Vernou: en 1130, Vernetin, puis Vernotum(où Vernadum) en 1369. peut-être un lieu marécageux planté d'arbres. une chapelle dédiée à saint Martin existait déjà en l'an 1000. à parti du XIIIème siécle il y eut beaucoup de remaniements. de nombreux étangs ont été creusés(15% de la superficie). en 1658, la guerre des sabotiers ravage la Sologne.
Extrait de "Bulletin de la société préhistorique de France." Edition 1919.
De Vernou, la Motte Louin ou Loing: Ces enceintes sont primitives par leurs faibles moyens de défense relativement; elles ne sont pas situées sur des promontoires, mais les deux premières et la dernière, avec remparts en terre, sont sur des hauteurs; l'une auprès d'un dolmen détruit, la seconde ayant autour une station de silex taillés ou polis , et près de la dernière il a été trouvé plusieurs haches polies, ce qui est rare en Sologne; la troisième, qui a un rempart en pierres séches, sans fossés, est en pleine forêt, et un silex taillé a été trouvé par moi auprès d'elle. C'est la seule encinte de ce type en Loir-et-Cher; les fouilles qu'on y ferait devraient donner des renseignements intéressants et précis....
Extrait de "Mémoires de la société archéologique de l'Orléanais." Edition 1863.
...Il nous ramène aussi à Villeneuve sur Beuvron, Villandry, Villerviers, Vernou, où les hospitaliers avaient des droits censuels et des possessions; à Bauzy, dont ils avaient la dîme, et dans la paroisse de Nouan le Fusellier, à la Souve; paroisse de Vernou, à Coulon, où ils possédaient des rentes sur quelques héritages.
Extrait de "Catalogue des actes de François 1er." Par Paul Marichal et François 1er. Edition 1887-1908.
14922: Permission aux habitants de Vernou en Sologne, bailliage de Bloi, de fortifier leur ville. Paris, mars 1545.
15058: Rétablissement de trois foires annuelles et d'un marché hebdomadaire à Vernou en Sologne, baillage de Blois. Paris (sic), avril 1545.
Extrait de "Annuaire du conseil héraldique de France." Edition 1900.
Vente faite le 1er avril 1597, par Nicaise Gagnaison, marchand à Vernou, et Marie Jallon, sa femme, à Nicolas Morin, chevalier, gouverneur de Selles en Berry, seigneur de la Borde, de la moitié, partissant par indivis, avec ledit seigneur, tenus, du fief du Roy. La Borde, autrement dit Plammartin:
Foi et h. du 20 août 1403, par Jean du Quartier, de l'hôtel de la Borde. Av. et dénomb. par ledit sieur, le 10 février 1403.
Av. et dén. le 2 octobre 1419, par demoiselle Robine Marque, veuve de Jean Rousseau, dit le comte de Morognes, de l'hostel de la petite Borde, dépendances, etc...
...Of. de f. et h. le 16 déc. 1627, par Nicolas Morin, chevalier, gouverneur et bailli de Blois, et Henri Morin, écuyer, ci-devant, conseiller au parlement de Paris, por les lieux de la Borde, Vernou et de Theillay...
...F. et h. le 26 avril 1725, par Pierre Guillaume de Jassau, conseiller au parlement de Paris , des terres et seigneuries de Theillay, Laurin, la Borde, Vernou, Sint dyé les chéreaux et censive de Plainmartin.
Av. et Dén. le 18 janvier 1748, par Pierre Antoine Masson , écuyer des seigneuries de la Borde Vernou, Theillay, Louvain, Saint Dyé et Plainmartin....
...Av. et dén. le 11 septembre 1653 par demoiselle Lyé de Chansi, veuve Etinne le Bordier, chevalier, du lieu seigneurial de Saint Dyé, paroisse de Vernou; de la métairie de la Gitonnière, sise près le dit Saint Dyé.
Extrait de "Mémoires de la société des sciences et lettres de Loir-et-Cher." Edition 1910.
"L'intempérie de la saison, écrit la municipalité de Vernou, faisant juger que l'ouverture de la moisson ne peut se faire cette année avant le 15 juillet, en laissant arriver les grains à leur parfaite maturité, et les fonds accordés par l'assemblée intermédiaire pour un atelier de charité, étant prêts d'être épuisés..., l'assemblée municipale a l'honneur d'implorer de nouveau la commisération de messieurs de l'assemblée intermédiaire, et de leur demander un supplément pour faire gagner l'époque de la moisson à leurs pauvres journaliers, dont le sort est plus malheureux mêm à présent qu'à la fin d'avril, puisqu'après avoir eu, le mois dernier, pendant deux marchés, la consolation de voir le blé diminuer, ils gémissent sous le poids d'une nouvelle augmentation plus considérable qu'elle n'a jamais été."
L'assemblée municipale de Vernou expose "que le défaut de travail occasionné par la détresse des propriétaires, qui ne peuvent qu'avec grande peine continuer à substanter les plus pauvres, mettent les journaliers en but à la plus grande misére."..
les membre de l'assemblée municipale de Vernou représentent que leurs chemins " absolument nécessaires tant pour le transport et la circulation des productions du pays que pour l'achat des choses nécessaires à la vie, deviennent de jour en jour plus impraticables", et" que le curé de la paroisse ne peut procurer aux malades les secours spirituels, sans courir les plus grands dangers."...
