Extrait de "Rapports et délibérations."
1863: Le bail de la caserne de gendarmerie prend fin le 30 septembre 1864....Les bâtiments laissent beaucoup à désirer sous le rapport de la salubrité... Le propriétaire se refusant à faire les travaux, l'administration se voit obligée de transférer la brigade dans d'autres locaux. le choix se fera sur les locaux de madame Jovy qui s'engage à faire quelques travaux à la condition que le département consentait à un prix de loyer de 1200fr...résultat à suivre.
Avril 1875: Voeux pour la création d'une foire aux laines, le 3ème jeudi du mois de juin de chaque années.
Août 1878: Il n'existe dans le département que trois établissements métallurgiques. Ce sont les forges de Belleville (commune de Salbris) et de l'Ardoise (commune de Pierrefitte)et la fonderie de Fréteval. Chacune de ces forges occupe une dizaine d'ouvriers. Elles ont produit ensemble, en 1877, 185 tonnes de fer d'une valeur de 77,700 fr., en raison d'un prix moyen de 420 fr. la tonne...
Le conseil municipal de Salbris demande le rétablissement du dépôt de sûreté (prison) en raison du grand nombre de voyageurs indigents et d'ouvriers qui passent à Salbris....C'est par un abus que mes prédécesseurs ne connaissaient pas, qu'il semble qu'à Salbris le gardien de l'ancien dépôt de sûreté y recevait aussi, à la demande du maire, des indigents de passage. Si la commune de Salbris reconnaît la nécessité de créer une prison ou maison de police municipale, à laquelle il est donné vulgairement le nom de violon, c'est à elle d'y pourvoir au moyen des ressources communales. Elle pourra y faire enfermer les ivrognes et les tapageurs que, par mesure de police, il serait urgent d'éloigner pour quelques heures de la voie publique. Si, au contraire, elle veut seulement créer un lieu de refuge et d'assistance publique pour les indigents de passage, mieux vaudrait certainement qu'elle traitât avec un aubergiste de la localité. C'est encore à la commune que cette dépense doit incomber...
Avril 1882: Gendarmerie: Le bail de la caserne de gendarmerie de Salbris expirant le 30 septembre, le temps me parait venu de prendre les mesures nécessaires pour pourvoir au logement, après cette date, des hommes composant la brigade de gendarmerie en résidence dans cette commune.
Après avoir consulté M. le commandant de gendarmerie du département, M. le Sous-préfet et M. l'architecte de l'arrondissement de Romorantin, j'ai fait connaître au propriétaire de l'immeuble, M Gailhard, que je ne croyais possible de vous proposer de contracter un nouveau bail de 18 années, qu'à la condition qu'il s'engageat à exécuter certains travaux d'amélioration et d'appropriation reconnus indispensables à la santé des hommes et des chevaux, entre autres, l'élévation des plafonds de l'écurie, la construction de cheminées dans les cuisines (celles-ci n'étant pourvues que de fourneaux mobiles), la refection des carrelages, et le déplacement du logement du maréchal des logis.
M. Gailhard m'a informé à la date du 14 février dernier, que l'exécution de ces diverses améliorations entrainerait une dépense considérable qu'il ne pouvait s'engager à supporter.
Dans des conditions, et en vue des éventualités qui peuvent se produire assez prochainement, et qui permettraient au département de trouver pour le casernement de la brigade de Salbris un local plus sain et plus convenable, j'ai pensé, et je suis d'accord en cela avec M. le commandant de gendarmerie et avec M. le sous-préfet de Romorantin, qu'il serait préférable de conserver, quelques temps encore, l'état de choses actuel en prorogeant purement et simplement pour deux années le bail qui va expirer le 30 septembre.
M. Gailhard, par lettre du 10 de ce mois, m'a informé qu'il était disposé à accepter cette prorogation.
Août 1883: le bail pour la caserne arrive bientôt à son terme. M. le commandant de gendarmerie que j'ai consulté, estime qu'il n'est pas possible de renouveler avec M. Gailhard, l'écurie de la caserne actuelle étant très basse et malsaine, et le propriétaire ne croyant pas pouvoir consentir à l'exhausser, en raison du peu de solidité que présentent les murs....Par une lettre que j'ai l'honneur de vous communiquez, M. Bondon père, offre de louer au département, pour dix huit années consécutives, au prix de 1,650 fr. par an, un immeuble qu'il possède à Salbris en rive de la route départementale n°11 de Salbris à Romorantin,...
