Origine du nom difficile, peut-être de teillage: action qui consite à broyer du chanvre (Fosse au chanvre). Il y avait un château à Ardeloup qui appartenait au seigneur de la Ferté-Imbault. le saint de la commune: saint Sulpice. la famille de Rère a marqué le village, Albéric, au Xème siécle fut le premier. un descendant, Etienne fut curé de Theillay et est enseveli dans l'église. Louis d'Orléans fut tué à sa sortie de l'église en 1643. Jacques d'Orléans de Rère fut inhumé dans l'église le 1 mai 1770. l'église date du XIème siécle puis elle eut des remaniements comme beaucoup d'autres.
j'ai trouvé aussi Theillay le Pailleux, Tillay le Peneux, Theillay le Payneux, le Paienus, Telenium, Tylleium Paganosum...enfin tout cela encore à voir.
le chemin de fer aurait permis d'acheminer (commencement en 1853) environs 110000 métres cubes de marne ( roche sédimentaire contenant du calcaire et de l'argile en quantité à peu prés équivalente). ce qui correspondrait environ au marnage de plus de 3000 ha. tout cela pour améliorer la qualité du sol de Sologne.
Extrait de " Voyage agronomique, descriptif et archéologique..." par Castel, Alfred. Edition 1851.
A Theillay, cinquième station situé à 70 kms d'Orleans, le sol commence à s'améliorer; il existe encore des landes incultes, mais la végétation est plus active, et on remarque que le terrain est mieux cultivé.
Extrait de "Archives historiques de la Saintonge et de l'Aunis."Edition 1892.
...Peu après, Marguerite Chabot vendit les terres de Theillay et de Saint Benoît à François de Boucart, seigneur de Blancafort, ce qui fut l'occasion d'un long procés en 1524, intenté par le mari d'Anne de Reilhac en vertu du retrait lignaiger, au nom de ses enfants, pour réclamer ces terres. Il y eut transaction, et les terres furent rendues aux héritiers. François de Reilhac, devenu chef de famille, reçut, encore mineur, les hommages des seigneurs , dont il était suzerain.
Extrait de "Nobilaire universel de France.." par Viton de saint-Allais, Nicolas. Edition 1872
Alexandre Germain Courtin, écuyer, seigneur de Saunoy et de Thierville, épousa, en 1682, Blanche d'Estampes, fille unique et héritière de ladite Anne Acarie, sa belle mère et de feu François d'Estampes, marquis d'Autry, baron d'Ardreloup et de Theillay, dont:
Alexandre, chevalier, seigneur et marquis d'Autry, baron d'Ardreloup et de Theillay, qui substitua ses terres d'Ussy, de Marcy, de Morintru, de Beauval, d'Averne, de l'Isle-Adam et de Rouget à son frère.
Extrait de " La défense de paris(1870-1871)" par Ducrot, Auguste Alexandre. Edition 1875-1878.
"Lettre du général Bourbaki au général Chanzy à Vendôme. Mehun, 16 décembre 1870, 9h 15 matin.
Vous exprimez le regret que je ne vous vienne pas en aide!... Songez que mon secours ne saurait être immédiat, qu'il ma faudrait huit jours au moins pour vous rejoindre. marcher de Bourges à Blois, alors que nos éclaireurs se rencontrent journellement avec l'ennemi du côté de Theillay, de Neuvy sur Barangeon et de la chapelle d'Angillon, serait commettre une faute que le prince Charles me ferait expier sans profit pour vous; je prêterais le flanc à l'ennemi, cheminant entre la Loire et le Cher et adossé à cette dernière rivière..."
Extrait de "Nobiliaire de l'Orléanais."Par C. de Vassal. Edition 1863.
En 1482, les armes des Orléans furent peintes sur les vitres de deux chapelles de l'église de Theillay, en Sologne, où elles se voient encore aujourd'hui. "Ces armes sont : d'argent à trois fasces de sinople, accompagnées de sept tourteaux de gueules posés 3 et 3 entre les fasces, et 1 en pointe." L'écusson est tenu par deux anges fléchissant le genou et portant, chacun, une corne d'abondance. La devise: Cunctis nota fides, est une des plus belles que nous connaissons...
