Extrait de "Rapports et délibérations."
Avril 1876: Construction d'une maison d'école, avec mairie.
Août 1876: Acquisition d'un mobilier scolaire pour l'école des filles..."Cette commune vient de terminer sa maison d'école de filles, pour laquelle elle achéte le mobilier scolaire et sollicite le secours. Elle s'impose en ce moment de trés lourd sacrifices pour sa maison d'école de garçons et mairie. Le conseil de l'instruction publique est d'avis de lui allouer 250 fr.
Août 1880: La commune fait réparer son église.
Avril 1881: Secours à la commune pour réparations à l'église.
Août 1882: M. Boussion: "Messieurs, En conformité de l'une de vos délibérations du mois d'avril dernier, M. l'ingénieur en chef soumet au conseil général un double projet complétement étudié pour la reconstruction à Villeherviers d'un pont en maçonnerie, soit à une voie, soit à deux voies. Aujourd'hui le pont destiné à donner passage au chemin d'intérêt commun n°40 est en charpente usée et ébranlée; son remplacement est d'une extrème urgence. Le projet proposé nous semble bien conçu; nous vous proposons de l'approuver, de nous prononcer définitivement pour un pont à double voie et d'en assurer l'exécution immédiate en portant au budget de 1883 une allocation de 15.000francs comme premier à-compte sur cette importante dépense, dont une décision gracieuse de M. le Ministre a mis les trois quarts à la charge de l'état...
Avril 1883: M. Tassin:" Messieurs, Votre commission des finances aurait vivement désiré pouvoir vous fournir les moyens d'assurer la reconstruction du pont de Villeherviers, à deux voies; mais il s'agit de couvrir un déficit de 19.000 francs, et nos ressources budgétaires nous interdisent de vous proposer cette augmentation de crédit. Nous voudrions pouvoir espérer encore que l'état pourra prendre cette somme à sa charge; mais, si cela est impossible, il ne nous reste alors, à notre vif regret, qu'à renoncer à la seconde voie charretière du pont de Villeherviers. M. Martinet exprime le trés-vif regret que lui inspire la résolution de la commission, tout en reconnaissant qu'elle est motivée par l'état des finances départementales. Il ajoute que la construction à une seule voie du pont de Villeherviers aura nécessairement pour conséquence des embarras continuels, alors surtout que l'ouverture de la ligne d'Argent au Blanc aménera, chaque jour, à des heures déterminées, celles de l'arrivée, des trains en gare de Villeherviers, des encombremnents forcés dans cette traversée de près de 70 mètres. M. Julien dit qu'il se propose de faire auprès de M. le Ministre compétent les derniers efforts pour l'amener à revenir sur sa détermination, et, comme les travaux doivent être mis incessamment en adjudication, il sollicite de l'administration un délai qui lui laisse la possibilité de faire les démarches nécessaires. ...
Août 1883: M. Durand dépose le voeu suivant: "Au nom de la population ouvrière de Romorantin, de Lanthenay et Villeherviers, dont le travail consste exclusivement dans la fabrication des draps militaires; Attendu que les marchés existants actuellement entre l'état et les fournisseurs des draps de troupe expirent le 31 décembre 1884; Le conseil général de Loir-et-Cher émet le voeu que les usines de Romorantin, Lanthenay et Villeherviers participent à la fourniture dans la même proportion que par le passé."
Avril 1884: Pont de Villeherviers: M. Boussion, au nom de la commission des travaux publics, fait le rapport suivant: "Messieurs, Votre commission, prenant en considération le grand avantage qu'il y aurait d'assurer une plus grande largeur aux trottoirs du pont de Villeherviers en cours de construction sur la Sauldre, vous propose l'approbation du projet de M. l'ingénieur en chef tendant à modifier le devis primitif. L'élargissement des trottoirs serait obtenus par la substitution de garde-corps en fer ou en fonte avec encorbellement en pierres de tailles sur les piles. La commission donne la préférence aux balustres en fer comme présentant de meilleures conditions de solidité et de résistance aux chocs de chargements trop encombrants. Dans l'une où l'autre de ces hypothèses,la dépense occasionnée par la modification dont il s'agit serait prise sur le crédit ouvert pour la construction du pont de Villeherviers." Conclusions adoptées.
Août 1886: Réparation au pont
Août 1888: la commune a encore l'école de fille installée dans une maison qui ne lui appartient pas.
Avril 1890: Construction d'une école de filles.
Août 1890: Les registres paroissiaux ont été reliés, mais dans un ordre trés défectueux, j'ai porté à l'état d'inspection le catalogue de ces registres avec leurs dates extrêmes. Les registres modernes d'état civil sont reliés par période décennale se terminant aux années de dizaine, il y aura lieu de revenir au chiffre ordinaire en attendant la fin de l'année 1892 pour établir la concordance avec les tables décennales. Les archives sont installées dans une pièce contigüe à la salle du conseil, rangées dans un placard et sur des rayons; la pièce est saine et les dossiers en bon état de conservation; ils sont classés dans des cartons et, exemple malheureusement presque unique, d'après l'ordre de l'inventaire et suivant les lettres de séries. L'instituteur est trés au courant du contenu du dépôt.
Avril 1892: Demande de secours pour réparations à l'église et au presbytère.
La commune de Villeherviers sollicite un secours supplémentaire de l'état dans les conditions de la loi du 20 juin 1885 et du décret du 15 février 1886, pour compléter les ressources nécessaires au paiement des travaux de construction de sa maison d'école de filles...
Août 1893: Demande pour approuver le projet relatif à la reconstruction du pont des Tourneux...
1925: une ligne de 30.000 volt passe par Villeherviers