D'ailleurs beaucoup de fermiers et de propriétaires, qui n'étaient pas assez riches pour apporter une contribution pécuniaire, venaient cependant en aide aux ateliers en fournissant des matériaux, des chevaux, des voitures, etc. Cependant on n'obtenait pas toujours facilement ce secours de tous les habitants. "Jai eu assez de peine, écrit le curé de Vernou, à déterminer les plus entêtés à donner leurs voitures; ceux du bourg sont les moins généreux. Le sieur Nicolas est le plus opiniâtre; Persot, syndic, a doné sa voiture, mais n'a pas eu honte de faire payer la journée de celui qui l'a conduite. Je suis plus content des fermiers, qui tous, à l'exception de quelques-uns, ont donné ou promis."(lettres de la municipalité de Vernou en 1789)
...Dans les ateliers du département, le prix de la journée de travail était le plus souvent de 20 sous...Dans certiaines paroisses les ouvriers trouvèrent ces salaires trop modiques et refusèrent de travailler...Cependant il n'en était pas partout ainsi, loin de là. Ainsi à Vernou, où cependant les ouvriers ne gagnaient que 15 sous par jours, " M. de la Haye et quelques autres, écrit le curé, auraient voulu donner davantage, mais je m'y suis opposé, et j'ai fort bien fait: il s'est présenté tant d'ouvriers qu'on a été obligé de renvoyer ceu qui sont à leur aise."(lettre du curé de Vernou à M. de Vernou, seigneur de cette paroisse)
Extrait de "Revue d'histoire moderne et contemporaine." Edition 1954.
Salerne (Probablement un médecin Orléanais), au cours d'une enquête menée en Sologne sur tout ce qui touchait à l'ergotisme, était entré en relations avec une châtelaine qui s'acquittait avec conscience des obligations de charité que lui conférait sa situation sociale. Cette "demoiselle d'esprit et de mérite", au jugement de cet auteur, se consacrait "entièrement au bien des pauvres" et demeurait "au château de la Borde-Vernoux proche Romorantin, où cette maladie est des plus fréquentes". Elle confiait au médecin orléanais: Ceux qui me viennent trouver dés le commencement, je les fais d'abord saigner une fois ou deux...Ensuite je leur fais envelopper la partie malade avec un linge trempé dans de l'eau de vie et du beurre frais, après quoi je les fais frotter d'un baume rouge dont voici la composition: Il faut prendre trois livres d'huile d'olive, trois demi-setiers de vin, une livre de thérébentine lavée dans l'eau-rose, une demi-livre de cire jaune et deux onces de santal rouge, ensuite je les purge et ils sont guéris.
Si la gangrène était plus avancée, la châtelaine utilisait "une eau composée de 4 onces d'alun calciné, 3 onces de vitriol romain et 3 onces de sel, le tout bouilli dans deux pintes d'eau réduites à une". Et, confiante dans sa thérapeutique, elle concluait: "Je peux dire que ceux qui perdent leurs membres c'est par leur faute". Salerne préconisant ce traitement, la plupart des auteurs suivants le reprirent à leur compte. Il se substitua au traitement habituellement suivi à l'Hôtel-Dieu d'Orléans, plus classique puisqu'il faisait appel à des remèdes aux vertus quasi universelles selon les traités de médecine et de pharmacie du temps: la saignée et l'absorption de thériaque.
Extrait de "Enrichissements de la bibliothèque nationale de 1945 à 1960..." Edition 1960.
Blois: monnaies de billon: Pièces provenant d'un trésor découvert à Vernou en Sologne. Le trésor a été étudié au cabinet des médailles: enfoui vers le milieu du XIème siècle, il a révélé nombre de variantes dans les légendes des monnaies appartenant au type bléso-chartrain. Dans le même trésor se trouvait une pièce au nom de Philippe 1er, roi de France, portant un nom d'atelier fantaisiste, imitation de l'époque. Acquisition, 1959. Jacques Yvon, le trésor de Vernou en Sologne, Bulletin de la société française de numismatique, Janvier 1959. ( une partie de ce trésor a été remise par M. Guéridon, diresteur de l'école des garçons)
le château de la Borde: construit en 1645 et 1650 pour Guillaume de Flandres. à voir aussi la Motte-Louin.
Personnages: Jules Bourdoncle et Mme née Uhlendorff au château de la Motte Louin.
Edgard Bégé et Mme Charlotte Jacob au château de Villeneuve.
Baron Athur Hainguerlot et Baronne née Inés Lambert Champy au château de Vernou.
De Heère Christophe, écuyer, seigneur de Rademont et de la Borde-Vernou, écuyer de la grande écurie du Roi, Gentilhomme ordinaire de la chambre, hommes d'armes de la compagnie d'ordonnance de sa majesté, marié par contrat du 23 octobre 1624, à Madeleine Morin de Basme, morte en 1627, sans enfants.
Histoire 1.