...Louis d'Orléans était l'ainé et n'avait que 14 ans le 1er avril 1632, date d'un port de foi et hommage au seigneur de Migeraut. Cet acte contient ce passage: "Louis Dorléans, chevalier, seigneur de Rère, la Bourdelle, Charnay, Arpeau, la Billardière, Villaines, et de la terre et seigneurye de Vic-sur-Naon en partye, demeurant audit Rère, paroisse de Theillay....
...En 1658, le 11 février, Pierre d'Orléans, "considérant que touttes choses terriennes sont périssables et transitoires, et au contraire les spiritueles, fermes, stables et permanentes, voullant et désirant commuer le temporel au spirituel pour le sallut de l'ame de luy et de ses prédecesseurs et successeurs, parens et amis, présens et advenir, ayant extrême désir et vollonté fonder à perpetuitté une chapelle en son chasteau de Rère, dans lequel il y en a une d'antiennetté et qui est encore a présent dans ses vieux bastimans qui menassoient totalle ruisne, et les voullant restablir et faire rabastir pour y faire des esdiffices de considération, les a faict desmollir sauf ladicte chappelle qu'il désire aussy faire abattre, et a faict faire à neuf une grosse thour de muraille de pierre, chau et sable, dans laquelle il a faict bastir et esdiffier pour le lieu le plus commode de sa maison une chappelle voultée fort belle et bien approprié, laquelle il veut et entend fonder et dotter soubz le bon plaisir de très révérand père en Dieu monseigneur l'illustrissime et reverandissime l'archevesque de Bourges, et ce e n l'honneur de la saincte Vierge Marye, et pour ladicte fondation et dottation la somme de quinze livres par chascun an à perpétuitté pour estre ladicte somme employée à faire dire par ledict seigneur de Rère et ses successeurs douze messes par chascun an qui est une par chascun mois, a chascun jour de jeudi en ladicte chappelle et ung libera à la fin de la messe, par monsieur le curé de Theillay ou son vicquaire ou par tels autres prestres qu'il plaira audict seigneur de Rère et successeurs, dont la liberté leur en est réservée sans que ladicte chappelle puisse tomber en bénéfice, patronnaige, collation, provision, institution, n'y aultre manière de disposition que ce soict." Le 16 avril 1658, Anne de Levy de Vantadour, archevêque de Bourges, approuva cette fondation et autorisa le curé de Theillay à bénir la nouvelle chapelle. Pierre s'occupa ensuite activement de la construction du nouveau château de Rère; c'est celui qui existe encore aujourd'hui....
...Gabriel Charles Joseph, vicomte d'Orléans, né le 22 juin 1825, s'adonne à l'agriculture. Il possédait, en outre, dans le bourg de Theillay, la maison où l'on rendait la justice. Il l'a fait reconstruire d'après ses plans et entourer d'un charmant jardin; puis il l'a donnée aux soeurs chargées d'instruire les petites filles de la communes.
Le Château de la Rère:
Extrait de "Bulletin de la société archéologique, scientifique..." Edition 1867.
" Sur la terre qui en dépend, on voit les restes de l'ancien château de Theillay, entourés de fossés; ce fut un fief important, s'il faut en croire la tradition, qui parle des fourches patibulaire qu'il possédait; on ne connait ses seigneurs que depuis le XVème siécle."
Extrait de " Mémoires de la société des sciences.." Edition 1867.
Le 30 décembre 1788, la commission intermédiaire arrété " qu'il sera envoyé quatre cents livres à la paroisse de Theillay en Sologne où la misére extréme et le défaut de farines font craindre que les habitants ne manquent de pain.".
Extrait de "Revue du Centre." Edition du 15 février 1884.
