Histoire 1

Extrait de "Catalogue des actes de François 1er". Edition 1887-1908.

12 janvier 1515: Confirmation d'Etienne Daniel en l'office de bailli et garde de la terre et justice de Tremblevif en Sologne.

2 octobre 1519: Déclaration de l'hommage de Louis Bouchetault pour la septième partie et le cinquième d'une seizième partie par indivis du lieu de Cernéant sis à Tremblevif.

2 octobre 1522: Déclaration de l'hommage de Guillaume Ribier pour la seigneurie de Villebrosse, sise à Tremblevif.

9 juillet 1539: Déclaration de l'hommage de Guillaume Bongars pour la métairie de Monceau, sise à Tremblevif, appartenant à sa femme.

22 novembre 1539: Mandement à la chambre des comptes de Blois de faire payer, dans le délai de six mois, par Jean d'Etampes, seigneur d'Autruy, à sa cousine Françoise, fille du feu comte Wolgang, la somme de 6000 livres tournois, à elle due à l'occasion du rachat de la terre de Tremblevif. Fontainebleau..

18 décembre 1539: Déclaration de l'hommege rendu par Sébastien Ruzé, au nom de Jacquette de Lambourg, pour les deux tiers de la dîme de Poudelas, sise à Tremblevif.

12 janvier 1541: Lettres portant don. viager à Nicolas de Bernay et à Anne d'Alençon, sa femme, de la maison seigneuriale de Tremblevif et du jardin y attenant.

Extrait de "Bulletin de la société archéologique et historique de l'Orléanais". Edition 1874-1948. Avril 1885.

   Messieurs,  J'ai l'honneur de déposer sur le bureau une monnaie d'or et neuf d'argent comme spécimens d'une importante découverte faite ces jours passés dans notre région. Ces monnaies sont au type de Charles VI. Monnaies d'or: Ecu à la couronne.  

                                                                                         Monnaies d'argent : Gros tournois présentant plusieurs variétés.

  Elles ont été trouvées dans les circonstances suivantes:    Le sieur Crespeau (Louis), cultivateur à la Haltaudière, commune de Saint-Viatre, en labourant un champ proche l'étang de la Haltaudière, sentit le soc de sa charrue butter sur des racines profondément enfouies. Jugeant convenable de dégager le terrain de ces racines, il mit à jour des fragments  de poterie et la quantité de cent dix piéces de monnaie, parmi lesquelles deux en or.  J'ai joint à mon envoi quelques fragmnents du vase qui contenait le trésor, insuffisants malheureusement pour en reconstituer la forme . 

  J'ai cru devoir aviser la société de cette découverte qui vient grossir le nombre des trésors importants ou modestes trouvés si fréquemmet dans nos contrées.

                                                                                              E. DAVOUST.  

 

 

Document envoyé par un lecteur :M. SCHELCHER que je remercie pour ce complèment d'information.   

      Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, numéro 36, entrée à Vogelsperger, p.4022 (bibliothèque Grand'rue Mulhouse)

