Histoire

il paraîtrait que Soings serait l'une des plus vieilles villes Gallo-romaine de Sologne abritant une garnison romaine. son nom viendrait du Gaulois" so-am" ou "so-an" signifiant "sur le bord de l'eau". une autre version plus contreversée: "sogiamagos": de magos, marché mais pas d'explication pour Sogia...

à voir ."Ecclesia de Soemo" en 1121, "Souain" au XVe et XVIe siècles, le qualificatif "en Sologne" a été ajouté au XXe siècle.
C'est un "magos" gaulois (marché) : "sogio" ou "Ciconio", la cigogne étant aussi un engin servant à tirer de l'eau. Il s'agit d'un ancien diocèse d'Orléans.
L'église fut donnée en 1121 à l'abbaye de Pontlevoy par l'évêque d'Orléans.

il y aurait eu aussi un "collége de druide". le lac de Soings aurait été vénéré durant des siécle par eux. des coquillages attestent la présence de la mer des Faluns à cet endroit il y a bien longtemps. il y a au bord de ce lac un cimetière Gallo-Romain. mais ce qui trouble surtout les gens du coin, c'est les variations du niveau de l'eau qui n'entre pas en corrélation avec la météo. de plus, il parait que la nuit de noël il serait possible de voir des trésors cachés dans les profondeurs. à noter que les carpes du lac sont reputées pour leurs goûts.

LEGENDE

l'église de Soings est dédiée à saint Jean Baptiste. ceci est peut-être du au lac et à ses vertus. à partir de 1121, cette paroisse appartient à l'abbaye de Pontlevoy et cela jusqu'à la révolution. la guerre de cent ans y laissa des traces. les restaurations se succédèrent au XVième puis XVIième siécle.

Extrait de "Mémoires de la société archéologique de l'Orléanais."Edition 1906.

Février, 1232, Hervé de Courmemin engage au chapitre de sa dîme pour 120 livres parisis. 

Extrait de "Revue archéologique." Editon de janvier 1888.

Figure trouvée à Soings et conservée au musée de Tours; exemplaire intact et très complet. La déesse est debout, les jambes serrées et comme sortant des touffes d'épis qui s'abaissent à droite et à gauche autour d'elle; elle est ornée sur le front d'une couronne de huit étoiles en relief; elle porte au cou un collier et aux deux bras des bracelets. Une sorte de petit pectoral à peine visible couvre les deux seins et une partie de la poitrine; elle tient un rouleau dans la main droite posée entre les deux seins; la main gauche est abaissée le long du corps; la chevelure tombe en touffe derrière le dos.

 

Extrait de "Mémoires de la société des sciences et lettres du Loir et Cher". Edition 1867.

  "le 2 février 1882, M. Léon Tissier, entrepreneur de constructions et propriétaire à Soings, faisait exécuter des travaux de provignage dans une vigne lui appartenant (n° 477, partie du cadastre, section B), non loin de son habitation. Les deux ouvriers chargés d'exécuter ce travail rencontraient bien de temps en temps des fragments de briques et de poteries antiques, mais leur attention n'en était point éveillée car dans toute la contrée la terre est jonchée de ces débris. Pourtant quand ils furent arrivés à la rive Nord de la pièce de terre en question, l'un deux fouillant à une profondeur de 50 à 60 centimètres, mit à découvert un pot rempli de monnaies. Le partage en eut lieu immédiatement entre le propriétaire et ces deux hommes, ce qui nécessita par la suite trois acquisitions.

 Le pot, d'une contenance de 75 centilitres environ, est sans anses, de formes oblongues et à corps renflé. Il mesure 18 centimètres en hauteur sur 5 de diamètre à sa base et 10 à sa partie la plus dilatée. c'est une urne en terre cuite, noire, lustrée, et qui rappelle la fabrication grecques. Sa surface extérieure, entièrement lisse et dépourvue d'ornements, présente dans quelques endroits, surtout vers la base, des lignes parallèles très fines et en creux, sortes de stries marquées, involontairement sans doute, par le tourneur. Cette urne, primitivement fermée au moyen d'une feuille de plomb retrouvée à côté d'elle, était malheureusement brisée lors de la découverte et cet accident avait dû se produire à une époque très reculée, à en juger d'après le degré d'oxydation des pièces. Le soc d'une charrues, ou tout autre instrument aratoire, l'avait probablement heurtée bien des siècles avant ce jour sans l'amener à la surface. Tous les morceaux n'ont pu être retrouvés.