Depuis un temps immémorial, l'hostel des Lingonnières (Actes consentis par Jehan, fils du roi; 1°en faveur des habitants des Ygonnières, le 7 juin 1402; 2° en faveur de Gillet de la Trembloys, seigneur des Lingonnières, le 15 octobre 1403. Ygonnières est écrit Lingonnières.) situé dans la forêt de Vierzon, en la terre de Theillay, avait droit de prendre en ladite forêt, quantité de bois pour son usage et de mettre et faire pasturer en icelle ses bêtes grosses et menues et ses porcs en temps de paisson et autre saison; mais déjà à la fin du XIVème siècle, ces droits étaient contestés et en l'an 1400, le fermier de la paisson des bois de Vierzon, voulant empêcher le seigneur du lieu des Lingonnières en son droit, lui contremanda pour ses porcs l'usage desdits bois en temps de paissage. Emotion bien naturelle du seigneur des Lingonnières qui, nous le regrettons vivement pour Vierzon, n'était pas alors l'écuyer Jean Soreau, mais Hélas ! Gillet de la Trambloys dit des Lingonnières. Sans perdre un instant, notre gentilhomme solognot, à cette nouvelle, monte à cheval, court à Bourges et présente aux gens des comptes de Monseigneur le Duc des lettres par lesquelles il expose les droits dont il est en possession et saisine par tel et si longtemps qu'il n'est mémoire du commencement ni du contraire, requérant lui être fait provision.
Le duc Jean saisi de cette affaire, en confia l'instruction à Maître Guillaume Fradet, son conseiller et son général procureur en Berry, lui mandant, par ses lettres, que si il lui apparaît de ce que dit est, qu'il veuille en adresser un rapport écrit par devers son chancelier.
Maître Guillaume Fradet étudia la question et transmit la résultat de ses recherches à révèrend père en Dieu, Monseigneur Girard de Montagu, évêque de Poitiers, chancelier de mon dit seigneur et président en la chambre des comptes, lequel, étant au burel de ladite chambre, ordonne, le 15 octobre 1403, d'après les considérants du rapport, que Gillet de la Trambloys et ses hoirs seraient laissés en possession de leur droits de paissage et autres; puis il renvoya pour exécution à noble homme Pierre de Montespedon, écuyer, valet de chambre de Monseigneur la Duc des eaux et forêts de Berry.
Ce ne fut que le 12 octobre 1405 que les lettres de ce dernier scellées de son scel qu'il a en son dit office en cire vermeille à queue pendante furent lues et reçues par maître Girard Huaut, notaire à Vierzon....(2 objections: Agnès Sorel pouvait naître au village des Ygonnières et non à l'hostel des Lingonnières. Date de naissance est de 1409, nous n'allons pas au délà de 1405: des mutations de propriété ont pu se produire dans l'intervalle.)
Pour en savoir Plus: theillay vierzon.pdf
Extrait de "Archives historiques de la Saintonge..." Edition 1874.
"Marguerite Chabot vendit les terres de Theillay et de saint Benoît à François Boucart ( François de Cugnac, Baron de Dampierre, épousa Françoise de Boucart, dont il porta le nom jusqu'à la mort de son père.) seigneur de Blancafort, ce qui fut l'occasion d'un long procés en 1524, intenté par le mari d'Anne de Reilhac en vertu du retrait Lignaiger , au nom de ses enfants, pour réclamer ces terres. Il y eut transaction, et les terres furent rendues aux héritiers. François de Reilhac, devenu chef de famille, reçut encore mineur, les hommages des seigneurs dont il était suzerain."
Extrait de " Mémoires de la société historique....." Edition 1868-1945.
1896: ..." si donc cette date de 1108 est exacte, Arnoul aurait été prince de Vierzon deux ans plus tôt qu'on ne le croyait; il prend, dans tous les cas, cette qualité en 1110 dans une charte aux termes de laquelle il restitue aux abbés et religieux de saint Sulpice les église de Theillay et de Salbris qu'il tenait d'eux en fief, et ce moyennant un retour de neuf livres à son profit et de cinq livres au profit de son frère Hervé."
