Histoire 1

Extrait de "Rapports et délibérations."

1859: Demande de création de deux foires aux bestiaux à Villefranche-sur-Cher.Malgré les avis défavorables émis dans deux sessions par le conseil général et le rejet prononcé deux fois par des décisions ministérielles, le conseil municipal de Villefranche-sur-Cher insiste pour obtenir l'établissement de deux foires, qui tiendraient le 25 mai et le 3 septembre. 26 communes ont été consultées sur l'opportunité de cette création, 7 se sont abstenues, 6 ont demandé le rejet des deux foires, 3 se sont opposées seulement à la création de celle du 3 septembre, 9 ont été favorables aux deux foires et 13 à celle du 25 mai. Le conseil de l'arrondissement de Romorantin, se fondant sur la multiplicité des foires déjà existantes et auxquelles ne pourrait quer nuire la création de nouvelle, sur la perte de temps et les occasions de dépenses qu'elles offrent aux cultivateurs, n'est pas d'avis que la demande du conseil municipal de Villefranche soit agréée.. " Votre commision, Messieurs, a donné tous ses soins à l'examen de cette demande, et tout en reconnaissant la justesse des observations du conseil de l'arrondissement de Romorantin, conformes à celles de quelques conseils municipaux, elle a dû se préoccuper de ce fait: que Villefranche est une commune importante et une de celles qui sont le plus en progrés dans l'arrondissement de Romorantin; que sa population, qui s'enrichit, va croissant; que des sentiments de jalousie germent dans l'esprit de ses habitants, qui croient leurs intérêts sacrifiés au profit de ceux du chef-lieu de canton. Villefranche ne possède aucune foire et sa situation à l'embranchement de 4 routes, rend la création d'une foire sinon plus opportune, au moins justifiée. Ce serait un moyen, nous l'espèrons, de dissiper ces sentiments dont nous vous parlions tout à l'heure, à l'égard du Chef-lieu. Si, messieurs, vous reconnaissez la justesse de ces observations, vous émettrez, nous vous le demandons, un avis favorable à la création d'une foire qui tiendrait le 25 mai; quant à celle du 3 septembre,nous avons l'honneur de vous en proposer le rejet." Les propositions de la commission des voeux sont adoptées par le conseil.

1867: Le conseil municipal de Villefranche-sur-Cher, par une délibération du 24 mai 1866, a demandé la création dans cette commune d'un marché aux menues denrées qui se tiendrait le samedi de chaque semaine....La chambre consultative d'agriculture y a donné son adhésion; le conseil d'arrondissement a exprimé aussi un avis favorable..

1868:  Par suite de la construction du chemin de fer de Tours à Vierzon que la compagnie d'Orléans a fait entreprendre à la fois sur plusieurs points du département une agglomération assez considérable d'ouvriers s'est trouvée dans la commune de Villefranche-sur-Cher et dans quelques communes voisines, et il a été reconnu nécessaire d'établir à Villefranche un poste provisoire de gendarmerie. Sa création a été autorisée par une décision de S. Exc. le Ministre de la Guerre, en date du 29 février dernier.Mon prédecesseur a dû se préoccuper de pourvoir d'urgence au casernement de ce poste: mais, comme aux termes de la loi du 18 juillet 1866, il ne pouvait prendre aucune mesure définitive sans qu'elle eût reçu votre approbation; comme, d'un autre côté cependant, ces mesures n'étaient pas assez graves pour nécessiter une session extraordinaire, il a chargé MM. les officiers de gendarmerie et M. le Maire de Villefranche, de traiter provisoirement et à des conditions aussi favorables que possible de la location d'une maison propre au casernement de ce poste....Le prix de cette location a été fixéà 570 fr. et il est stipulé que la durée du bail qui a commencé le 15 mars dernier ne se prolongera pas au delà de l'époque de l'achévement des travaux que l'on présume devoir être terminés le 1er janvier 1870.  