p.4022-4023 : "VOGELSPERGER Bastian (Sebastian), colonel (Obrist) de lansquenets (né probablement à Altzheim vers 1505, village aujourd'hui disparu près de Herxheim, Palatinat, et mort le 7 février 1548, décapité à Augsbourg). Malgré une abondante production écrite remontant en partie au vivant de V., on sait mal comment ce personnage d'extraction modeste acquit la maîtrise des langues italienne et française, et comment il serait passé de l'enseignement desdites langues à l'état militaire. Le 12 mai 1529, V., qui avait donc environ 24 ans, proposa aux XIII de Strasbourg, si la ville lui attribuait un traitement, d'enseigner "welsh, italienisch und französich". Les XIII étaient disposés à donner une réponse favorable, mais voulurent savoir "ce qu'il était comme homme et s'il était capable d'enseigner à autrui". On ignore la suite de l'entretien. En avril 1534 au plus tard, V. fut associé au célèbre chef de guerre, comte Wilhelm von Fürstenberg au moment où celui-ci, à l'instigation du landgrave Philippe de Hesse, rassemblait des troupes pour reprendre le Würtemberg aux Habsbourg et le restituer au duc Ulrich. Deux ans plus tard Fürstenberg se trouvait au service du roi de France et V. semble surtout s'être imposé par ses qualités d'administrateur au point que le roi François 1er, en février 1538, chargea directement V. et Hans von Fleckenstein de lever 6000 lansquenets pour la campagne qu'il préparait contre l'empereur. Il concéda à V. le château de Tremblevif (Loire et Cher). Fürstenberg, s'estimant trahi, entama contre son ancien subordonné une campagne de libelles diffamatoires à laquelle l'intéressé répondit à sa façon. L'affaire s'étira en longeur, en dépit d'un satisfecit accordé à V. par François 1er le 23 octobre 1539 et d'un jugement favorable porté - le 26 janvier 1543, après de longues terigversations - par la Cour impériale (Reichskammergericht) de Spire que ne semblait pas trop émouvoir ce conflit entre professionnels de la guerre tous deux au service d'une puissance étrangère et même ennemie. Dans l'intervalle V. s'installa à Wissembourg où il fit fructifier le produit de ses campagnes ; en 1539 le secrétaire de cette ville enregistra un prêt de 26 000 florins consenti par V. à l'archevêque de Mayence ; l'année suivante V. fit construire une maison ornée de son portrait et de ses armes parlantes (un oiseau), qui existe toujours (https://fr.wikipedia.org/wiki/Maison_Vogelsberger). Il acquit en 1542 la bourgeoisie de cette ville. Etant passé au service de l'Electeur palatin, il acquit aussi des fiefs en Palatinat et fut amené en 1545 au nom du palatin Frédéric à prendre possession du couvent de Walbourg à la suite du décès du prévôt en titre. La malchance de V. fut d'exercer ses talents au mauvais moment. Après ses victoires sur la ligue de Smalkalde (automne 1546-avril 1547), l'empereur Charles Quint chercha à asseoir son autorité et, entre autres choses, à interdire par des exemples rigoureux le service militaire à l'étranger, interdit de longue date, mais largement toléré jusque là. Il semble que l'empereur ait été également irrité par l'attitude provocante du nouveau roi de France Henri II qui l'avait convoqué à son couronnement comme un simple vassal au titre du duché de Flandres. Or V., qui n'avait pas directement participé à la guerre, accepta au printemps 1547 de lever à nouveau des troupes pour la France. Ces troupes étaient plutôt destinées à un éventuel conflit avec l'Angleterre et furent de toute façon licenciées sans être employées. V. regagna sa résidence de Wissembourg à l'automne 1547, ignorant ou ne prenant pas au sérieux le fait que l'Empereur promulguait à son endroit un ordre d'arrestation (31 octobre). Cependant, le 14 janvier 1548, d'Augsbourg où il présidait la Diète d'empire, Charles Quint donnait mission à l'écuyer tranchant Lazarus von Schwendi d'arrêter V. ainsi que les capitaines Jacob Mantel et Thomas Wolf. Schwendi s'acquitta de sa mission efficacement. Bientôt rejoint par Wolf et Mantel, V. fut conduit à Augsbourg, mis à la question, sommairement jugé et exécuté sur la place publique arès avoir protesté de son innocence. Sa mort suscita des remous en France et dans l'Empire au point que Schwendi, en juin suivant, diffusa un justificatif de son action conforme aux ordres reçus, lui-même n'ayant pas connu V. avant de devoir l'arrêter.
Les sources sont assez nombreuses, mais dispersées et de valeur inégale : on trouve d'abord les textes polémiques publiés par l'intéressé et par Fürstenberg, puis par Schwendi (juin 1548), mais la sentence de la Chambre impériale de 1543 qui aurait pu éclarier le différend entre les chefs de guerre, semble aujourd'hui inaccessible ; les affaires de V. sont souvent évoquées dans des correspondances conservées par exemple dans les archives de Hesse, de Strasbourg ou de la Cour d'Angleterre. L'exploitation la plus systématique reste l'article de F. Solleder, à compléter néanmoins par les études plus récentes."                                

 

 

Personnage: 

    Paul de Cassagnac: Ancien député du Gers, directeur de l'Autorité, il a succombé vendredi après midi, à 4 heures, das sa propriété de Saint Viatre. M. de Cassagnac souffrait d'une appendicite; mais son entourage et ses amis étaient loin de s'attendre à un pareil dénouement. Les regrets causés par la mort de l'éminent polémiste sont presque unanimes; il avait su se faire estimer même de ses adversaires. La correspondances nationale écrit: "Un type de franchise, de bravoure et de patriotisme disparait en M. de Cassagnac. Il n'était point des nôtres, en tous point; mais, au dessus de ses préférences dynastiques, l'intérêt national paraissait tout dominer. Nul mieux que lui n'a reconnu, n'a proclamé  les garanties que la royauté offrait à la patrie, à la religion, à la liberté,... au travail, à chaque citoyen. Une telle subordination de ses goûts, de ses préjugés à la vue réfléchie des nécessités nationales est, certes, un mérite des plus exceptionnels."

 M .Paul Bézine, chef du bureau politique de Monseigneur le duc d'Orléans, s'est présenté chez madame de Cassagnac, pour lui offrir d'ordre du prince, ses profondes condoléances.(Le courrier de la Nièvre du dimanche 13 novembre 1904.)

Il se fit connaître aussi pour le nombres de ses duels à l'épée qu'il eut et dont il sorti toujours vainqueur

    Eberhard de Lupfen dit le comte Wolf ou Wolgang, capitaine de lansquenets. Tremblevif, aujourd'hui Saint-Viatre.

    Comte Ernest de Baudreuil et la comtesse née Yvonne de la Selle: Château de Favelle.

    Mme Ernest Cornu: château de Molandon.

    La Selle, née Marguerite  Balsan: château de Bièvre.

   Alphonse Lazard :Château de Frogère

   Martimprey, née Gabrielle de Balloy (Comtesse Jean de ) : Château des Maremberts.

   Jacques Rota : château de la Borde.

   Mme Mathilde Schaken : Château de l'Arsendie.

   de Peyre : château de Boisguillon.

   12 avril 1529: Déclaration de l'hommage d'Hervé le Semelier pou une rente dix muids de seigle sur la dîme d'Olivet, sise à Tremblevif.

 

 

 

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