1927: Au mois d'avril 1421, le bâtard de Culan commandoit les troupes qui étoit à Teillai; ces troupes faisoient des courses jusqu'aux portes de Vierzon, ce qui obligea les habitans d'y faire le gué...
"- en 1428 et 29, il y avait à Ardeloüe une garnison écossoise sous le capitaine Mainfeils. (Les Ardeloux sur les cartes actuelles, entre Theillay et le château de Rère.)...En la mêm année 1429, le roi fit conduire de Vierzon à Ardeloüe 4 grosses bombardes pour assiéger cette place qui étoit en la paroisse de Teillay. Les garnisons angloises qui étoient à Lury, Lormeteaux, Menetou et Ardeloüe pilloient tout le païs des environs.
Extrait de "Mémoires de la société des sciences et lettres de Loir-et-Cher." Edition 1910.
Le 30 décebre 1788 la commission intermédiaire arrête "qu'il sera envoyé quatre cents livres de riz à la paroisse de Theillay en Sologne où la misère extrème et le défaut de farine font craindre que ls habitants ne manquent de pain...
Extrait de "Mémoires de la société des antiquaires du Centre." Edition 1888.
..c'est alors qu'on créa la véritable route de Paris à Toulouse, celle qui existe encore...Elle a été ouverte en terrain neuf, à travers la forêt de Vierzon, pendant l'année 1751. Au canton du Bois-Blanc, l'alignement dressé par le sous-ingénieur des ponts-et-chaussées comportait vingt toises de large à travers toute la forêt, formant 23 arpents 8 perche de bois, tant plein que vide, à vendre au profit du roi avec l'obligation expresse de dessoucher et déraciner, conformément aux arrêts du conseil des 20 octobre 1750 et 6 avril 1751 ordonnant cette vente.
La voie fut sans doute promptement ouverte, car le 29 ôût 1752, on écrouait aux prisons de Vierzon un soldat du régiment de Piémont, accusé d'avoir volé et assassiné le nommé Michel Post, sur le grand chemin de Theillay à Salbris.
Edition 1879: Claude Adam, greffier du dit Theillay, tuteur des enfants que lui donna défunte Louise Cahu, sa première femme.
Marie Cahu, épouse de François Devineau, fermier de la seigneurie d'Ardeloux, y demeurant, paroisse de Theillay;...
Personnages: Robert d'Etampes, conseiller chambellan du roi, maréchal et sénéchal de Bourbonnais, seigneur de Salbris et de Theillay, Valençay...est mort entre juin 1455 et avril ou novembre 1457. Il avait épousé Marguerite de Beauvilliers, dame d'Autry-lés-Vierzon en 1438.
Jacques d'Orléans, seigneur de Rère, paroisse de Theillay et sa femme, dame Elisabeth de Berthereau
Comte d'Orléans et Comtesse né de Chateaurenard, au château de Rère.
Augustin d'Orléans, nommé maire de Theillay, le 1 mars 1813, exerça ces fonctions jusqu'au 6 janvier 1843.
Charles Moulier, bourgeois et de Anne Theillay.
Henri Morin, écuyer, ci devant, conseiller au parlement de Paris, pour les lieux de La Borde, de Vernou et de Theillay. (16 décembre 1627).
Guillaume de Flandres (17 évrier 1657).
Theillay Louin où Theillai Louin.
Guichart de Loches, écuyer, pour la maison seigneuriale de Theillai, union et dépendances...(8 octobre 1487).
François Brachet, seigneur de Theillay le Godin (à voir), trésorier de la reine d'Aragon et époux de Françoise Ruzé.
Geoffroy IV vicomte de châteaudun vers l'an 1191:(épousa Alice de Freteval) ( à voir ,sans certitude) il aurait donné au monastère de l'Aumone a terre de Voue et de Theillay. (en 1215)
Monsieur Pepin-Lehalleur posséde le château des Ygonnières (Loir et Cher) sa fille c'est mariée avec Mr Baratier de Bourges [(1878)(j'ai le 11 juin 1904 aussi ce qui serait plus probable)]