1869: Demande de création d'un bureau de poste à Villefranche-sur-Cher:  Un membre, considérant l'ouverture prochaine du chemin de fer de Tours à Vierzon, et l'importance de la station de Villefranche-sur-Cher, prie le conseil de renouveler le voeu déjà émis par le conseil général: qu'un bureau de distribution soit établi le plus tôt possible dans la commune de Villefranche-sur-Cher. Proposition adoptée.

         La commune de Villefranche-sur-Cher, dotée en ce moment d'un poste provisoire de gendarmerie qui y a été installé à l'occasion des travaux de construction du chemin de fer de Tours à Vierzon, demande qu'une brigade y soit établie à titre définitif. M. le Rapporteur de la commission des voeux fait observer que les officiers supérieurs de gendarmerie se sont prononcés contre cette demande; que le conseil d'arrondissement de Romorantin n'a pas cru devoir non plus la prendre en considération. Il semble en effet que la commune de Villefranche, enclavée entre les brigades de Mennetou et de Selles-sur-Cher, et de Chabris, doit se trouver, après achévement des travaux de la voie ferrée, dans des conditions de surveillance suffisantes. Le Conseil, après délibération, déclare ne pouvoir quant à présent s'associer au voeu de cette commune. 

Avril 1874: Le conseil municipal de Villefranche-sur-Cher, par délibération du 23 mai 1872, a émis le voeu qu'une nouvelle foire fût établie dans cette commune le 3 septembre de chaque année....Le conseil général de l'Indre s'est prononcé contre la demande ainsi que la commission départemental du Cher...Conformément aux conclusions de la commission des voeux, présentées par M. Romieu, son rapporteur, le conseil désigne MM. Boussion, Martinet et le Comte d'Orléans, pour se concerter avec une délégation du conseil général de l'Indre sur l'opportunité de créer la foire demandée.

Avril 1875: Secours à la commune pour construction d'une sacristie à l'église

Août 1880: Après quelques difficultés relatives au choix de l'emplacement, le conseil municipal de Villefranche-sur-Cher, reconnaissant la nécessité de procéder à la construction d'une maison d'école de garçons dans cette commune, a présenté un projet qui a été soumis à l'instruction réglementaire et a été reconnu susceptible d'approbation. La commune se trouvant dans l'obligation de recourir à un emprunt, le conseil municipal et les plus imposés ont été appelés à exprimer un vote et à formuler en même temps une demande de secours. Or, cette assemblée a rejeté les propositions qui lui étaient soumises en se fondant sur l'importance de la dépense qui lui a paru trop considérable, et particulièrement sur le choix de l'emplacement qui est repoussé par la majorité....Malgré mes instructions pressantes, aucune délibération ne m'est encore parvenue et de nouvelles lenteurs menacent de s'ajouter à celle qui ont marqué l'instruction de cette affaire depuis son début.

                Création de  deux nouvelles foires

Avril 1889: Par délibération du 3 mars dernier, le conseil municipal de Villefranche-sur-Cher demande que le département fasse abandon gratuit à la commune de l'ancien péager du pont de Saint-Julien; il fait remarquer à l'appui de cette demande, que pareille faveur a été précédemment accordée à la commune de Mennetou. La situation n'est pas identique: le pont de Mennetou est un ouvrage d'art en maçonnerie qui ne nécessite pas la présence d'un gardien; la maison péager était donc inutile au département. Au contraire, le pont de Saint-Julien est suspendu; l'entretien de cet ouvrage, la surveillance de nuit et de jour à excercer, exigent la présence continuelle d'un gardien. S'il cédait à la commune de Villefranche la maison qu'habitait autrefois le péager, le département serait donc dans l'obligation de construire un logement à proximité du pont pour le cantonnier chargé de la garde et de la surveillance de cet ouvrage. Vous estimez sans doute que, pour ces motifs, la demande du conseil municipal de Villefranche ne saurait être accueiillie. 