 Quant aux médailles qu'elle contenait, elles appartiennent presque toutes à la famille de Septime Sévère et nous reportent aux soixante premières année du IIIème siècle. Si l'on y comprend celle relative à l'apothéose de l'empereur Titus, restituée par Philippe, vingt deux personnages s'y trouvent représentés en cent trente cinq types qui, je dois l'avouer, sont presque tous communs. La trouvaille n'a donc pas une très grande valeur commerciale; elle est surtout intéressante en raison de l'endroit où elle a été faite et parce qu'elle nous rappelle les troubles intérieures qui déchirèrent l'empire après l'extinction de la dynastie de Septime Sévère, sous le règne de postume, tyran des Gaules.

  J"ai pensé qu'il était utile de dresser un état chronologique des pièces qui la composent,pour prévenir le cas où par malheur elles viendraient à disparaître et pour en perpétuer le souvenir. En voici la description:

 Marc Auréle: 161 à 180 (suit une description )

 Commode: 180 à 192

 Caracalla, associé à l'empire: 198 à 211

 Caracalla, empereur: 211 à 217

 Elagabale : 218 à 222

 Alexandre Sévère, empereur: 222 à 235

 Mamée, mère d'Alexandre Sévère

 Gordien III, dit le pieux, empereur: 238 à 243 (beaucoup de pièces de se type)

 Philippe père: 244 à 249 (beaucoup de pièces)

 Otacilie, femme de Philippe

 Restitution de Philippe

 Philippe fils, César: 244 à 247

 Philippe fils, empereur: 247 à 249

 Trajan Déce: 249 à 251

 Etruscille, femme de Trajan Déce

 Herennius Etruscus, César: 249 à 251 

 Trébonien Galle: 251 à 254

 Volusien: 251 à 254

 Valérien père: 253 à 260

 Gallien: 253 à 268

 Salonine, femme de Galien: 

 Salonin, César: 253 à 259

 Valérien jeune: 260 à 268

 Postume: 258 à 267

 A cette trop longue description il faut ajouter une dizaine de pièces environs qui se sont incrustées dans un amas d'oxyde de cuivre et restent adhérentes au fond du vase.                    Anatole BADAIRE

 

Une belle brochette d'empereurs Romains. 

Extrait de "Mémoire sur l'exploitation d'un ancien cimetière romain situé à Gièvres,..." Par Jean Baptiste Prosper Jollois. Edition 1830.

  Nous avons trouvé, dans le cimetière antique de Soings en Sologne, des débris nombreux de verre provenant d'urnes qui avaient renfermé des cendres. En général ces fragmens sont d'un verre de couleur verte; ils sont très épais; la plupart sont lisses; mais d'autres ont, à l'extérieur, des ornemens de feuilles d'arbres et de plantes fort en relief. Il y a tout lieu de croire que ces urnes de verre étaient coulées dans un moule. Nous avons ramassé à Soings des fragmens d'un verre de couleur topaze. M. Moreau a donné à M. Pellieux, de Beaugency, une urne en verre vert, provenant de Soings, d'une conservation parfaite; elle est de forme sphérique, présentant un large orifice.

  D'après la nature des débris du cimetière de Soings, on peut juger que des personnes de distinctions y ont été inhumées. Nous n'avons passé sur ce cimetière que quelques heures seulement. C'est bien peu de temps pour un lieu fort remarquable, et qui mérite à un haut degré l'attention des archéologues. Aussi n'avons nous pu y faire d'observations bien importantes. Nous avions entendu dire que le cimetière antique de Soings, sur lequel l'attention des amateurs s'était unquement portée, était, dans l'antiquité, un lieu de sépulture privilégié où l'on se faisait transporter de très-loin dans un esprit de dévotion. Un collége de prêtres était, disait-on, chargé du soin des sépulture. Nous conviendrons que cette explication était loin de nous satisfaire, et nous pensions qu'une ville devait être nécessairement située dans le voisinage du cimetière. Nous nous proposions donc de retourner sur les lieux pour les explorer plus en détail, et rechercher l'emplacement de la ville, dont l'existence, dans notre opinion, ne pouvait être douteuse, lorsque nous eûmes l'occasion de voir à Blois M. de la Saussaye, archéologue trés versé dans la connaissance des antiquités de tout le Blaisois. Nous lui exposions nos idées, lorsqu'il nous annonça qu'il avait reconnu l'emplacement de l'ancienne ville qui alimentait le cimetière de Soings aux mêmes caractères auxquels nous avons reconnu nous-même celui de l'anciennne Gabris. Nous avons donc renoncé aussitôt à nos projets d'exploration des antiquités de Soings, et nous nous bornons à émettre le voeu que M. de la Saussaye fasse bientôt jouir le public des recherches qu'il a faites, et des renseignements précieux qu'il a recueillis sur cette localité remarquable.