Projet de relier Salbris au réseau télégraphique.
Août 1901: Le bail de l'immeuble loué pour le casernement de la brigade de Salbris doit prendre fin le 30 septembre 1902. La propriétaire Mme Lemery-Deljoux, rentière à Salbris, consent à renouveler le bail pour une nouvelle periode de 9 années et à effectuer à cet immeuble sans augmentation de loyer les améliorations et travaux d'entretien demandés par l'autorité militaire, lesquelles occasionneront suivant l'état descriptif ci-joint une dépense approximative de 2,100 francs...
Epuration des eaux industrielles à Salbris: A la suite de réclamations formulées tant par le conseil municipal de la Ferté-Imbault que par divers autres propriétaires riverains de la Sauldre au sujet du déversement dans cette rivière des eaux résiduelles de la papeterie de Salbris, le conseil d'hygiène consulté à ce sujet, a emis un voeu tendant à ce que M. le Préfet prît un arrêté mettant en demeure le propriétaire de l'usine en question de faire toutes les installations indispensables pour ne permettre le rejet dans la rivière que des eaux épurées et inoffensives...
Août 1903: Projet tendant à doter Salbris d'un service téléphonique.
1925: Probable arrivée du courant à Salbris
1931: Agrandissement de l'école des filles. La 3ème classe est établies provisoirement dans le préau; les préaux manquent donc; le projet est en état.
Construction d'une école maternelle aux Cousseaux. Ce projet remplace celui qui prévoyait la construction d'une 2ème classe à l'école maternelle. le projet est en état.
1936: Construction d'habitations à bon marché:
Mrs le Dr Bordes, en son nom et..., donne la lecture du rapport suivant.
Le conseil général de Loir-et-Cher, considérant que l'installation à Salbris et à la Ferté-Imbault de vastes établissements militaires de fabrication et d'entrepôt de munitions, occupant environ dans leur ensemble un millier d'ouvriers pour l'instant et susceptible de réclamer une main d'oeuvre plus importante encore.
Considérant que 600 de ces ouvriers environ ne trouvant plus de logement dans la région sont obligés de se loger dans un rayon qui atteint jusqu'à 30 km. du lieu de leur travail.
Considérant l'intérêt moral et matériel qu'il y aurait à loger ces travailleurs à portée normale de leur atelier.
Qu'on ne peut y parvenir que par la construction de maisons ouvrières à bon marché (ce qui aurait en même temps l'avantage de pallier les conditions tout à fait défectueuses de l'habitat actuel de certaines familles).
Considérant en outre la délibération prise par le conseil municipal de Salbris réclamant la création d'un office d'habitations à bon marché devant fonctionner pour Salbris et les communes circonvoisines.
Soucieux de la responsabilité considérable que prendraient le département et les communes en donnant leur garantie, en première ligne à la création d'une société d'habitations à bon marché, d'une ampleur aussi considérable (on parle en effet d'une dépense de l'ordre de 4.000.000.fr.)
Emet le voeu que l'administration de la guerre, prenne le plus rapidement possible l'initiative de la construction de ces cités ouvrières en accord avec le département et les communes voisines et qu'en tout état de cause la garantie de l'Etat soit donnée à la création de ces sociétés de construction.
Il est trop évident en effet que des communes comme celles de Salbris, la Ferté-Imbault et Selles-saint-Denis pas plus que le département ne peuvent engager aussi lourdement les fonds de leurs différents budgets sans avoir pris au préalable les garanties les plus formelles de la part de l'Etat.
1937: M. le Dr Bordes: Je demanderai au conseil général de vouloir bien émettre un voeu tendant au rétablissement du bureau d'enregistrement de Salbris. La ville de Salbris est en développement constant en raison des établissements militaires créés depuis plusieurs années et l'utilité de ce bureau se fait sentir de plus en plus de façon impérieuse.
Construction d'un groupe scolaire à 2 classes dans le quartier des Cousseaux: Accroissement rapide de la population scolaire par suite de l'installation d'établissements militaires
