui utilise la crypte comme écurie et cellier au détriment des peintures murales.
Extrait de "Bulletin de la société nationale des antiquaires de France." 1925.
M. Deshoulières, membre résidant, présente les photographies des peintures murales de la crypte de la collégiales de Saint-Aignan, peintures que le défaut de lumière avait jusqu'à présent empêché d'étudier et de reproduire, malgré leur grand intérêt. L'administration des monuments historiques ayant fait installer des lampes électriques, il est permisaujourd'hui de reconnaître les sujets qu'elles représentent. "Sur le cul-de-four du choeur de cette crypte, on voit un Christ en majesté et deux scénes qu'on disait être la tradition des clés à Saint Pierre et le tribut payé à César, ce qui est inexact, car le personnages n'ont aucune des caractéristiques qui permettraient de les identifier avec Jésus et des Apôtres. En comparant ces peintures avec celles de Saint-Savin et surtout celles de Vicq (Indre) et de la chapelle Saint-Gilles à Montoire, on se rend compte qu'elles appartiennent à la même époque, c'est à dire au XIIème siècle. A côté, on distingue des scénes de donation, beaucoup plus jeunes, car des inscriptions et certains détails laissent supposer que les donateurs représentés sont Louis II, seigneur de Chalon, mort en 1424, et ses deux femmes, Marie de la Trémoille et Jeanne de Périgueux. Dans les chapelles rayonnantes de la crypte, d'autres peintures, malheureusement très effacées, remontent au XIIème siècle. On peut y reconnaître certains détails de la légende de Saint-Mesmin, peut-être la Ressurection de Lazare; enfin dans la chapelle d'axe, l'agneau et des anges."
Personnages:
Alexandre Barberon, domaine du poiriers, ecrivain.
Louis Constant Ragot, député français né à Saint Aignan-sur-Cher, le 2 décembre 1838. Propriétaire et maire de saint Aignan, il se porta aux éléctions générales du 20 août 1893, comme candidat républicain, dans la 2ème circonscription de Blois, que représentait depuis plus de vingt cinq ans M.Tassin, récemment nommé sénateur, et fut élu au premier tours par 11033 voix sans concurrent. (Dictionnaire universel des contemporains. Par Gustave Vapereau. Edition 1895.)
Georges Paul-Boncour: Médecin, anthropologiste, né à Saint Aignan sur Cher le 30 Mars 1866. Il fit ses étuces médicales à la faculté de Paris. Externe, puis interne des hôpitaux de 1893 à 1896 successivement à Bicêtre, à lariboisière et aux enfants malades, il obtint le doctorat en 1896, avec une thèse sur les pleurésie purulentes de l'enfance.
Comtesse Guillaume de la Roche-Aymon (Comtesse née Alix de Mérode) au château de Saint Aignan
Noble et puissant segneur maître Jehan d'Estampes, licencié en lois, pronotaire du saint siège, grand archidiacre de Nevers, prieur de Saint-Aignan en Berry, seigneur de la Ferté-Imbault, 22 juin 1475.
Jacques-François Oudart, avocat en parlement, bailli, maire perpetuel de la ville et duché-pairie de Saint-Aignan en Berry et dame Marguerite Soudré, son épouse, 28 novembre 1744.(Mémoires de la société des antiquaires du Centre.1879 vol. 8)
...En 1444,...,On autorise Guillaume Vauquelin, chanoine de Saint-Aignan-sur-Cher, à détacher un os long de quatre doigts( de la relique de Saint Sylvain) pour le porter en procession et le faire vénérer dans les diocèses de la province ecclésiastique de Bourges...(Bulletin de la société académique du Centre. Janvier 1897.)
Marcoul Brisson, né en 1740, à Saint-Aignan-sur-Cher, d'un boucher de cette localité, ex-bailly de Selles-sur-Cher, ex-procureur syndic du Loir-et-Cher...