Avril 1893: Secours à la commune pour réparation à la pompe incendie

Août 1899: Agrandissement du port de Villefranche: Par une délibération du 21 février 1897, le conseil municipal de Villefranche sur Cher a demandé que l'administration veuille bien approprier  un terrain dépendant du canal de Berry pour servir de deuxième dépôt aux marchandises qui arrivent par eaux ou destinées à être embarquées. Le port de Villefranche prend, depuis quelque temps, une assez grande importance et son quai est devenu tout à fait insuffisant. Pour donner satisfaction au commerce, il y a lieu de se préoccuper de la création d'un port annexe. Dans ce but, un rapport demandant l'autorisation de présenter un projet définitif, a été adressé à l'administration supérieure le 16 avril 1898. Par dépêche du 21 mai 1898, M. Le Ministre a décidé que l'affaire n'était, quant à présent, susceptible d'aucune suite.  

Avril 1901:  Considérant que les populations des bords du Cher qui font de grands trafics avec les populations de Romorantin ont exprimé trés souvent leurs doléances en raison de l'exiguïté que présente la gare de Villefranche-sur-Cher; que cette gare pourrait être trés facilement élargie au moyen des terrains contigus au canal et qui sont la propriété de l'état; qu'il suffirait, en effet, de combler les fossés du canal pour procéder à cet établissement, émet, à l'unanimité, le voeu que cette gare soit agrandie.

                  Un certain nombre d'habitants de Villefranche ont exprimé la désir qu'une quarantaine d'arbres plantés sur la route de Villefranche à Romorantin, entre la Belle-Croix et la Commanderie, et dont les racines leur causent un préjudice sérieux soient abattus. "Les motifs donnés à l'appui de cette requête approuvée par le conseil municipal de la commune, paraissant justifiées, votre commission des travaux publics vous propose de décider que les arbres en question seront abattus et que M. le Préfet soit autorisé dès à présent à en effectuer la vente.

Août 1902: on parle enfin de raccorder Villefranche au réseau téléphonique...ce sera pour la fin de l'année.

Août 1903: Villefranche sera prochainement reliée au réseau télégraphique

1923: le courant électrique arrive à Villefranche. 

Octobre 1930: Considérant qu'à Villefranche-sur-Cher le croisement à angle droit des deux routes nationales en plein centre constitue un danger permanent, rappelant que des accidents s'y sont déjà produit; "que d'autres peuvent à nouveau s'y produire: Demande qu'on procéde à l'expropriation des immeubles appartenant à MM. Trochet et Guillemeau , en saillie sur la route nationale n° 76 et qu'on donne ainsi à cette route sa largeur maxima. Emet le voeu: que l'administration des ponts et chaussées veuille bien étudier d'urgence cette question et fasse procéder à l'expropriation nécessaire."

1931: la construction des lignes H.T et B.T est achevée

1937: voeu: Achévement du pont de Villefranche-sur-Cher à Saint-Julien: Considérant que la construction du nouveau pont de Villefranche à Saint Julien-sur-Cher projetée depuis de longues années, commencée depuis plus d'un an, risque de ne pas être terminée avant plusieurs mois; considérant que l'ancien pont n'offre plus les garanties de sécurité nécessaires; considérant que l'achévement de ce pont, sur une route nationale plus directe vers le midi, ne pourra que favoriser et les usagers de la route et le commerce local non seulement de Villefranche-sur-Cher et Saint-Julien-sur-Cher, mais aussi toute la Sologne; émet le voeu que l'achévement du nouveau pont  soit poursuivi sans discontinuer avec la plus grande célérité....

 M. le préfet: Nous avons réalisé actuellement la majeure partie des travaux. Mais les crédits sont insuffisants et il nous a fallu demander un complément de subventions. Néanmoins je pense que dans quelques mois les travaux pourront être terminés.

 

 

 

 

 

 

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