Extrait de "Bulletin de la société préhistorique de France." Edition du 23 novembre 1933.

  Les quotidiens ont annoncé la découverte, par le Dr Pierre Filloux, de Contres, d'une importante nécropole gallo-romaine à Soings-en-Sologne (au lieu dit "le Châtellier"). Le Dr Filloux a découvert entre 1m50 et 2m25 sous terre, dans une couche de sable fin, un nombre considérable de tombes contenant toutes sortes d'objets: urnes funéraires, poteries, verroteries, statuettes, vases à cendres, bijoux, bagues, bracelets, colliers, en trés bon état de conservation, ainsi que des monnaies de Constantin, Néron, Antonin, etc. Cette nécropole se trouve auprès d'un petit lac, qui parfois est à sec. Actuellement plus de 1200 objets ont été extraits des tombes explorées.

Extrait de "Bulletin de la société historique et archéologique du Périgord." Edition 1934.

  Le Dr Pierre Filloux, de Contres,..., avait remarqué que des champs cultivés, où l'on trouvait quelquefois des débris antiques, portaient, sur le cadastre, le nom de cimetière romain et étaient denommés par la population: Camp de César. De plus, ces champs étaient situés près d'un grand étang connu, dans le pays, sous le nom d'étang sacré. Persuadé que ces noms ne pouvaient que rappeler un passé vénérable, une nécropole peutêtre, il loua, en 1932, une partie du terrain et commença les fouilles qui lui donnèrent de magnifiques résultats. Car, à l'heure actuelle, il a fouillé plus de 500 tombes et estime n'avoir pas exploré la dixième partie de ce cimetière Gallo-Romain qui s'étend sur plus de trois hectares....C'est donc, surtout, grâce aux noms de ces lieux dits, évocateurs d'un lointain passé, que cette très importante découverte a été faite.

Extrait de "Inventaire des arrêts du conseil d'état." Par Noël Valois. Edition 1886-1893.

23 novembre 1599: Arrêt relatif à une requête des officiers et du fournisseur du grenier à sel de Cheverny tendant à ce que les habitants de Contres et de Soings prennent leur sel audit grenier.

Extrait de "La télégraphie historique..." Par Alexis Belloc. Edition 1894.

 Sur le rive gauche de la Loire, M. de Rochas a reconstitué une autre ligne qui traverse la Sologne, où l'on voit encore, dit-il, tant de traces du séjour des Gaulois et des Romains. Cette ligne est jalonnée par le village de Mont, par les fermes de la Mottes près de Tours en Sologne. Là, elle se bifurquait: L'une des branches se dirigeait vers la ferme de la Motte, près Montrieux; l'autre continuait vers le sud et se dirigeait vers la vallée du Cher; une station existait à la grosse butte de Soings.

Personnages: Jérôme Drouin de Vauléart, écuyer, lieutenant des vaisseaux du Roy, chevalier de Saint Louis, Sgr d'Azerie, paroisse de Soings.

                      Demoiselle Marie de la Thuille (seconde femme de Claude II de Fournier), fille de Hippolyte de la Thuille, écuyer, seigneur d'Auri, et de demoiselle Charlotte d'Argy, demeurant à Soings, d'une famille d'ancienne noblesse de l'Orléanais.

                      10 juin 1508: Jehan Gallus, écuyer, sieur des Pins et de Jumeaux (paroisse de Soings) licencié en lois, châtelain de Romorantin et garde du scel établi aux contrats de la châtellenie du dit lieu, épousa en premières noces Péronnelle Ribier et en seconde noce Françoise de Lanche. 

                     M. Henri Martin et Mme née Demézel au château du Carroir.

                     M. Maurice Lecocq-Vallon et Mme née Vallon au château de la Gondelaine

                     M. Henry Cornu de Langy au château de Chanteloire. 

                     Mme Brémard née Marthe Lecocq au château des Pins.

                     L'abbé Gaultier, curé de Soings, a écrit l'histoire de sa paroisse.

 

 

 

 

 

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